Si nous ne nous enfermions pas dans l'image que nous créons de nous, nous serions plus légers
L'existence m'a appris que l'on ne peut s'occuper seulement de soi, qu'il faut se tourner vers l'autre si l'on veut donner du sens à sa vie.
On n'éclaire pas son chemin tout seul
Si elle voulait acquérir sa liberté, elle devait cesser d'être dépendante des autres, de leurs attentes, de leur opinion, de leurs désirs.
Celui qui choisit d'être vrai avec lui-même se confronte à la solitude.
Vos cinq sens, Selma, utilisez-les. Le mental nous éloigne de nous-même, de notre corps, de la saveur et des couleurs de notre existence.
Elle comprenait mieux combien il avait raison : elle avait toujours été prisonnière de ses pensées, même lorsqu'elle faisait l'amour. (185)
Notre cerveau enregistre tout, Selma. En fonction du regard que nous portons sur la vie, nous trions pour ne retenir que ce qui nous convient, mais la vie est là, à portée de main, comme un fruit mûr qui brille sur l'arbre pour que nous le cueillons. (186)
La vie est un don permanent,..., un mouvement sans fin entre l'ombre et la lumière, entre la parole et le silence, un équilibre entre l'action et le repos, mais, quel que soit le moment, elle s'offre, Selma, et il nous revient de l'accueillir. (191)
Chacun de nous a le devoir d'apprendre à contempler la beauté de la vie pour fleurir la sienne et celle de ses semblables. C'est avant tout une question de regard. (192)
Un couple n'est beau que dans la mesure où les deux personnes qui le composent sont vivantes et libres
Celui qui affirme ne croire en rien croit au moins en cela. Nous sommes tous croyants, d'une façon ou d'une autre, que nous nous attachions au discours d'une religion reconnue ou que nous nous penchions avec gratitude vers un perce-neige qui annonce le printemps. P. 137
Pour vivre au cœur des mots, il faut être capable de se taire (...)
Autrement, ceux que l'on utilise ne sont que du vent. Pour atteindre la parole, il est nécessaire d'éviter le bavardage.
Plus nous élargissons le regard que nous portons sur la vie, plus nous prenons conscience que nos soucis, même les plus graves, sont des poussières d'étoiles dans l'univers.
Il faut de l'audace pour être libre. Il faut de la foi pour lâcher prise.
La sagesse n'appartient pas aux sages : si c'était le cas, ils cesseraient de l'être. Certains livres nous racontent le bonheur sur des îles exotiques où les personnages rencontrent des ermites barbus qui leur délivrent les clés de la paix intérieure. Le bonheur, il est ici et maintenant, Selma. Dans votre verre de Perrier, dans mon infusion. Et dans mon métier, même si celui-ci exige beaucoup de moi. Il ne faut pas vivre en lévitation au creux d'un baobab pour savourer les fruits de la vie. P. 118