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Citations sur Service compris (8)

— Des petits détails ? crié-je. Tu es complètement inconsciente ! Non en fait, tu es complètement tarée ! Il y a tout à ranger et à installer ! Et c’est quand l’ouverture ?
— Dimanche.
— De la semaine prochaine ? bégayé-je.
— Ben, non. Celui-là.
C’est à ces moments-là de la vie où vous avez deux solutions diamétralement opposées qui arrivent à votre esprit.
Premier cas de figure : vous évacuez le problème en liquidant votre interlocuteur et en vous débarrassant du corps dans la mer. Avec un peu de chance, il se fera bouffer par les poissons. Au pire, il remontera à la surface et vous pouvez en prendre au minimum pour vingt-cinq ans de réclusion.
Seconde possibilité : vous tombez dans les pommes.
J’ai opté pour la deuxième.
Une violente claque sur ma joue me réveille. J’écarquille les yeux comme si je venais de me sortir d’un terrifiant et monstrueux cauchemar.
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— Mon Pierrick ! s’esclaffe-t-elle. Notre sauveur. Le jeune homme, qui doit avoir notre âge, pivote vers nous. Je le toise de la tête aux pieds. Son tee-shirt en colle V écru moule ses pectoraux massifs et laisse entrapercevoir quelques poils blonds. Son visage arbore une barbe de trois jours et ses yeux sont bleu azur. Il est le parfait archétype du bogoss m’as-tu-vu dont le QI s’approche du bulot mort. Il fait partie de cette catégorie de types avec qui on sort pour s’envoyer en l’air et non pour converser sur le dernier Houellebecq. Le souci est qu’ils ont un tableau de chasse aussi long que le générique de Game of Thrones, donc peu fiable. Vous avez plus de chance de choper des chlamydias que des céphalées. Paris en regorge, surtout dans les bas-fonds du Marais. J’en ai une sainte horreur.
Je me penche vers Coraline et lui chuchote doucement :
— Pas besoin de lire son CV pour admirer ses compétences…
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Je me gare – enfin, je pile – devant le restaurant, faisant sursauter deux pauvres vieilles dames qui, au vu de leurs têtes, ont dû frôler la crise cardiaque.
Toujours aussi furax, je décharge rapidement quelques sacs, puis fais irruption dans la pièce principale. Non, je ne décolère pas. Je me demande vraiment comment j’ai fait pour rester aussi longtemps avec un type pareil. Oscar Wilde disait la chose suivante : « L’amour est aveugle, le mariage lui rend la vue ». Je rajouterai : « et le divorce sert de collyre ».
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Je me tais et plonge mon regard dans le sien. L’atmosphère de la pièce change d’un seul coup. Plus je l’admire, plus mon pouls s’accélère. Mon rythme cardiaque s’emballe. Une bouffée de chaleur m’envahit, me submerge. Tout mon corps tremble comme une feuille. Lui aussi.
Puis, je me jette sur lui. Lui, sur moi. Nous nous embrassons fougueusement l’un l’autre. Nous nous les rendons. Son parfum m’enivre. Il glisse une main sous mes fesses et les presse. Simultanément, il plaque la seconde sur mon cou, sous mon oreille, pour m’embrasser avec plus d’ardeur. Je fonds littéralement. Je me raccroche à son cou, le désirant terriblement.
Doryan, toujours aussi fougueux, soulève mon polo et me le retire.
— Attends… Rachel ? dis-je essoufflé. Elle est là ?
— Partie dormir chez une amie, répond-il haletant. Ordre de son frère.
— Prévoyant.
— Toujours.
Je lui ôte son tee-shirt et le jette à travers le salon. Mon lancer doit être revu. J’ai failli faire tomber une lampe et un chien en faïence hideux.
Il se jette sur mes pectoraux et pendant qu’il mordille un téton, il pince délicatement l’autre. Je ne sais pas comment il fait, mais il a trouvé ma zone érogène. Plus il s’amuse avec, plus je gémis. Mon boxer et mon pantalon sont à deux doigts d’exploser. Doryan fait glisser sa main sur mon ventre et l’introduit dans mon boxer. Il saisit mon entrejambe, relève la tête et me fait un large sourire d’approbation. Visiblement, il doit être satisfait de ce qu’il effleure.
Il se met ensuite à genoux, déboutonne mon jean et d’un coup sec tire sur mon boxer. S’en suivent alors des va-et-vient avec sa bouche autour de mon membre.
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Comment ai-je fait pour être aussi aveugle et stupide envers Coraline ? Je n’ai rien vu, rien voulu savoir, rien voulu demander sur sa vie. J’étais tellement focalisé sur ma vie médiocre d’homme bafoué et trahi par Adrien que je n’ai pas fait attention aux autres et à leurs problèmes.
Cora en a bien plus que moi et bien plus dramatique. Elle a dû traverser tellement d’épreuves ces derniers temps sans mon aide, car je n’ai pas prêté attention à elle. S’il y avait un concours du pire meilleur ami, je gagnerais la compétition haut la main.
J’attrape mon portable et tente de la contacter à plusieurs reprises, mais sans succès. Je tombe impitoyablement sur son répondeur. J’aurais fait exactement la même chose qu’elle, pour rester seul, et surtout pour éviter d’être importuné par des égocentriques dans mon genre.
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Au bout de quelques minutes, pendant que j’essaie de contenir Cora qui veut dévaliser les plateaux, Doryan fait irruption, superbement vêtu avec un jean lacéré et skinny et un polo turquoise. C’est une bombe. Un véritable dieu grec.
— Salut ! fait-il gaiement en s’approchant de nous. Je ne suis pas trop en retard ?
Je secoue la tête négativement.
— Pile à l’heure, confesse Cora qui avance sa main du plateau.
Je lui lance un regard désapprobateur :
— Tu peux attendre encore quelques minutes, Madame Ventre sur pattes ?
Elle renâcle.
— J’ai trop faim. Je suis en pleine ovulation.
— Quel est le rapport ?
— Aucun. J’essaie de trouver une excuse à ma fringale.
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Le plus important quand on a l’esprit encombré est de se vider la tête en cuisinant. N’importe qui vous le dira. Généralement, cela détend. Alors, vous prenez trois kilos à la moindre bouchée, mais vous êtes détendu. C’est l’essentiel. Sauf que, quand votre souci est justement un buffet de cinquante convives, vous n’avez pas trop envie de vous lancer dans une plâtrée de cookies ou huit gâteaux au yaourt. J’ai opté pour un peu de shopping avant de rentrer à l’auberge et pour me préparer pour mon rendez-vous de ce soir avec mon mec. Je suis parti des Galets roses avec l’objectif de trouver un polo et je me suis retrouvé avec trois jeans, quatre tee-shirts et deux paires de baskets. En fait, les gays sont des femmes comme les autres.

Vers 19 heures, une fois mon jean troué neuf enfilé – deux cents euros pour des trous sur les cuisses, faits au cutter, j’appelle cela une arnaque. Je peux le faire pour bien moins cher – et mon tee-shirt crème, je remonte la rue principale de Plouflectel en direction de la place du village.
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— Alors ? me dit-elle en soufflant sur sa mèche rousse qui lui obstrue le champ de vision.
— Alea jacta est.
— Chouchou… Tu sais bien que je ne parle pas italien.
Je ris.
— C’est du latin.
— C’est pareil. Ça vient du même coin. Dans les deux cas, ce sont des langues mortes.
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