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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
La monnaie antique en voyage
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Un ouvrage conséquent d'un fabuleux voyage d'un sesterce (2 euros actuels) à travers tout l'immense empire romain. Voilà qui n'est pas commun.
L'auteur italien qui est historien, veut nous raconter ses origines (et le notre puisque la Gaule à ce moment-là a été conquise par Jules César).
Un bon récit de vulgarisation historique (qu'est ce que je déteste ce mot mais bon, vous comprendrez mieux) qui informe, désapprend, réapprend l'Antiquité . Eh non, ce n'est pas ennuyant, ni barbant.
Au contraire! C'est instructif, bien écrit, et enrichissant.
*
Cette monnaie frappée à Rome va passer de mains en mains à travers le grand royaume. Des confins de l'Ecosse (près du futur mur d'Hadrien), rentrant dans les rues de Londres (qui est une petite bourgade !), traversant la Seine dans Paris, survolant les vignes de la Germanie, repassant par Milan, Rome, foulant la terre de l'Egypte, de l'Espagne, Marseille....
Bref, un voyage aux mille escales. Où chaque moment est un prétexte pour des explications sur le quotidien de ces citoyens latins. Où le mot "multi-ethnique" prend toute sa dimension humaine. Où la mondialisation est née dans l'antre de sénateurs romains.
*
J'ai énormément apprécié ce guide historique. Professeurs des collèges, proposez-le à vos élèves.
C'est vivant et passionnant!
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A dos d'une pièce de monnaie, partons à l'aventure à travers l'empire romain de l'empereur Trajan (empereur de 98 jusqu'à sa mort en 117). A travers les différents échanges, notre petit sesterce va en découvrir du monde. Empire nous propose le portrait d'hommes et de femmes de milieux totalement différents. Nous allons découvrir le quotidien de politiciens, de hauts dignitaires, de marchands plus ou moins riches ou encore de prostituées ou d'esclaves. Et tout cela, en nous baladant dans cet immense empire qu'est l'empire romain de cette époque.

En partant d'une idée plutôt originale de suivre le voyage d'un sesterce, Alberto Angela nous propose avec Empire, un véritable documentaire de l'Empire romain. Empire nous propose un voyage prenant et fort enrichissant. J'y ai appris énormément de choses. Alberto Angela nous conte le quotidien de romains de différents horizons et nous partage de nombreuses anecdotes et c'est ce qui rend la lecture particulièrement accessible et plaisante. Et pourtant, l'auteur n'en oublie pas la grande Histoire et nous conte des événements qui ont marqué l'histoire de cet immense empire. Empire se dévore comme un petit roman mais n'en reste pas moins très intelligent. L'auteur a su trouver le juste milieu entre ouvrage de vulgarisation et véritable documentaire, je pense que beaucoup de monde sauront y trouver leur bonheur.
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Voici un livre très agréable à lire, d'excellente vulgarisation historique. L'auteur imagine de suivre les voyages d'une pièce d'un sesterce de poche en poche, depuis sa frappe dans un atelier monétaire jusqu'à la fin de sa course. Cette bonne idée lui fournit le prétexte à faire voyager le lecteur dans toutes les régions de l'empire romain occidental sous Trajan, au début du II°s, à travers tous les métiers et toutes les classes sociales. Malgré l'invention et la part de fiction, l'auteur a soin de fonder solidement ses récits sur des faits archéologiques avérés, ce qui distingue son ouvrage des romans historiques gratuits qui encombrent le marché, et distrait en même temps ceux que la prose des archéologues fatigue. On insiste beaucoup sur le fait que l'empire romain est la première mondialisation de l'histoire, quitte à passer un peu vite sur ce qu'il pouvait avoir d'atroce. Une lecture agréable, vivante, enfin de la bonne vulgarisation !
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Le voyage extraordinaire d'un sesterce !

Alberto Angela, paléontologue, nous prend par la main pour nous faire découvrir Rome et tout son empire !

Basé sur une idée très originale, l'auteur nous explique la fabrication de la monnaie romaine dont la plus petite unité est le sesterce et imagine cette pièce passant de main en main, d'une patricienne à un marchand, d'un légionnaire à un serviteur...

Le style est tout à fait compréhensible, mmersif et plein d'humour !

Entre roman et essai historique, ce livre est merveilleux !

On visite les villes au IIe siècle sous le règne de Trajan et on y croit ; de Rome à la future Angleterre, de Lutece (futur Paris) de l'Égypte à la Mésopotamie ce fut un beau voyage très instructif !

Et surtout on assiste à la vie quotidienne de tous ces peuples : entre commerce, potions magiques, rites, fêtes, habillement et même courriers !

L'auteur nous fait découvrir tout cela et c'est basé sur ses recherches !

Une découverte grâce à Gérard Collard !

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Un livre qui tient ses promesses : nous faire découvrir le quotidiens des romains vivants aux quatre coins de l'empire. On voyage de l'Angleterre à l'Irak, de l'Afrique du Nord à la Grèce, en visitant les lieux de tourisme (temples, termes, villas) et surtout de production de marchandises et de commerce.

Le plus intéressant est de comparer ce monde avec le nôtre. On ressent la mondialisation de l'époque, les inégalités sociales (surtout lorsqu'on voit comment sont fabriqués les différents objets), le multiculturalisme et quelques habitudes culturelles proches des nôtres (par exemple les femmes de haute société qui promènent des petits chiens...). Et puis il y a les différences fondamentales qu'on connait déjà, l'esclavage, une domination patriarcale très marquée, ou qu'on découvre, l'attrait pour des sauces à base de poisson fermenté, des repas avec des danseuses nues devant toute la famille, l'absence de système de poste pour les particuliers....

L'auteur pointe ces contraste avec une petite touche d'humour, par exemple quand il cite de nombreux épitaphes sous forme de blagues : "les bains, le vin et Vénus usent nos corps. Mais les bains, le vin et Vénus font la vie."

C'est un livre que je recommande pour découvrir la civilisation romaine d'une façon moins ennuyante mais moins organisée que le livres universitaires.
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En suivant le trajet d'un sesterce sous le règne de Trajan, Alberto Angela nous entraîne dans une découverte de l'Empire Romain, de la Bretagne à l'Egypte, de l'Hispanie à la Mésopotamie et même un bref passage en Inde.


Si le côté purement historique n'est pas négligé, c'est néanmoins la vie quotidienne dans l'Empire qui est le propos de cet ouvrage. On y découvre les camps de légionnaires, les marchands, les villas somptueuses comme les bas-fonds des villes, les thermes et les théâtres, la navigation ou encore les voyages par route. Tous les aspects y sont abordés dans un esprit de vulgarisation accessible à tous que vient illustrer une galerie de personnages ayant réellement existé, issus de l'épigraphie ou encore de l'archéologie. le style est vivant et jamais rébarbatif, la description d'un jour de course au Circus Maximus par exemple est tellement vivante et prenante qu'on s'y croirait Alberto Angela en profite au passage pour tordre le cou à quelques clichés sur la Rome impériale véhiculés par le cinéma ou la littérature.


Un excellent ouvrage pour qui veut découvrir comment on vivait dans les provinces de l'Empire Romain.
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Rome, 115. Nous sommes à la fin du règne de Trajan et à l'époque de l'expansion maximale de l'empire romain. Tout juste frappé, un sesterce est emporté vers la lointaine Bretagne où il est livré -avec d'autres- au gouverneur de Londinium. Ensuite, de main en main et de poche en poche, le même sesterce va circuler à travers l'empire et au-delà. Alberto Angela nous invite à le suivre et à découvrir de très nombreux aspects de la vie dans cet empire multiculturel. Pour se faire comprendre, l'auteur n'hésite pas à faire de nombreuses comparaisons avec le monde d'aujourd'hui. Cela frise parfois l'anachronisme, cela n'est pas toujours pertinent mais le résultat est très vivant. J'ai particulièrement apprécié la description de courses de chars au Circus Maximus, comme si on y était. J'ai trouvé cet ouvrage intéressant et facile à lire.
Lien : http://monbiblioblog.revolub..
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Sur la forme Alberto Angela prend un parti original : raconter le parcours d'une pièce de un sesterce qui passe de poche en poche dans l'empire romain à son apogée sous le règne de Trajan. Ce livre ressemble à ces docu-fictions de plus en plus fréquents sur les écrans. Pour éviter un récit trop savant, l'auteur crée de la fiction, invente des biographies aux détenteurs successifs du sesterce et met en scène les changements de mains de celui-ci. A son crédit les « personnages » qu'il cite existent dans les sources historiques et les circonstances de leurs rencontres sont avérées.
Cela rend la lecture facile et entrainante, le lecteur est embarqué par le rythme très soutenu de la narration qui, en revanche, laisse un sentiment de superficialité, on aimerait parfois s'attarder, en savoir plus sur telle ville, tel évènement ou personnage qui sont à peine effleurés.

Sur le fond tout ce qui rapproche notre époque et celle de Trajan est mis en évidence, par exemple l'addiction à la consommation des romains n'est pas loin de la nôtre, A.Angela insiste sur la mondialisation déjà à l'oeuvre et la frénésie d'échanges économiques, on pourrait comparer l'empire romain à la vision qu'ont certains de l'Europe, à savoir un vaste espace économique où le commerce prime sur tout, où chacun est le bienvenu pourvu qu'il consomme. Les romains étaient très libéraux en matière religieuse, philosophique, ou de moeurs. du moment que l'empereur, les lois romaines étaient respectées et l'argent dépensé tout était pour le mieux.
Il va de soi que c'est la vie des riches que nous raconte A.Angela, celle des pauvres est effleurée mais positivement : l'esclave est apprécié par son maître, la prostituée à des clients sympa, le gladiateur gagne de l'argent .. Bref l'image parait un peu embellie.
Il faut retenir qu'on apprend énormément d'informations durant ce voyage qui nous rend le monde romain très proche, ce qui était sans doute l'objectif de l'auteur. L'admiration est aussi au rendez vous devant l'ingéniosité technique et politique des romains qui ont su pendant des siècles fédérer des peuples qui n'avaient rien en commun si ce n'est l'envie d'être citoyens de Rome.
Il faudrait que l'auteur nous raconte un autre voyage trois siècles plus tard pour que l'on comprenne comment cet empire si solide en apparence s'est effondré, il y aurait surement des enseignements à en tirer.
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Une visite guidée de l'empire romain à la fin du règne de Trajan, vers 115 après J.-C.

Alberto Angela est un excellent vulgarisateur, et nous emmène à la suite d'un sesterce aux quatre coins de l'empire romain, et même au-delà. Il fait revivre pour nous des personnages célèbres ou communs ayant existé, des fouilles archéologiques attestant de leur réalité, en imaginant des épisodes de leur vie quotidienne, là encore avec un grand souci de rigueur, en se fondant sur ce que nous apprend l'archéologie. Attention, il ne s'agit pas d'un livre d'histoire à proprement parler, mais bien d'une description très vivante de ce que pouvait être la vie de tous les jours il y a un peu moins de deux mille ans. Passionnant.

Un grand merci à Aelinel qui m'a conseillé ce livre.
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Ecrit par Alberto Angela, scientifique et journaliste italien, ce livre propose de parcourir l'empire romain autour des années 110 en suivant l'itinéraire d'un sesterce (pièce de monnaie).
Le choix de cette époque en particulier se justifie ici par le fait que durant le règne de Trajan, l'Empire romain est à son apogée territoriale. Ainsi, il est possible de se « balader facilement » en allant de Londres jusqu'à Antioche, en passant par Athènes ou bien encore l'Afrique du Nord, puisque dans tout ces lieux, il est possible de commercer avec la même monnaie ! le message principal du livre est bien entendu d'évoquer et de montrer comment l'Empire Romain constitue un des premiers exemples de mondialisation.
Ce livre, que l'on peut effectivement qualifier de docu-fiction, est par ailleurs une façon très habile de faire découvrir l'Empire Romain au quotidien, notamment les notions de famille ou bien encore d'insister sur le rôle du statut social, pas toujours évident à comprendre dans des ouvrages plus techniques. D'autres notions, comme par exemple leur « manière » de faire la guerre, les courses de char ou bien encore l'approvisionnement et la distribution des ressources (alimentation en eau, distribution du blé dans la capitale) sont également abordées.
Le seul point négatif réside dans le fait que pratiquement chaque chapitre est construit en une alternance « récit principale (trajet du sesterce)-digression », et on se retrouve quelques fois perdu au niveau des différents propriétaires du sesterce (noms des personnages, comment le sesterce est arrivé là, etc.).
Néanmoins, ce livre constitue un bon moyen, simple et agréable, de découvrir le monde Romain.
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