Je préfère vous le dire d'emblée, la poésie est loin d'être mon genre de prédilection et je n'ai que peu de connaissance en versification. Ce billet sera donc strictement basé sur les "vibrations poétiques" que le recueil m'aura, ou pas, fait ressentir.
Ce que j'aime dans un poème, c'est qu'on me raconte une histoire de manière rimée, ou tout au moins que l'on me fasse ressentir des émotions tout en gardant un sens, fût-il un peu brouillé. La technique m'importe peu (outrage !), peut-être parce que je n'ai pas suffisamment de connaissance en ce domaine.
C'est pourquoi je n'ai mis que trois étoiles aux Yeux d'Elsa : certains poèmes, comme Les Larmes se ressemblent, Richard Coeur-de-Lion ou encore Plus belle que les larmes, m'ont vraiment émue. L'engagement de l'auteur (les poèmes sont parus entre 1940 et 1942) et son amour pour son pays ne peuvent laisser insensible.
Mais j'ai été hermétique à beaucoup d'autres poèmes de ce recueil, soit qu'il me manquait des éléments de compréhension (références à des lieux, des événements, des personnes...), soit que la technique primait sur le sujet, au mépris parfois de tout sens.
J'ai par contre apprécié la lecture de la préface et des appendices qui permettent de mieux connaître Louis Aragon, sa vision de la poésie, sa plume.
Commenter  J’apprécie         287
Belle poésie d'amour enflammé aux allures surréalistes.
Commenter  J’apprécie         10