Les mondes électriques, tome 1 : Louise

Bande dessinée jeunesse qui reprend un classique : l'attaque des adultes transformés en zombies. Rien de bien original de nos jours...
L'ensemble des situations de détresse décrites est classique : on ouvre la porte aux zombies en pensant bien faire, on se sacrifie pour permettre aux héros de s'en sortir, on se croise et se manque à un cheveu (à cet âge, il en reste)...
L'originalité : la présence de "choses" qui semblent zombifier les adultes à la place du classique virus. "Chose" qui est suggérée dès la page 7 avant un retour en arrière "quelques heures plus tôt".
Le graphisme est agréable, l'ensemble se laisse lire sans problème, c'est un album jeunesse de détente.

Pas simple cette rentrée d'école pour ces deux jeunes frères et soeurs.
Alors en plus quand le mal frappe dès la première matinée, coup dur !
Pas mal du tout, pour une littérature jeunesse, je me dois de préciser.
Pour ma part une légère déception, tout va trop vite. D'un coup de tonnerre, les adultes semblent être convertis en meurtriers-zombies, mais pas tous ! En cela réside la subtilité. A voir, à découvrir dans la suite de cette série horrifique, en trois tomes.

Une jeune fille et son petit frère doivent débarquer dans une nouvelle école à cause de la maladie de leur mère.
Leur premier jour d'école ne se passe pas forcément de la meilleure des manières, surtout au moment où les adultes sont pris de folie et agressent les enfants…
L'idée est plutôt séduisante. Les enfants sont laissés à eux-mêmes face à la folie des adultes et ces étranges monstres ailés. le récit ne s'embarrasse pas avec une introduction de présentation trop longue et on entre très vite dans le coeur de l'histoire. Un récit donc très énergique, avec une intrigue passionnante.
Le ton est clairement au récit horrifique mais le sujet est compliqué à développer dans les BD jeunesse. On sent que l'auteur est coincé entre le souhait de basculer dans l'horreur (notamment avec la « mort (?) » d'un enfant) et de rester dans le récit jeunesse (et donc les facilités scénaristiques, l'atténuation de l'horreur et de la violence).
Malheureusement c'est la seconde solution qui est choisi par Christophe Alliel, ce qui donne une fin d'histoire trop peu réaliste, mielleuse, naïve, enfin trop simpliste.
Malgré la déception de la dernière partie, ce premier album est plutôt réussi avec des personnages intéressants et une intrigue originale. En espérant que le second tome confirme les bonnes impressions du premier album et gomme cette fin un peu trop facile.

J'ai l'impression d'avoir lu cette histoire dix-mille fois : les adultes deviennent des zombies et attaquent tous les enfants qui tentent de leur échapper. le dessin n'est pas transcendant, assez peu de personnalité, réaliste, très classique, avec des petites filles de 12 ans qui ont des têtes de femmes de 25 ans. Pas original du tout, pas spécialement beau, le rythme et la tension sauvent les meubles, mais je ne lirai sans doute pas la suite. Game Over.

Il s'agit du premier tome d'une trilogie (le tome 2 est prévu en 2023 et le 3 en en 2024) et pour le coup, cela se sent un peu.

L'auteur plante le décor de son histoire, la situation de base, les personnages mais on reste un peu sur notre faim concernant le fond.
Les choses vont vite, y compris dans les réflexions des personnages mais avec des adultes zombies aux trousses, les protagonistes doivent rapidement passer à l'action). Les personnages n'évitent pas certains clichés (le prof qui prend en grippe la nouvelle, la bande d'ados qui veut imposer sa loi) et les changements de comportements sont parfois radicaux (quand une ennemie devient une alliée en quelques instants).

Niveau graphisme, cette BD est très agréable, on perçoit bien les mouvements et les choix de couleurs rendent le dessin lisible même dans les univers sombres (ce qui est important dans un monde où il n'y a plus d'électricité).

Une série à lire à partir de 10 ans. A suivre, pour voir dans quelle direction l'auteur veut emmener son histoire.