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Citations sur Soit dit en passant (50)

La pop music du moment, c'était Cole Porter, Rodgers & Hart, Irving Berlin, Jerome Kern, George Gershwin, Benny Goodman, Billie Holiday, Artie Shaw, Tommy Dorsey... Et je me laissais inonder par cette si belle musique et ces films merveilleux... C'était si exaltant d'entrer au Midwood le samedi matin quand la salle était encore illuminée et qu'une petite foule se pressait pour acheter des confiseries et faisait la queue tandis qu'on passait un disque pour calmer les spectateurs avant que les lumières baissent. (...) Les abat-jour étaient rouges, les appliques en cuivre doré, les moquettes cramoisies... enfin le noir se faisait, les rideaux s'ouvraient et l'écran d'argent s'éclairait pour laisser apparaître un logo qui faisait saliver le coeur (si on me pardonne ce mélange de métaphores), en un réflexe pavlovien de plaisir anticipé. Je les ai tous vus : chaque comédie, chaque western, chaque histoire d'amour, chaque aventure de pirates, chaque film de guerre.
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J’ai donc suivi de nombreuses années de traitement et je conclus que oui, ça m’a aidé, mais pas autant que je l’aurais voulu, et surtout pas comme je l’avais imaginé. Sur les questions les plus profondes, je n’ai absolument pas avancé ; les peurs, les conflits et les faiblesses.
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On m'a parfois reproché au fil des ans de ne pas utiliser d'acteurs afro-américains dans mes films. Je pense en effet que si les mesures de discrimination positive peuvent être une bonne solution dans beaucoup de cas, l'idée ne fonctionne pas quand il s'agit de casting. Je choisis toujours l'acteur qui correspond le mieux au rôle dans mon imagination. En matière de "race", j'ai toujours entretenu des idées typiquement progressistes et parfois même franchement de gauche (...). En tout cas quand il s'agit de casting, je ne suis aucune ligne politique, je m'en tiens à ce qui me semble le plus artistiquement correct.
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Ah, Woody... Quel plaisir de te retrouver ! Sais-tu que de toutes les personnes que je n'ai jamais rencontrées (et ça fait quelques milliards d'individus), tu es celui qui a eu le plus d'influence sur ma vie, sur ce que je suis ?

Merci, merci, merci...

Pour Alice, Hannah et Annie...

Alors une autobio, chouette !

Quelques saillies drolatiques caractéristiques et jouissives plus tard, je n'ai rien appris. Ou pas vraiment. Quelques lignes de commentaires sur chaque film, pas plus. Et de longs longs passages sur tes problèmes avec Mia Farrow, avec la justice... dont je me fiche pas mal. Ça n'a pas dû être drôle, même sans doute un enfer à vivre, mais c'est l'artiste qui m'intéresse... pas le justiciable.

Bon, ça m'a fait plaisir quand même.

Et encore merci.
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Sûr de ne plus jamais devoir m'imposer mes propres spaghettis aux boulettes de viande, un plat aussi digeste que de la colle à bois, mon premier réflexe fut de demander à mon assistante de téléphoner à Julia Child, la célèbre présentatrice d'émissions culinaires à la télé, et de lui dire que M. Woody Allen voulait une lettre de recommandation pour contacter un grand professeur de gastronomie. Des cours privés, bien entendu. Mme Child, que je n'avais jamais rencontrée, fut assez aimable de ne pas transférer ma demande au FBI et me rendit le service de me conseiller une personne merveilleuse, Lydie Marshall. Rendez-vous fut pris, et Mme Marshall se présenta chez moi. Elle examina mes marmites et mes casseroles, ma cuisinière, le long tablier blanc et la toque que j'avais poliment retirée pour la saluer et, sentant qu'elle avait déniché le pigeon idéal, elle appela son comptable pour lui dire qu'il pouvait verser le premier acompte sur le manteau de zibeline dont elle rêvait.
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Ce qui rend un film amusant à faire, c'est précisément de le faire: l'acte créateur. Les applaudissements ne valent pas tripette. Même quand on est encensé, ça n'empêche ni l'arthrite ni le zona.
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En tout cas, l'intelligence de ma mère ne passait pas par la culture, si bien que ni elle ni mon père, qui pour toute formation intellectuelle s'était concentré sur le base-ball, la belote ou les films de Hopalong Cassidy, ne m'amenèrent jamais - pas une seule fois - à un spectacle ou dans un musée. Je dus attendre mes dix-sept ans pour voir ma première pièce à Broadway et je découvris la peinture tout seul, quand je séchais les cours parce que j'avais besoin d'un endroit bien chaud où me planquer et que les musées étaient soit gratuits, soit bon marché.
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Quoi de neuf Pussycat? a fait un tabac, mais ça n'a pas atténué ma honte d'avoir écrit ce film. Et pourtant, un film comme Stardust Memories, plutôt mal reçu, m'a procuré le fort sentiment d'avoir accompli quelque chose. Tout ce que je veux dire par là, c'est qu'on ne s'amuse vraiment que dans le travail. Tout le reste n'est que fadaises et balivernes, au choix. Je crois que moi, je préfère balivernes.
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Être obsédé par soi-même est un dangereux gaspillage de temps.
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J'aime faire des films, mais si j'arrêtais d'en tourner, ça ne me dérangerait pas. Je peux me contenter d'écrire des pièces de théâtre. Si personne ne veux les mettre en scène, je peux me contenter d'écrire des livres. Si personne ne veut les publier, je peux me contenter d'écrire pour moi-même(...)
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