A(ni)mal

Ce roman destiné aux adolescents et YA peut être destiné à un très large public. Je n'ai pas ressenti ce côté « jeunesse » et cela a été une lecture très enrichissante.

Miran, 15 ans, fuit son pays en guerre, soumis à un régime totalitaire. C'est sa mère qui l'oblige à tout quitter, pour une vie meilleure. Il va devenir clandestin du jour au lendemain, n'être personne, apprendre à survivre, supporter les humiliations sans se révolter, oublier les siens, prendre la mer, endurer l'impensable, ne plus distinguer le supportable de l'insupportable.

Et puis enfin la terre. Vivre – à nouveau
Mais en Europe les migrants ne sont pas désirés. Fuir encore, se cacher, pour ne pas être emmuré.
Les gens ont peur, comme si la misère et la guerre étaient contagieuses.

Sur son chemin il va rencontrer Angela.
Ressentir – encore
Et accepter le don, savoir recevoir
Faire confiance – petit à petit
Partir encore, pour gagner Paris.
Garder espoir – toujours
Vers la fin du voyage
Et de nouveau trouver l'amour.

C'est une fiction dure et touchante que nous livre ici Cécile Alix, pleine d'humanité mais aussi de souffrance et de violence, qui nous rappelle que ça existe là, tout près de nous…

L'histoire est très prenante, émouvante et se termine par une surprise de taille !

Merci à Netgalley et aux éditions Slalom pour cette magnifique lecture.
Un jeune garçon sans nom dont sa mère rase le crâne et qu'elle décrète homme avant de le jeter sur les routes avec toutes ses économies, l'injoignant de l'oublier et d'oublier qui il est. C'est ainsi que débute ce roman, brutalement, et c'est aussi ainsi qu'il continue, car la vie n'est pas tendre pour les candidats à l'exil qui cherchent à rejoindre un autre pays en dehors de la voie légale.
Je dirais qu'il n'est pas avant 13 ans car le propos est forcément dur au vu du sujet, l'autrice ne cache rien des difficultés rencontrées par les migrants. Pour autant le texte est très poétique, très beau, malgré les horreurs traversées par le héros et l'inhumanité qu'il expérimente. Lui et ses compagnons sont traitées comme des bêtes et même pires que des bêtes par d'autres humains et c'est forcément révoltant. Mais il y a ça et là des traces d'une belle humanité, des gens qui résistent pour garder leur dignité ou la rendre à ceux qui semblent l'avoir perdue. L'autrice est forte, très forte. Je n'ai compris que dans les dernières pages, peu avant la révélation, qui était cet ado. Et après on se dit comment n'ai-je pas compris avant, c'était tellement évident ! En tous cas le récit est magnifique, toujours nécessaire et se termine sur une belle note d'espoir et de douceur.

Miran se prépare au grand départ. Dans son pays, à feu et à sang, il n'est plus en sécurité. Alors sa mère paie des passeurs pour rejoindre l'Europe, synonyme de liberté. Commence alors un voyage éprouvant pour l'adolescent. Peur, colère, mille dangers ponctuent son quotidien. Roman coup de point à lire comme un témoignage de migrants qui tentent de trouver une vie meilleure dans nos pays riches. Un livre qui doit être lu par tous pour son sujet mais également pour la poésie qui teinte ce texte.

Chaque fois que je parle de ce bouquin, j'ai la gorge qui se serre, et les yeux qui s'embuent. L'histoire de Miran, c'est aussi l'histoire de millions d'autres jeunes gens, parents, enfants, qui tentent de fuir la terreur, la mort et l'humiliation. Pas pour trouver le bonheur, on est bien loin de ces considérations, mais pour trouver un semblant de paix, dormir sans se réveiller sur les cadavres de ceux qui se sont battus pour la liberté ou la justice, et ne pas avoir à s'excuser d'exister. le lecteur est Miran. Avec lui, il se cache et s'entasse dans des camions citernes pour traverser un désert brûlant. Il survit à la mer déchaînée dans un esquif digne du Radeau de la Méduse. Puis il est tour à tour dénoncé, accueilli, soigné, rejeté.

La lecture de ce roman te fait comprendre. Elle est pour tous les Miran du monde, qui luttent pour redevenir simplement humains, eux qui ne souhaitent qu'être suffisamment invisibles pour survivre. Qui ont cédé leur dignité pour gagner le droit d'exister. Loin d'être misérabiliste et tire-larmes, ce roman est plein d'espoir, de compassion, de résilience (puisque c'est le terme à la mode), c'est une ode à la liberté et au partage, et un regard chargé d'espoir vers demain. C'est un texte que je conseille à absolument tous, ados et adultes, qui souhaitent s'ouvrir à la question de l'émigration (et oui, je le pose dans ce sens-là, du côté de ceux qui fuient). Chapeau bas à Cécile Alix pour ce sans-faute.

Une couverture qui dit tout : éviter les bombes des raids aériens de ces pays en guerre constante, traverser le désert en marchant sous un soleil de plomb et sans ressources, affronter la mer à bord d'une barque rafistolée, se cacher enfin pour ne pas se faire prendre et retourner à la case départ.
Le récit d'un migrant vers l'espoir d'un avenir meilleur en Europe. On ne connait pas son vrai prénom, on ne sait pas exactement d'où il vient. On sait seulement qu'il a 15 ans et qu'il doit devenir un homme avant l'heure. Il pourrait être n'importe qui et c'est ce qui le rend si humain et rend l'histoire si émouvante. Avec une fin inattendue, surprenante et belle.
L'autrice couche des mots sur le papier comme on parlerait ou comme on balancerait des idées dans un journal. La plume est directe et brute, poétique et descriptive aussi. On ressent la peur et le désespoir, bien souvent, mais la bienveillance et l'espoir aussi, parfois. Un tableau qui dépeint une facette du monde qu'on ne connait pas et qu'on refuse de voir.

Miran a 15 ans et doit quitter son pays en guerre. « Sois un homme », lui dit sa mère, alors Miran s'efforce de devenir un homme. Un homme qui survit aux violences du réseau de passeurs qui fait des candidat.e.s à la Méditerranée des moins-que-rien, qui les affame, qui les maltraite. Miran y survit, survit également à la traversée sur le petit bateau qu'il faut écoper, arrive en Italie puis en France et trouve sa place grâce aux personnes généreuses rencontrées sur le chemin.

La première partie est terriblement dure, les violences sont sans fard. Malgré tout, l'autrice a réussi à y installer une certaine poésie qui la rend supportable. Heureusement, les deux parties suivantes, même si elles restent très émouvantes, sont plus faciles à lire.
J'ai deviné le secret de Miran assez rapidement et cela a rendu ma lecture encore plus bouleversante, puisqu'elle m'a permis de m'identifier encore plus à son personnage et rend certaines scènes pleines de sens.

C'est un roman sur la guerre et les réfugié.e.s à destination des ados, mais des adultes peuvent également tout à fait apprécier cette lecture à la fois bouleversante, poétique et pleine d'espoirs.
J'avais une boule dans la gorge et les larmes aux yeux tout au long de ma lecture, ce sont des signes qui ne trompent pas !

Chère Cécile Alix
Je vous envoie cette lettre pour vous donner mon avis sur votre roman : a(ni)mal
J'ai adoré votre roman car il nous fait prendre conscience de toutes les souffrances et des malheurs qu'un enfant de 15 ans est prêt à endurer pour avoir ne serait-ce qu'une infime sensation de liberté. Car ce qui pour nous est normal peut être extraordinaire et inimaginable, comme l'a démontré « Miran » qui lors de son arrivée en France fut totalement choqué et ravi que les femmes puissent montrer leurs jambes.
A travers votre roman, j'ai également pu voir les petites choses du quotidien se transformer en véritable parcours du combattant car dans le pays où vivait « Miran » le simple fait d'aller à l'école signifie mettre sa vie en jeu. En effet, il n'était pas rare de voir des missiles tomber à quelques mètres de l'école. Dans ce pays, les gens ne se réveillent pas avec le doux chant des oiseaux mais avec l'affreuse mélodie que provoque les coups de feu incessants, le bruit des missiles s'écrasant à quelques pâtés de maison et sans oublier les hurlements des femmes devenues veuves en une fraction de seconde et ceux des enfants devenus orphelins en un clignement d'oeil.
J‘ai beaucoup aimé le vieux, Angela et le couple de Jeannot et Lucie car même si l'entièreté de vos personnages est attachant - mis à part Admed et ses chauffards que je déteste plus que tout - c'est grâce à eux que malgré la peur, le désespoir, la colère et la rage que ressent « Miran », il continue d'avancer et de garder la tête haute. Grâce à ce fil d'espoir qu'ils ont crée, « Miran » sera guidé vers la vie dont il a tant rêvé.
Pour finir j'aimerais vous dire que votre roman a(ni)mal apportera à tous vos lecteurs une belle leçon de courage et de résilience.
J'espère que vos prochains livres me marqueront autant que votre roman a(ni)mal.
Sincèrement !
Proyart Chloé









a(ni)mal, un livre émouvant

Après avoir échappé à une attaque terroriste, la mère de Miran rase sa tête, lui donne de l'argent et lui donne l'ordre de ne jamais dévoiler son vrai nom, son pays d'origine et surtout de ne jamais revenir. Voici comment commence l'aventure de Miran quinze ans dans le livre a(ni)mal . C'est un livre écrit par Cécile ALIX, sorti le 3 février 2022 aux édition Slalom. Cécile ALIX est née en 1972 c'est une autrice pour la jeunesse et une conférencière. Elle écrit des albums, des contes, des romans, des pièces de théâtre et des BD pour la jeunesse. le livre a été très apprécié par les lecteurs, il a obtenu la note de 4,55 /5 sur le site babelio, ce qui est une excellente note !
le livre a(ni)mal de Cécile ALIX aborde le sujet des migrants. L'histoire est remplie de surprises, d'aventures et de moments touchants qui vous font réfléchir sur la beauté de la différence. Les personnages sont attachants et l'écriture de l'autrice vous transportera directement dans l'histoire. C'est un roman que vous ne voudrez pas lâcher une fois que vous commencerez votre lecture !
J'ai énormément aimé ce roman car l'histoire est touchante et évoque un sujet peu traité. Alors que c'est important d'en parler, car oui les migrants existent et ils sont bien là ! Et dans le livre, j'ai aimé lire l'aventure du personnage principal. Lorsque je lisais le roman, j'avais toujours l'impression d'être avec lui et de vivre ses moments les plus tristes comme les plus joyeux. Dans l'oeuvre il y a énormément de passages touchants comme par exemple lorsque le personnage craque, lorsqu'il atteint enfin son objectif, lorsqu'il décrit tous les membres de sa famille… Il y a tellement d'émotion qu'il m'a fait réfléchir sur ce qui fait que nous sommes tous uniques. de plus, l'autrice utilise un style d'écriture fluide qui ajoute une dimension supplémentaire à l'histoire ce qui nous donne envie de toujours savoir la suite.
Enfin a(ni)mal est un roman qui ne vous laissera pas indifférent car l'histoire est touchante et les personnages sont très attachants. Vous serez embarqué dans une aventure pleine de surprises et de moments forts. Ce livre vous fera réfléchir sur plein de thèmes différents, comme l'amitié ou la persévérance. Alors n'hésitez pas une seconde et plongez dans cette magnifique histoire ! Vous ne le regretterez pas !

Forgez Lauréline

Quand j'ai vu la couverture de ce roman, cela m'a tout de suite inspirée!
Et le parcours de ce migrant m'a profondément émue. Il surmonte les épreuves sans jamais baisser les bras.
On dirait que c'est écrit comme de la poésie. Et il y a de l'espoir.

Mina, 6e

Ce livre parle d'un jeune homme de 15 ans d'ou son pays est en guerre. Il a été obligé de devenir un homme car le jeune garçon va se retrouver à faire des mois et des mois de trajet sans vraiment boire ni manger. Si-il fait ceci c'est pour échapper à son pays et Miran, ce jeune homme va apprendre que sa mère va se faire tuée en son absence. Chaque jours il y a beaucoup de mort suite au trajet mais lui survit. Il est heureux d'avoir survécu et d'habiter à Paris. Je vous conseil ce livre car il est génial et l'auteur Cécile Alix raconte super bien cette histoire.

J'ai été épatée par la puissance de cette histoire, du courage de ce jeune garçon de 15 ans qui se retrouve à fuir son pays, et perdre par la même occasion son identité. Je ne pensais pas que ce livre me marquerait autant mais la simplicité des mots est suffisante au vu de la richesse du message transmis. C'est un livre qui, selon moi, devrait être lu par tous les jeunes de 12/14 ans pour comprendre, simplement, ce que vivent des jeunes du même âge.