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Citations sur Bart chez les Flamands (14)

Engluer d'abord, étouffer ensuite, pour que les gens vivent heureux sans se rendre compte qu'ils sont déjà morts: la politique est un art arachnéen auquel tous ne peuvent s'adonner avec bonheur.
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Le nationalisme est une maladie insidieuse, un cancer de l'esprit, qui vous gagne lentement, mais en profondeur et qui vous coupe de la logique globale qui permet un fonctionnement complet de vos cellules. Vous n'observez bientôt plus qu'un point unique, celui que vous voulez atteindre, et vos oeillères vous empêchent de voir comment le monde tourne autour de vous. D'argument paranoïaque en argument paranoïaque, vous construisez un édifice qui semble solide, mais qui ne peut résister aux chocs de la réalité que si vous vous coupez d'elle. Vous paraissez d'autant plus convaincu de vos idées que vous n'avez plus que celles-ci pour convaincre: en général, elles sont simplistes, vont droit au but, rejettent les autres, sans nuances et avec fracas. Les imbéciles trouvent là leur pitance: vous devenez un crétin facile à comprendre (puisque vous défendez des idées auxquelles il n'y a rien à comprendre) et vous ramenez l'homme à la barbarie en désignant des boucs émissaires qui vous offrent de vous présenter en victime quand on n'est pas d'accord avec vous.
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S'il voulait se montrer honnête avec lui-même, Bart devait reconnaître qu'un homme politique réduit souvent sa vie et sa vision du monde à quelques phrases simplistes qui lui servent de slogans pour se faire comprendre du plus grand nombre. On n'attire pas la foule avec des arguments, on la séduit avec des formules. (...) Il avait même l'art de la phrase qui claque et qui choque, sans profondeur, mais lui offrant, chaque fois, une visibilité appréciable dans les médias qui cherchent avant tout le sujet qui va booster leur audimat.
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Comme si le fait d'être prospère et riche fermait l'esprit à la réalité des autres et dispensait de la solidarité nécessaire à toute fraternité humaine.
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Le nationalisme est une maladie insidieuse, un cancer de l'esprit, qui vous gagne lentement mais en profondeur et qui vous coupe de la logique globale qui permet un fonctionnement complet de vos cellules. Vous n'observez plus bientôt qu'un point unique, celui que vous souhaitez atteindre, et vos œillères vous empêchent de voir comment le monde tourne autour de vous. D'argument paranoïaque en argument paranoïaque, vous construisez un édifice qui semble solide, mais qui ne peut résister aux chocs de la réalité que si vous vous coupez d'elle. Vous paraissez d'autant plus convaincu de vos idées que vous n'avez plus que celles-ci pour convaincre : en général, elles sont simplistes, vont droit au but, rejettent les autres, sans nuances et avec fracas. Les imbéciles trouvent là leur pitance : vous devenez un crétin facile à comprendre (puisque vous défendez des idées auxquelles il n'y a rien à comprendre) et vous ramenez l'homme à la barbarie en désignant des boucs émissaires qui vous offrent de vous présenter en victime quand on n'est pas d'accord avec vous.
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Il fallait prouver aux Wallons et aux Bruxellois que la république de Flandre n'était pas un voisin encombrant qui poussait des pauvres à converger vers les richesses de la petite Belgique, mais un voisin avec qui l'on pouvait conclure de nouveaux accords qui mèneraient Wallons et Bruxellois vers davantage de prospérité et de douceur de vivre. Avec le PASOS et les partis qui voudraient collaborer avec lui, les Belges iraient une nouvelle fois vers l'avant, continueraient de s'ouvrir aux autres pour créer du bonheur pour tous. (p. 180)
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Lorsque la Flandre avait acquis son indépendance, à l'exemple de la téléphoniste qui avait grossièrement envoyé balader la grand-mère de Bart, certains extrémistes avaient voulu éradiquer les fransquillons de leur nouvel État. Tout avait été bon pour les sbires de la Vlaamse Republiek : interdiction aux commerçants d'afficher des annonces dans les deux langues, interdiction sous peine de dénonciation au Ministère de la Pureté nationale, de répondre en français à un client francophone, interdiction de vendre du pâté gaumais, des bières trappistes wallonnes ou autres fromages équivalents alors qu'il existe des produits labellisés flamands, interdiction de diffuser, d'entonner, voire de siffloter la Brabançonne dans des lieux publics et installation sur chaque clocher d'église d'un lion pour remplacer le coq, décidément trop francophone. (p. 151)
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Quand on est extrémiste, on ne met pas sa langue dans sa petite culotte et c'est pour cela qu'on semble si souvent ridicule. (p. 149)
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Voyez où le nationalisme nous a conduits ! La Flandre a perdu ses couilles à force de vouloir dorer son blason. (p. 87)
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Barthélémy Lecoq savait comment les partis d'extrême-droite flamands de la fin du vingtième siècle présentaient les Wallons. Comme des pauvres types, chômeurs et ivrognes, fainéants et profiteurs. La Wallonie n'était qu'une région où les gens bourrés ne pouvaient plus marcher droit et Bruxelles, une cité où il y avait plus de minarets que d'églises et où les jolies Flamandes appétissantes comme un pain chaud devaient porter la burqa pour ne pas se faire agresser dans les rues. Une vision non conforme à la réalité, une vision parcellaire et raciste qui outrait Bruxellois et Wallons. Quelle image avait-il de la Flandre ? Celle d'un pays qui avait tout fait pour larguer la Wallonie et qui, aujourd'hui, payait les pots cassés d'une décision outrancière ? Celles de personnes qui croquaient du francophone comme, jadis, à l'époque où il y en avait encore, les laïques bouffaient du curé ? Sans nuance et sans chercher à découvrir les dessous de leur soutane. (pp. 81-82)
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