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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Irène Montès, intellectuelle spécialiste du sujet des femmes, vient d'être retrouvée morte à New York. Un enquête commence, et le lecteur se voit propulsé vers le passé, dans la relation complexe et ambiguë du couple qu'Irène forme avec Léon.
L'histoire se situe en même temps que les aventures rocambolesques d'un de nos célèbres hommes politiques français à New York, cela aurait pu interpeller la lectrice que je suis et me faire comprendre dès lors le ton du livre. Car d'aventures en divagations, en particulier sur le sexe, tout le roman tourne autour de la relation malsaine de ce couple. Léon Gary, un éminent professeur à la Sorbonne, en passe d'en devenir le président (tiens, lui aussi devrait devenir président ?) écrit un livre sur la personnalité ambiguë d'Althusser qui assassina sa femme, et en parallèle il essaye désespérément d'écrire le livre qui sera l'oeuvre de sa vie. Il est marié depuis plus de vingt ans à Irène, cette intellectuelle flamboyante à la réussite incontestable, davantage attirée par les femmes que par les hommes, et qui toute sa vie aura rendu son mari jaloux de ses relations amoureuses, de ses trahisons, pour ses étudiantes, ces femmes jeunes et belles qui deviendront ses maitresses ou ses conquêtes d'un soir.
Relation intellectuelle à la Beauvoir /Sartre ? mais en bien plus sordide, car ici rien n'est simple, Léon est jaloux, Léon est perdu, Léon cherche à écrire le roman qui sera l'oeuvre de sa vie, et Léon sombre dans la folie .Nous essayons de suivre tout au long de ces deux cent pages ses divagations schizophréniques , mais j'avoue que malgré une écriture travaillée t réaliste, qui nous emmène au bord de la folie, j'ai eu beaucoup de mal à accrocher.
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Il s'agit d'un premier roman. Un premier roman certes, mais déroutant.

On se trouve dans le milieu universitaire français, du côté de St Germain, entre Sorbonne et rue Bonaparte, dans l'intimité d'un couple de professeurs. La femme Irène Montes est mondialement réputée dans les "gender studies", alors que le mari Léon Gary enseigne la littérature. Professeur renommé, il est en train de travailler au livre de sa vie et brigue parallèlement la présidence de l'Université.

Leur relation est ambiguë. Apparemment Irène entretient des relations homosexuelles avec ses étudiantes les plus sexy, alors que Léon est tourmenté par la domination de sa femme, femme charismatique. A travers la vision de Léon, la personnalité d'Irène est disséquée, dans tous ses recoins, ses travers, ses perversions ...

Pourtant c'est bien Irène que l'on a retrouvé morte nue dans un hôtel à New-York ?

Pour savoir ça il faudra remonter dans les arcanes du cerveau de Léon, de sa perception, de ses propres fantasmes.

Anne Akrich nous conduit frontalement, brutalement, (vulgairement ?) dans cet univers ou se côtoient littérature, sexualité et humiliations. Elle le fait avec un style recherché, travaillé sans être lourd. Bref un bon premier roman,déroutant à la fois par le thème abordé (le scandale DSK n'est pas loin) et la construction où se mêlent en permanence la réalité quotidienne et l'imaginaire fantasmé.

Merci Babélio, Masse Critique et Editions Julliard pour cette lecture.
Lien : http://animallecteur.canalbl..
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Un mot sur Irène a des airs de roman policier qui s'évaporent peu à peu pour entraîner le lecteur dans la folie de Léon. En revenant sur la vie d'Irène pour tenter de comprendre sa mort, c'est avant tout la vie de son époux que l'on analyse. On revit à travers les yeux de cet homme les derniers mois du couple. Personnage d'abord lucide et brillant, il se révèle bien plus perdu qu'on ne le croit. Difficile de défaire le vrai de l'imaginaire tant la folie pénètre bien les pages et l'ambiance s'assombrit à mesure que l'on s'enfonce dans la folie qu'une écriture à la fois sèche, vive et mélancolique accentuer très bien. Projeté dans la vie de Léon, plus que dans celle d'Irène, on plonge dans un monde intellectuelle où les fantasmes sexuels et érotisme latents dominent et rendent l'atmosphère étouffante.
Léon Garry est un homme important, intelligent et cultivé, en passe de devenir président de la Sorbonne, mais il cache un malaise profond que le nouveau succès de sa femme réveille. Dévirilisé, impuissant et accumulant les échecs, le retour à la normal semble impossible et l'atmosphère oppressante se durcit peu à peu jusqu'au dénouement final, en plein cyclone Irène.

Anne Akrich m'a très vite fait entrer dans l'histoire. C'est d'ailleurs ses premières pages lues sur le site des éditions Julliard qui m'ont donné envie de lire ce premier roman. J'ai par la suite un peu perdu de mon enthousiasme. le milieu universitaire et intellectuel dans lequel se joue cette intrigue singulière m'a moins plu. Néanmoins, j'ai trouvé que l'auteure se débouillait très bien avec la narration qui ne m'a à aucun moment paru lourde ou fastidieuse, mais bien au contraire toujours alerte et riche.
Lien : http://libre-r-et-associes-s..
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J'ai reçu ce livre dans le cadre de l'opération "masse critique".
Un mot sur Irène nous raconte l'histoire d'un couple "hors norme", vue sous l'angle du mari Léon. Irène est une femme magnifique, professeure émérite et tombeuse d'étudiantes. Celle-ci est retrouvée morte en compagnie d'une poupée gonflable. Léon au fur à mesure des pages raconte sa femme, jusqu'à la chute.

J'étais enthousiasmée à l'origine par ce roman qui parle de sujets peu abordés dans la littérature française: les gender studies et leur importance dans la recherche littéraire, les femmes enseignantes lesbiennes qui font fi des règles et apprennent à voir plus loin, un certain milieu féministe (héritier du MLF ) présent sur la rive gauche....
J'ai accroché au début du roman à l'écriture vive et entraînante. Malheureusement au fil des pages, j'ai été déçue par la présence de détails qui selon moi sont dignes d'un film pornographique destiné à exciter les hommes... J'ai pensé que c'était l'effet souhaité, et qu'au final l'évocation des relations homosexuelles d'Irène n'était qu'une manière d'appâter le lecteur. J'en suis venue même à oublier que l'auteur du roman était....une femme et non un homme tant certains éléments sont grossiers dans l'histoire.
Dommage, car l'écriture aurait pu mieux porter son sujet.
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