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Takezo, lycéen, se retrouve seul à la tête du club de koto, suite au départ des autres membres partis à l'université. Takezo est bien décidé à relancer le club mais le premier problème qu'il rencontre est la présence d'élèves peu scrupuleux qui ont pris possession du local. Moqué et intimidé, Takezo récupère ce local grâce à l'intervention de Chika Kudo, un élève à la très mauvaise réputation, qui a eu des démêlés avec la police. Ce dernier met les voyous dehors. Son objectif ? Devenir membre du club de koto, à la plus grande surprise de Takezo.

Place à la musique dans ce shonen qui met en avant un instrument traditionnel du Japon, le koto. Takezo et Kudo, les deux personnages masculins principaux, vont tout mettre en oeuvre pour relancer le club mais pas avec les mêmes moyens. de personnalités très différentes, leur relation est très compliquée au début. Ils vont pourtant s'entendre autour de la préservation de cet art musical, réputé féminin au Japon. L'arrivée d'Hôzuki, l'héritière très prétentieuse d'une grande famille de maîtres de koto, ne va pas arranger les choses. Entre elle et Kudo, cela fait des étincelles.
"Sounds of life" est un shonen qui nous présente donc des personnages très différents les uns des autres mais qui vont s'entendre autour de leur passion commune. L'accent est mis sur l'amitié, la solidarité, le respect des autres. Surtout, l'auteure nous fait découvrir un instrument original, le koto, qu'elle pratique elle-même depuis l'âge de trois ans. Elle connaît donc bien le sujet. Enfin, graphisme et scénario se marient bien, l'ensemble donnant un shonen original, souvent drôle et touchant, agréable à suivre.
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C'est totalement par hasard que je me suis tournée vers ce manga. Il était joliment agencé dans le rayon nouveauté de ma médiathèque, je n'ai pas su résister !

• Et j'ai bien fait car j'ai grandement apprécié, et c'est vraiment au fil des pages que j'ai appris à aimer cette histoire type tranche de vie lycéenne, dans un club de koto. le koto, kézako ? Si vous êtes des noobs* comme moi je l'étais, il s'agit d'un instrument traditionnel japonais. Dans ''Sounds of life'' on fait la rencontre de plusieurs adolescents tous différents les uns des autres, auxquels il est facile de s'attacher (en tout cas, me concernant). Il y a certes quelques clichés, on retrouve du harcèlement scolaire ainsi que de la violence - attention à vos sensibilités - et on en apprends un peu plus sur le koto. le manga est assez dense à lire comparé à d'autres, les illustrations ressemblent à ce qu'on peut trouver dans certains shojos avec, selon moi, quelques maladresses, ce qui n'empêche pas pour autant d'enchaîner les pages.

• La fin donne envie de poursuivre et je me félicite d'avoir emprunté le tome 2. Vous l'aurez compris, j'ai passé un bon moment de lecture totalement inattendu puisque j'en attendais strictement rien, et ce qui est certain : c'est que j'adore la maison d'édition Akata ! Je suis loin d'avoir lu tous leurs titres, certains même ne m'intéressent pas mais pour ce que j'ai découvert de leur catalogue, je ne suis pas déçue. :-)

(*Noob = débutant)
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A la vue de ce titre à sa sortie, je m'étais dit qu'il avait l'air super et c'est totalement par hasard que je le retrouve dans les étagères d'une amie qui me confirme évidemment ce ressenti. "Prends-les, tu verras, c'est génial". On a quasiment les mêmes goûts donc il y a forcément peu de risques à ce que je me prenne un mur ! En effet, j'ai beaucoup aimé ce premier tome frais, dynamique et explosif. Takezo est tout seul à la tête de son club de koto : petite binocle, l'air hésitant et premier de la classe, il se fait plus marcher sur les pieds qu'il n'impose avec son instrument en plus d'être surnommé "la princesse". Pour maintenir ce club en vie, (comme d'hab) il faut au moins 5 élèves inscrits. Un club qui va être composé de racailles, de grandes gueules. Cela va être des rencontres hauts en couleurs et en un seul tome, cela m'a conquise. Chika, la racaille, en est pour beaucoup grâce à son caractère maladroit, fonceur mais dont les actions sont réalisés avec coeur et tendresse. Les personnages bivalents bien conçus, j'adore ! Pour la première fois, je retarde mon saut sur le tome 2 car je veux conserver cette bonne vibe et espérer que cela se poursuit !
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L'an passé, Akata, petit éditeur depuis des années, s'est rapproché d'un mastodonte du marché : Albin Michel, grâce aux éditions Leduc avec qui ils travaillent en sinergie. Qu'est-ce que ça change pour eux ? Cela leur ouvre la porte et leur offre les moyens de sortir des séries emblématiques au Japon, comme ce sera le cas bientôt avec le Clan Poe de Moto Hagio, mais aussi des séries fleuves avec adaptation animée à succès, comme c'est le cas ici pour Sounds of Life.

Série toujours en cours au Japon, celle-ci y compte déjà près de 30 tomes là-bas. Chez nous, l'éditeur français propose d'emblée ses 2 premiers tomes pour la lancer, puis un tome chaque mois pendant quelques temps afin de bien cimenter le lancement. Une riche idée, permise, je pense, grâce aux nouveaux moyens de l'éditeur et on en est les premiers à en bénéficier pour découvrir ce shonen musical vraiment prometteur.

Quelle promesse ai-je trouvée ici ? Celle d'un groupe de lycéens un peu bancal qui va se réunir autour d'une passion commune : le koto, ou plutôt autour d'un but commun sauver le club de leur lycée. Est-ce vraiment le koto qui va les cimenter ? Oui, mais c'est surtout un prétexte pour mettre en scène des lycéens avec leurs propres galères qui dans la relation qu'ils vont tisser grâce à ce biais vont faire naître une belle amitié. Et j'adore ce genre d'histoire justement !

J'ai donc pris un grand plaisir, dans ce premier tome particulièrement efficace, où Amu, avec une esthétique très shojoisante (normal pour une autrice venant de ce milieu avant d'arriver au shonen), nous emmène à la découverte de ces lycéens haut en couleur. Il y a Chika, le gars tout feu tout flamme aux allures de délinquants dont tout le monde a peur mais qui cherche à se racheter une conduite en apprenant à jouer du koto car son grand-père était luthier. Je suis totalement tombée sous le charme de ce héros au grand coeur qui s'emballe un peu trop facilement et dont le meilleur ami, Tetsuki, est souvent là pour lui filer un coup de main à sa façon. La façon de l'autrice d'aborder avec lui les loubards pour montrer leur grand coeur derrière est super efficace et marche à fond sur moi, les séquences émotions m'arrachant presque à chaque fois une petite larme. Il y a Takezo, dit "la princesse", dernier membre du club qui tente de le faire revivre mais qui se fait marcher sur les pieds par à peu près tout le monde, cependant sa passion est intacte et il lutte pour s'affirmer. Ils sont rejoint ensuite par une vraie princesse, Hozuki, qui vient d'une grande famille de musiciens mais qui est une peste sous son jolie visage. Elle va leur en faire baver. Enfin, comme il faut maintenir le club à flot, ils acceptent les trois amis foufou de Chika : Kota, Saneyasu et Michitaka, qui sont un peu le cliché du trio suivant le héros charismatique.

Le titre fonctionne à merveille car l'autrice sait mettre en scène et profiter de cette synergie entre des personnages venant d'horizons très différents pour monter un club. Cela rappelle un peu les premiers temps de titres que Chihayafuru, I'll ou Haikyu, où il suffit d'un héros ou une héroïne pleine de passion pour motiver les autres et les entraîner. C'est donc un grand classique mais mis en scène efficacement ici, sous un trait beau et fin, plein de promesses où déjà dès les premières notes jouées par la virtuose Hozuki, on sent tout le potentiel de ces futurs moments musicaux. Mais le talent de l'autrice est de situer cela dans un lycée où la question de la réputation est centrale. Elle apporte ainsi une profondeur supplémentaire à son oeuvre avec le rôle que les adultes vont y jouer. D'habitude on ne voit que les ados mais là les adultes ont leur place aussi, du grand-père qui redonne un cadre, aux luthiers qui accompagnent, en passant par le directeur, soutien de l'ombre et le directeur adjoint, sorte de pourriture qui au contraire veut tout gâcher. Cela promet de belles tensions narratives.

En surfant sur cette vague des titres "à passion", sportif ou autre, Akata nous offre ici de rencontrer un groupe de jeunes en construction qui vont se fédérer autour d'un art traditionnel que j'ai déjà hâte de voir développer et mis en scène, car ces premières pages sont ultra prometteuses. On y retrouve un beau et doux dessin, de l'humour, de l'émotion, de la profondeur et un joli jeu de faux semblant sur les apparences et les ravages d'une mauvaise réputation. Sounds of Life s'annonce d'emblée passionnant et je vais être contente de pouvoir le suivre à un rythme si rapproché pour commencer.
Lien : https://lesblablasdetachan.w..
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"Sounds of Life", c'est une de mes meilleures découvertes de 2023 !
J'ai ressenti les mêmes choses que lorsque j'ai découvert "Chihayafuru", et je trouve que les deux univers sont assez similaires hormis que l'un se concentre sur le Koto tandis que l'autre sur le Karuta.
Et puis, je suis tellement, tellemeeeeent fan des graphismes ! Les pages couleurs et les couvertures sont justes magnifiques. Et les doubles pages ohalala, parfois on ne voit qu'un personnage en double page, mais les expressions, la posture... superbe !

"Sounds of Life", c'est la découverte d'une multitude de personnages tous plus colorés les uns que les autres, sur fond de vie lycéenne. Ils ont leurs qualités et leurs défauts et c'est ce qui fait qu'on les aime. Ils sont telles les cordes du koto, ils sont uniques et ont chacun un son différent.
Dans ce premier tome, on fait surtout connaissance avec Chika et Takezô (en plus, physiquement, ils ressemblent beaucoup à Taichi et Arata de Chihayafuru xD). Chika est entouré de préjugés et de rumeurs, alors lorsque ce "voyou" souhaite s'inscrire au club de koto, Takezô est assez sceptique... Mais il va aller au delà de ça et va chercher à se forger sa propre opinion. On sent tout de suite ici que Chika sera au centre du groupe et du manga, surtout au vu de son passif assez lourd et de sa relation avec le koto.
Chika et Takezô vont donc présenter le club de Koto lors de la présentation des clubs, et c'est ce qui va amener Satowa Hôzuki, prodige du koto, à s'inscrire au club. Son personnage m'a beaucoup plu et m'a bien fait rire ! Elle est forte et ne se laisse pas marcher sur les pieds. Et ses échanges avec Chika sont tellement drôles (on sent dès le premier tome que ces derniers vont beauuucoup se rappocher par la suite... :D). D'autres personnages suivront, comme les amis de Chika (et Tetsuki aussi, même s'il ne rejoint pas le club) et ce que j'aime beaucoup dans ce manga, c'est que la mangaka prend le temps de développer chacun d'eux.

Il ne manque le son du koto :D (les morceaux joués sont trouvables sur youtube d'ailleurs, ce sont des créations originales faîtes par la soeur et la mère de la mangaka, en voici un exemple : https://www.youtube.com/watch?v=yegQRUhJkuM )
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J'ai eu un petit peu de mal à rentrer dans l'histoire mais j'ai ensuite apprécié l'histoire pleine de surprises, les thèmes profonds et les personnages atypiques. On y découvre un instrument traditionnel japonais, le koto, que je ne connaissais pas.
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Dans ce premier volume de Sounds of Life, nous comprenons qu'il ne faut pas toujours se fier à notre première impression d'une personne. Ce n'est pas parce que les gens disent que cette personne est ainsi qu'elle l'est forcément. Nous découvrons qu'il faut parfois savoir creuser afin de découvrir la véritablement personnalité d'un individu. Bref, qu'est-ce que nous offre le premier tome de Sounds of Life ? On y découvre des dessins très doux ainsi que de l'émotion et de la profondeur. Mais aussi, des personnages dont le développement est déjà bien entamé, de l'humour ainsi que les thématiques des premières impressions et de la réputation.

Sounds of Life est assurément un excellent manga. On sent que la mangaka connaît son sujet. Ne soyez pas effrayé. Si vous ne connaissez rien de l'instrument de musique qu'est le koto, vous le découvrirez bien assez vite durant votre lecture. Je ne pourrais que vous conseiller d'aller voir des vidéos de personnes qui en jouent afin d'en découvrir la complexité. N'oubliez pas que le manga possède une version animée qui pourrait être intéressante pour vous de découvrir afin d'entendre l'instrument.
Lien : https://geekbecois.com/decou..
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"Sounds of Life" a l'originalité de mettre en avant le koto, un instrument japonais traditionnel, dans une série prometteuse, énergique, surprenante, nous faisant passer par une valse émotionnelle. Avec de beaux moments et d'autres sacrément énervants.
Vu que pour ma part je connais l'anime qui m'avait déjà conquise, j'avais très envie de découvrir la série en manga, de me replonger dedans, effectivement c'est comme si je retrouvais de vieux amis, je suis en terrain connu, et petit à petit des éléments me reviennent. Je ne peux d'ailleurs que chaudement vous le recommander si vous en regardez. L'anime est connu sous son nom japonais : "Kono Oto Tomare".
Les éditions Akata frappe fort en proposant ce manga, mais également sortent les deux premiers tomes ensemble pour que les gens puissent se faire une réelle idée. Après, il faut savoir qu'on en est à 27 tomes sortis au Japon, et qu'elle est toujours en cours. La mangaka est AMU, elle a un trait doux, agréable, on se laisse facilement entraîner. Evidemment, elle ne peut pas faire sortir du son du koto de ses pages, mais elle retranscrit bien leurs émotions, et un moment particulièrement magique du tome, où on sent l'effet de l'entendre.
La série se place au lycée, et elle a un sacré jeu sur les apparences, réunissant une sacrée bande qui n'aurait rien à faire ensemble en temps normal, tout le monde n'ayant pas le même niveau de connaissance sur cet instrument spécifique, et encore mois le même caractère, niveau social .... Nous avons entre autre 3 personnages marquants : un jeune homme qui tient à faire vivre le club de koto mais se retrouve aujourd'hui seul, charrié, et harcelé, ça va même assez loin, c'est atroce. Un autre dont la réputation le précède mais qui sous ses airs froid, de bagarreur, cache autre chose, il est souvent avec un très bon ami à lui. Et enfin, une reine du koto, solitaire, qui sait bien se faire voir devant les autres, mais son vrai visage ce n'est pas la même chose.
Le premier tome commence par nous entraîner dans une valse assez folle, à placer les personnage, et ce club particulier. Amu nous le fait plaisir de quelques pages couleurs au début.
Lien : https://lesvoyagesdely.wordp..
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(Tomes 1 & 2)

C'était une bonne idée de sortir simultanément les 2 premiers tomes, car le 2e apporte clairement un charme et un intérêt en plus. Pour ce début de série, il ne faut pas chercher des personnages très innovants ou une amorce d'histoire atypique. On est sûr un groupe aux rôles assez marqués (le délinquant, l'intello, la fille froide et douée, celle plus exubérante, le trio d'amis comique…) et un manga de sport qui s'annonce classique dans son scénario (entraînement, compétition et rebelote). Pour autant, le sujet du manga, le koto, instrument classique japonais, et la sincérité des personnages font que ça marche. Pour moi, en tout cas, j'ai été suffisamment intriguée (à la fois par l'idée de voir les personnages évoluer et se souder et par l'aspect apprentissage et compèt) pour continuer la série.
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C'est toujours compliqué de donner un avis sur le premier tome d'une série. Souvent, c'est une introduction. J'ai sélectionné ce manga pour deux raisons. J'adore la maison d'édition et ses valeurs mais surtout parce qu'il est question de musique traditionnelle. J'espérais apprendre des choses sur le koto, l'instrument dont il est question.

Les graphismes sont assez classiques. Les pages qui m'ont marqué concernent le moment ou un personnage joue du koto. On voit l'impact que la musique peut avoir sur les autres. Ce titre met en avant Takezô, président du club de koto et surtout unique membre. Il manque de confiance en lui et est victime de harcèlement jusqu'à l'arrivée de Chika, un élève à la mauvaise réputation.

On a les bases du shônen : un héros qui manque de confiance en lui, un garçon qui a mauvais caractère et un personnage féminin loin d'être mignon malgré les apparences. À cela ajoutez la musique et ça donne quelque chose loin de ce qu'on imaginerait. Et c'est peut-être là le hic. Je voulais lire un manga parlant musique traditionnel un minimum et pas du tout.

En effet, on ne trouve que deux informations vers la fin sur l'instrument et rien d'autre. le reste est centré sur les personnages, leur passé pour certains et surtout le fait qu'ils passent leur temps à se disputer sans penser au conséquence. le personnage principal me semble être Chika plutôt que Takezô. À voir si la suite sera comme ça. Ce n'est paut-être que le tome de présentation.

En bref, je suis partagée sur ce premier tome. J'attendais beaucoup plus sur la musique classique.
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