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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
En Résumé : J'attendais avec impatience de voir ce qu'allait proposer cette anthologie opposant les Trolles et les Licornes et j'avoue que, sans m'avoir offert un moment inoubliable, elle se révèle assez sympathique à lire et à découvrir. Les nombreuses variations sur le thème se révèlent souvent intéressantes voir originales, ne manquant pas de se révéler sombres, pleines d'humour, critiques, voir cyniques. Tous les textes ne sont pas au même niveau, certains ayant eu du mal à me convaincre, là où d'autres se sont révélés excellents à découvrir et sortent vraiment du lot, mais au final une anthologie 2015 plutôt agréable. C'est donc sans surprise que j'annonce que l'anthologie 2016 viendra rejoindre ma PAL l'année prochaine.


Retrouvez ma chronique complète sur mon blog.
Lien : http://www.blog-o-livre.com/..
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Pour la septième année consécutive, une anthologie réunissant les textes d'une dizaine d'auteurs français est parue à l'issue du festival des Imaginales d'Épinal. Après Stéphanie Nicot, Sylvie Miller et Lionel Davoust, c'est au tour de Jean-Claude Dunyach d'assumer la responsabilité de l'ouvrage consacré cette année à deux autres figures emblématiques des littératures de l'imaginaire : les trolls et les licornes. Deux êtres que tout semble opposer (la pureté et la beauté d'un côté, la bêtise et la laideur de l'autre) mais que les dix auteurs présents au sommaire ont entrepris de nous présenter sous un jour parfois bien éloigné de celui que nous connaissons. Comme dans toute anthologie, la qualité varie évidemment d'une nouvelle à l'autre et si la plupart des textes se lisent avec intérêt, peu sont ceux qui parviennent à véritablement se distinguer. On ne pourra toutefois reprocher à aucun d'entre eux de ne pas avoir tenté de faire preuve d'originalité, notamment dans leur représentations des licornes, tour à tour pures et bienveillantes, ou sublimes mais stupides, impénétrables ou cruelles, dangereuses ou pimbêches. Rares sont cependant celles qui occupent le devant de la scène, les auteurs paraissant davantage inspirés par la figure du troll, créature certes moins noble et majestueuse mais sans doute plus complexe et surtout plus touchante (une autre anthologie consacrée au personnage est d'ailleurs elle-aussi parue cette année à l'occasion du festival « Trolls & légendes « ). Un choix que je me garderais bien de réfuter puisque, contrairement aux sirènes, elfes ou dragons dont il était question dans les précédentes anthologies, les licornes sont, en ce qui me concerne, loin d'être des créatures très passionnantes...

Parmi les dix nouvelles que compte l'anthologie, trois m'ont particulièrement enthousiasmées, à commencer par celle de Lionel Davoust, « Bienvenue à Magicland ». L'auteur y met en scène un troll rêvant depuis son enfance de devenir soigneur de licorne mais devant pour cela composer avec l'ignorance et la stupidité de ses congénères. Un texte très touchant plein de remarques très pertinentes sur la solitude et notre société actuelle. Raphaël Albert se distingue lui aussi avec « Le double destin du taquin », nouvelle rédigée sous forme de poème et mettant en scène avec beaucoup d'humour un troll et une licorne en tout point fidèles aux clichés. Pari tout aussi réussi pour Sylvie Miller et Philippe Ward qui rendent avec « Dans la tête de Georg Trollevitch » un bel hommage aux littératures dites « de genre ». Si la nouvelle possède sans aucun doute assez de qualités pour plaire à n'importe quel lecteur, elle ne manquera en tout cas pas de ravir les amateurs de littératures de l'imaginaire qui apprécieront y relever les nombreux clins d'oeil à certains de leurs auteurs fétiches à l'image du Korrigan Javier Doyo, de la Leprechaun Anne Pap-Houri ou encore de Dudu, l'ogre poutouneur. Un mot, pour finir, sur les autres nouvelles de l'anthologie qui, sans parler de coups de coeur, m'ont semblé tout à fait abouties. C'est le cas du « Trolls, licornes et bolognaise » d'Adrien Tomas consacré à une nouvelle enquête de son inspectrice Tia Morcese, ou encore de « La chasse à la licorne » d'Estelle Faye mettant en scène l'arrivée d'un duo un peu étrange dans un bourg médiéval qui paraît lui aussi avoir bien des choses à cacher. Mention spécial, enfin, à Silène Edgar pour son « Troll médecin », une variation particulièrement drôle et bien écrite inspirée de Molière.

Cette septième anthologie des Imaginales nous propose une fois encore un bel assortiment de textes témoignant de la qualité et de la diversité des auteurs de fantasy français. Si le thème de cette année ne m'a personnellement guère emballé, il aura cependant de toute évidence inspiré les dix auteurs de l'ouvrage dont certains nous offrent des textes originaux et particulièrement réussis.
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Cette année pas d'énorme déception, ni de véritable coup de coeur. Pas non plus de véritables découvertes d'auteurs car j'ai déjà lu au moins une nouvelle (ou un roman) de chacun d'entre eux (enfin sauf pour Sophie Jomain et Silène Edgar, j'en ai tellement entendu parler que c'est comme si je les avais déjà lues ! ). Ce fut donc un plaisir de retrouver la plume drôle ou sérieuse de chacun !
Au départ le thème ne me tentait absolument pas vu mon affinité envers ses deux bestioles, mais les auteurs ont sur rendre intéressant ce bestiaire de façon originale.
Lien : https://bulledelivre.wordpre..
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Une anthologie plutôt moyenne malgré la présence de textes forts sympathique.

Cette antho des Imaginales 2015 commençait pourtant bien avec une préface de Jean-Claude Dunyach que j'ai trouvé très drôle. Les choses s'annonçaient donc bien.

Hélas, la première nouvelle, Jötnar de Jeanne-A Debats ne m'a pas du tout plus. Pour être honnête, je ne l'ai pas fini. J'ai trouvé le début très classique dans un univers très proche du monde scandinave : les noms sont juste déformés. Comment de pas voit dans Jötnar un Jötun (un géant des glaces). Puis avec l'arrivée des Christiens, j'ai trouvé les événements de fond très manichéen. Bref, je n'ai pas poursuivi la lecture de cette nouvelle.

Du coup, je pense que je suis partie avec un a priori sur la nouvelle d'Estelle Faye, La chasse à la licorne. le texte est sympa avec ces deux chasseurs de licornes, même si j'avoue que j'ai plus aimé le pendant « masculin » de l'aventure, que la partie « féminine » que j'ai trouvé peu passionnant.

Nouveau coup dur avec Ekasrinn de Pierre Bordage. Je ne sais pas si c'est la manière de narrer ou si c'est le personnage principal, un mec un peu trop « viril » et « macho » à mon gout, mais je n'ai pas accroché. Je n'ai pas aimé ce qui se dégageait du personnage principal, quelque chose de malsain et de très négatif.

Heureusement, la nouvelle suivante est Bienvenue à Magicland de Lionel Davoust. J'ai beaucoup aimé ce texte pour plusieurs raisons. Premièrement, j'ai eu beaucoup de sympathie pour le troll qui évolue dans un univers qui ne lui convient pas, qui ne parvient pas à faire partager sa passion. J'aime sa manière de lutter pour valoriser sa passion, ce qui entraine une souffrance.
J'ai apprécié le côté visite chez le psy. Je pense que ces passages donnent de la force au personnage principal.
Enfin, j'ai aimé la réflexion que l'auteur apporte sur le rôle des soigneurs des zoos. Ces gens, qui aiment leurs animaux (à n'en pas douter), sont-ils des monstres qui emprisonnent des bêtes pour les plaisirs des touristes ? On peut aussi s'interroger sur le rôle des zoos… Bref, j'ai trouvé cela passionnant et touchant.

Pour Touellerezh d'Olivier Paquet, je n'ai pas non plus été convaincu. L'intrigue, sauver une princesse sur fond de duel entre deux rivaux, ne m'a pas paru originale et les personnages, sans être mauvais, ne sont pas particulièrement attachants. C'est dommage que la nouvelle manque d'intérêt, car j'ai l'impression que l'auteur a essayé de mettre une pointe de réflexion sur le rêve, l'illusion et la science. Mais hélas, ça n'a pas beaucoup marché.

La nouvelle de Silène Edgar est particulière. Elle reprend un moment d'une pièce de Molière, L'amour Médecin et crée ainsi le troll médecin. J'avoue que j'ai trouvé la nouvelle bien sympa. Bien que mes lectures de Jean-Baptiste Poquelin (ouais, je me la pète un peu) remontent à loin, j'ai bien retrouvé l'ambiance de ces pièces.
Ceci dit, j'ai trouvé dommage de ne pas avoir une nouvelle avec une intrigue originale (nouvelle quoi). J'ai l'impression que ce texte est plus proche de la fan-fiction.

J'avoue que quand j'ai vu les vers de la nouvelle le double destin du Taquin de Raphaël Albert, j'ai eu très peur… de la poésie… Ce n'est pas du tout mon kiff…
Mais très vite, j'ai accroché à cette versification très humoristique. L'histoire est d'une délicatesse de troll ! J'ai adoré ! Et ça rime !

J'avoue ne pas trop savoir quoi penser du texte de Sophie Jomain, Les yeux du troll. Il y a des choses très tendres et très poétiques dans cette histoire de vieux trolls aveugles. L'ensemble est touchant. Ceci dit, pourquoi un troll ? le personnage principal aurait très bien être un elfe ou un humain qu'il n'y aurait pas eu de différence. Je n'ai donc pas trouvé que l'élément troll avait un réel intérêt… Dommage, car le texte aurait probablement été plus beau si le troll avait été humain…

Adrien Tomas, avec Trolls, Licornes et Bolognaise, sort un peu du lot avec une nouvelle d'urban fantasy. Ce genre n'est vraiment dans les habitudes, mais je me suis laissé prendre par le caractère « doux et délicat » de l'héroïne. Hélas, je pense que ce texte aurait mérité d'être un poil plus long. La résolution du meurtre est trop rapide pour être apprécié comme il se doit. Dommage… J'aimerai bien retrouver Tia dans une autre aventure… Mais sans histoire de fesses… Non, je sais, je suis chiante, mais rien que l'évocation des aventures passées de Tia m'a donné des boutons…

Comme aurait dit l'un de mes profs d'archéo avec un vrai faux accent italien : Sylvie Miller, Philippe Ward, ma je vous aime ! Dans la tête de Georg Trollevitch m'a fait poilé du début à la fin ! J'étais super triste en apprenant que cette nouvelle n'était pas une nouvelle mettant en scène Lasser, détective des Dieux (vivement le tome 4). Mais il n'a fallu que quelques lignes pour oublier ma déception.
Ceci dit, je ne sais pas si tout le monde pourra comprendre les références.

Si la première nouvelle de l'anthologie m'a beaucoup déçu, les autres textes – très différents les uns des autres – sont sympathiques et le livre se termine en apothéose avec la superbe nouvelle du duo Miller/Ward. Mais malgré cela, l'ensemble apparait comme moyen.
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