Le jour où

Au fil des semaines, Louis avait répété avec une détermination bizarre qu'il s'efforçait d'être enfin lui-même, et Rebecca avait tenté d'ignorer la question qui revenait dans sa tête comme une ritournelle : « Et qu'est-ce qu'on fait, s'il s'avère que ce fameux toi-même est un abruti fini ? »

Et le ciel continue d’être bleu.
Et le soleil continue de briller. De la narguer. De piétiner son chagrin.
Regarde comme le monde continue de tourner alors que pour toi tout s’est figé.

On devrait toujours faire les choses au moment où l'on a envie de les faire, sans tergiverser, sans vouloir être raisonnable, sans remettre à plus tard. Parce qu'on ne sait jamais s'il y aura un "plus tard" , en réalité.
...
La pire erreur qu'on peut faire dans la vie, c'est d'être raisonnable. De temporiser, de douter, d'attendre. Au lieu de se contenter de vivre.
p255

La pire des solitude,
Ce n'est pas d'être dans toi.
C'est de vivre à tes côtés
En sentant, jour après jour,
A quel point
Tu ne m'aimes plus.
p137

Mais comment fait-on pour oublier quelqu'un et se reconstruire quand cette personnes est toujours en vie, qu'on la croise toutes les semaines, et qu'elle n'a pourtant plus rien à voit avec celle qu'on aimait ?
Comment fait-on ?

Et il suffit d'un minuscule grain de sable pour que le "plus tard" se transforme en "trop tard".

L'amour ne se divise jamais, il se multiplie.

Benjamin a le don de l'attendrir et d'éveiller en elle un sentiment d'amour profond aux moments les plus improbables.

On passe des années
A bâtir
Ce qu'on pense être un château fort
Et il suffit d'un instant
Un instant à peine
Pour se rendre compte
Qu'il ne s'agissait finalement
Que d'un château de cartes,
Un vulgaire château de cartes.

On devrait toujours faire les choses au moment où on a envie de les faire, sans tergiverser, sans vouloir être raisonnable, sans remettre à plus tard.
Parce qu'on ne sait jamais s'il y aura un 《plus tard》. Et il suffit d'un minuscule grain de sable pour que le 《plus tard》 se transforme en 《trop tard》, pour que l'espoir se métamorphose en regrets.