Finalement je ne sais pas si c'est une bonne ou une mauvaise idée d'avoir découvert
Nina Allan avec "
Complications". Une bonne, tant ce livre m'a séduit, je l'ai même offert à deux reprises. Une mauvaise, parce que je continue de chercher dans ses autres écrits la richesse de ce livre, et je continue d'être déçu. "
Le créateur de poupées" ne fait pas exception. Les nouvelles intégrées dans le corps du livre, que j'imagine être des mises en abîme, des sortes de réalité parallèle, sont intrigantes - la dernière étant une exception encore décevante. Mais, globalement, quel ennui... Il me tardait de terminer, j'imaginais qu'avant la fin allait arriver la rédemption, la révélation, d'une certaine manière c'est un peu ça, mais tant de mots auparavant... "Much ado about nothing" -bon, "nothing", je suis méchant, mais il y a tellement de livres à lire que les jours passés avec celui-ci me semblent, quand même, de trop.
Après les déceptions de "
la fracture", "
la course", "
spin" (oui je m'accroche), je pense que je vais arrêter de lire autre chose de
Nina Allan. Je reste fasciné par la... fascination que ces titres provoquent. Visiblement je passe à côté de tant de richesses...