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Françoise Jaouën (Traducteur)
EAN : 9782917559123
343 pages
Editions Baker Street (14/05/2010)
3.4/5   5 notes
Résumé :
Dans le Londres de l'après-guerre, l'excentrique famille Palinode s'accroche aux faux-semblants d'une époque révolue. C'est un univers en transition, voire en déliquescence, où le doute s'insinue quand deux membres de la famille décèdent dans des circonstances troubles. Sollicité pour son savoir-faire incomparable, Albert Campion mène l'enquête et découvre la surprenante vie nocturne du quartier ainsi que les personnalités étranges de ses résidents. Ses recherches l... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Injustement méconnue de ce côté de la Manche, Margery Allingham fut pourtant considérée dès les années 30, époque où elle commença « à officier », comme l'un des auteurs phares du roman policier britannique.
A tel point que la célèbre Agatha dut partager avec elle son fameux titre de « Reine du crime », ce qui n'est pas peu dire…
J'aime à penser que dans une autre vie, éternelle celle-là (les personnages ne survivent-ils pas bien souvent à leur créateur ?) , Poirot et Miss Marple durent et rencontrent peut-être toujours à l'occasion, dans leur monde éthéré de papier, le jeune héros longiligne de Margery, j'ai nommé le charmant Albert Campion, héros récurent de l'oeuvre de la romancière et tout aussi doué que ses deux alter égos précités…

Cercueils et Cie, publié pour la première fois en 1949, est l'un des rares romans de Margery Allingham a n'avoir encore jamais été traduit en français… Pourquoi ? Mystère… Et Albert n'est plus là pour résoudre cette énigme… Enfin, j'ai peut-être ma petite idée - pourquoi pas un coup tordu de Poirot, une basse vengeance pour se débarrasser de son coriace adversaire tout du moins dans le coeur des français qui commençaient forcément à l'excéder (souvenez-vous, les anglais le prenaient toujours pour un "petit détective français", lui, si belge et fier de l'être...)

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Quel est le meurtre ?
Qui sont les personnages ? Et il y en a beaucoup !
Certains, dont le détective (?), ont des liens de parenté, lesquels ?
J'ai eu l'impression qu'il manquait un chapitre au récit.
Certaines scènes ont l'air de tomber comme un cheveu dans la soupe.
Un départ tellement confus, une avancée dans le brouillard et sans rien comprendre m'ont agacé au plus haut point.
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
«Un jour, je suis tombé sur un macchabée là, au fond, derrière la voûte, annonça Stanislas Oates en s'arrêtant devant la vitrine du magasin. Ça m'est resté, parce que, quand je me suis baissé, il a soudain levé les bras et j'ai senti ses mains froides serrer mon cou ; mais le coeur n'y était pas, heureusement. Il était à bout de course et il est mort pendant que j'essayais de me dégager. Mais ça m'a fichu un coup tout de même. J'étais inspecteur de seconde classe à l'époque.»
Il se détourna de la devanture et reprit sa marche glissante sur le trottoir encombré, son imperméable noirâtre moucheté de gris se gonflant derrière lui comme une toge académique.
Sa nomination à la tête de Scotland Yard dix-huit mois auparavant n'avait guère affecté son apparence. Tenue toujours aussi négligée, silhouette perpétuellement voûtée s'épaississant soudain à la taille, et un visage gris au nez anguleux qui avait gardé son air triste et réfléchi sous son feutre noir.
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Sa petite silhouette ramassée s’ornait d’un assortiment de vêtements de longueur diverse, et ses jambes croisées révélaient un fouillis de liserés multicolores tombant en festons sur des bas en accordéon. Vue de loin, sa chaussure paraissait remplie d’herbe. On en voyait jaillir de toutes les ouvertures, y compris celle située à l’extrémité. Malgré la chaleur du plein soleil, elle portait sur les épaules quelque chose qui eût pu être jadis de la fourrure ; elle leur tournait le dos, mais Campion aperçut des mèches mutines s’échappant des plis jaunissants d’une vieille voilette de voyage boutonnée sur dessus. Elle l’avait posée sur un morceau de carton grossièrement déchirée placé sur le haut du crâne, ce qui lui donnait un air excentrique, voire pitoyable, rappelant l’allure qu’ont parfois les petites filles déguisées.
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Arrivé au sommet de la butte, l’homme mince ralentit l’allure et se retourna. Derrière lui, la scène s’étala en radieuse miniature, comme emprisonnée dans le globe en verre d’un presse-papiers. La pelouse scintillante, la ligne droite de l’allée et, au-delà, rétrécie à la taille d’une poupée, la silhouette chiffonnée à tête de champignon, énigme brouillée sur le banc sombre.
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Un grand échalas osseux vêtu d’un de ces pulls rétrécis qui lui donne l’air d’un lapin écorché.
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Elle trouve qu’ils sortent de l’ordinaire et qu’ils ont de la classe… c’est un peu comme si elle élevait des kangourous
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