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EAN : 9782260029021
216 pages
Julliard (20/08/2015)
2.57/5   21 notes
Résumé :
Une femme nue est découverte morte dans un hôtel new-yorkais, une poupée gonflable à ses côtés. Qui était-elle avant ce séjour fatal aux États-Unis, où elle était venue donner une importante conférence sur les gender studies ? Retour sur la vie d’Irène Montès, universitaire renommée, auteure de best-sellers mondiaux et sorte de gourou pour de nombreuses étudiantes qu’elle a pris l’habitude de recevoir dans sa chambre. Bien que son goût pour les femmes soit de notori... >Voir plus
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Je n'ai pas accroché du tout. Tentée d'abandonner en cours de route mais j'ai persévéré, d'abord parce que le livre est court et se lit vite, ensuite parce que je me disais que peut-être, un peu plus loin j'en percevrais enfin l'intérêt. Eh bien non. Raté. La quatrième de couverture évoque un érotisme brûlant (ou quelque chose comme ça)... je cherche encore. Même l'enquête policière autour de la disparition d'Irène n'arrive pas à susciter l'intérêt, brouillée par les délires psychotiques du mari trompé et totalement écrasé par la personnalité de sa femme. Bref. Inutile de s'étendre...
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Irène Montès, intellectuelle spécialiste du sujet des femmes, vient d'être retrouvée morte à New York. Un enquête commence, et le lecteur se voit propulsé vers le passé, dans la relation complexe et ambiguë du couple qu'Irène forme avec Léon.
L'histoire se situe en même temps que les aventures rocambolesques d'un de nos célèbres hommes politiques français à New York, cela aurait pu interpeller la lectrice que je suis et me faire comprendre dès lors le ton du livre. Car d'aventures en divagations, en particulier sur le sexe, tout le roman tourne autour de la relation malsaine de ce couple. Léon Gary, un éminent professeur à la Sorbonne, en passe d'en devenir le président (tiens, lui aussi devrait devenir président ?) écrit un livre sur la personnalité ambiguë d'Althusser qui assassina sa femme, et en parallèle il essaye désespérément d'écrire le livre qui sera l'oeuvre de sa vie. Il est marié depuis plus de vingt ans à Irène, cette intellectuelle flamboyante à la réussite incontestable, davantage attirée par les femmes que par les hommes, et qui toute sa vie aura rendu son mari jaloux de ses relations amoureuses, de ses trahisons, pour ses étudiantes, ces femmes jeunes et belles qui deviendront ses maitresses ou ses conquêtes d'un soir.
Relation intellectuelle à la Beauvoir /Sartre ? mais en bien plus sordide, car ici rien n'est simple, Léon est jaloux, Léon est perdu, Léon cherche à écrire le roman qui sera l'oeuvre de sa vie, et Léon sombre dans la folie .Nous essayons de suivre tout au long de ces deux cent pages ses divagations schizophréniques , mais j'avoue que malgré une écriture travaillée t réaliste, qui nous emmène au bord de la folie, j'ai eu beaucoup de mal à accrocher.
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Il s'agit d'un premier roman. Un premier roman certes, mais déroutant.

On se trouve dans le milieu universitaire français, du côté de St Germain, entre Sorbonne et rue Bonaparte, dans l'intimité d'un couple de professeurs. La femme Irène Montes est mondialement réputée dans les "gender studies", alors que le mari Léon Gary enseigne la littérature. Professeur renommé, il est en train de travailler au livre de sa vie et brigue parallèlement la présidence de l'Université.

Leur relation est ambiguë. Apparemment Irène entretient des relations homosexuelles avec ses étudiantes les plus sexy, alors que Léon est tourmenté par la domination de sa femme, femme charismatique. A travers la vision de Léon, la personnalité d'Irène est disséquée, dans tous ses recoins, ses travers, ses perversions ...

Pourtant c'est bien Irène que l'on a retrouvé morte nue dans un hôtel à New-York ?

Pour savoir ça il faudra remonter dans les arcanes du cerveau de Léon, de sa perception, de ses propres fantasmes.

Anne Akrich nous conduit frontalement, brutalement, (vulgairement ?) dans cet univers ou se côtoient littérature, sexualité et humiliations. Elle le fait avec un style recherché, travaillé sans être lourd. Bref un bon premier roman,déroutant à la fois par le thème abordé (le scandale DSK n'est pas loin) et la construction où se mêlent en permanence la réalité quotidienne et l'imaginaire fantasmé.

Merci Babélio, Masse Critique et Editions Julliard pour cette lecture.
Lien : http://animallecteur.canalbl..
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Surprenant, sulfureux et vulgaire, ne cherchez plus, ce livre est juste ce qu'il vous faut. On se doute bien qu'à la découverte du corps d'Irène retrouvée morte dans une chambre d'hôtel en compagnie d'une poupée gonflable, on s'approche du glauque, et pour tout vous dire, on est encore loin de la réalité.

C'est à travers les yeux de Léon Garry son mari, qu'on va lever le voile sur la personnalité de cette femme égoïste et trouble. Féministe, lesbienne, Irène écrit, irradie, attire les foules. Lui, amoureux d'elle, vit dans son ombre. Leur relation est malsaine, perverse. Elle jouit de son humiliation, il bascule dans la folie... Deux pôles contraires qui n'ont de cesse de s'attirer et se repousser jusqu'au point ultime et criminel. Vice, jeu, danger, l'aventure est grinçante.

Quand passion rime avec déraison et qu'on accepte l'innaceptable, il y a toujours un prix à payer.

L'auteur ne prend pas de gants et touche un point sensible, l'intimité du couple. On se laisse surprendre, s'indigner, parfois choquer. Mais on reste toujours lucide et vivant.

L'écriture est pugnace, assassine, persuasive. On aime cet érotisme débordant et décadent. Un roman rare, brut presque irréel, à ne pas laisser en toutes les mains !
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Un mot sur Irène a des airs de roman policier qui s'évaporent peu à peu pour entraîner le lecteur dans la folie de Léon. En revenant sur la vie d'Irène pour tenter de comprendre sa mort, c'est avant tout la vie de son époux que l'on analyse. On revit à travers les yeux de cet homme les derniers mois du couple. Personnage d'abord lucide et brillant, il se révèle bien plus perdu qu'on ne le croit. Difficile de défaire le vrai de l'imaginaire tant la folie pénètre bien les pages et l'ambiance s'assombrit à mesure que l'on s'enfonce dans la folie qu'une écriture à la fois sèche, vive et mélancolique accentuer très bien. Projeté dans la vie de Léon, plus que dans celle d'Irène, on plonge dans un monde intellectuelle où les fantasmes sexuels et érotisme latents dominent et rendent l'atmosphère étouffante.
Léon Garry est un homme important, intelligent et cultivé, en passe de devenir président de la Sorbonne, mais il cache un malaise profond que le nouveau succès de sa femme réveille. Dévirilisé, impuissant et accumulant les échecs, le retour à la normal semble impossible et l'atmosphère oppressante se durcit peu à peu jusqu'au dénouement final, en plein cyclone Irène.

Anne Akrich m'a très vite fait entrer dans l'histoire. C'est d'ailleurs ses premières pages lues sur le site des éditions Julliard qui m'ont donné envie de lire ce premier roman. J'ai par la suite un peu perdu de mon enthousiasme. le milieu universitaire et intellectuel dans lequel se joue cette intrigue singulière m'a moins plu. Néanmoins, j'ai trouvé que l'auteure se débouillait très bien avec la narration qui ne m'a à aucun moment paru lourde ou fastidieuse, mais bien au contraire toujours alerte et riche.
Lien : http://libre-r-et-associes-s..
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Vidéo de Anne Akrich
Présenté par Fanny Arama, avec Emma Becker, Anne Akrich et Emilie Notéris
La lutte pour l'égalité propulsée par les mouvements féministes n'est pas séparable d'une lutte pour la liberté, de l'acquisition de toutes les libertés – y compris, bien sûr, non une abstraite «liberté sexuelle», mais la possibilité incontestée d'exprimer ses désirs, de rechercher les plaisirs et d'assouvir les jouissances, une fois détruite ou affaiblie la prégnance des paradigmes, des représentations et des stéréotypes par lesquels le système patriarcal a cru «définir», à son profit, la sexualité féminine. Cela produit, on le voit aujourd'hui, une vaste «documentation» sur les spécificités féminines, les données hormonales, l'anatomie du vagin, les zones érogènes et le point G, les représentations en 3D du clitoris – justifiées par le fait qu'il a été ignoré et irreprésentable, sinon imprésentable, pendant des siècles – et tous exhausteurs de plaisir ou les procédes par lesquels on atteint plus aisément l'orgasme. Mais aux yeux de certaines philosophes féministes, cela fait question. Cette sur-exposition du désir féminin, tous ces «modes d'emploi» du plaisir, ne risqueraient-ils pas de transformer la jouissance en injonction – en érigeant ainsi de nouvelles normes – et de constituer une énième tentative de «discipliner», au sens de Foucault, le corps des femmes? le désir, pour être libre, le plaisir, pour être véritable – celui qu'on se donne soi-même, qu'on donne à l'autre et qu'on reçoit – ne pourraient-ils pas être pensés au delà de toute détermination de genre?
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