Des sacrifices (soi-disant)
Une déification
Des contre-mesures planifiées depuis longtemps
L'érosion lente d'un invincible pouvoir
Un sacrifice réel (une vie)
Un autre sacrifice réel (un pouvoir)
Et le final
Et les conséquences
C'est avec ces phrases plus ou moins obscures que je résumerai le volume final de l'intégrale Fullmetal Alchemist. Je ne veux rien détailler. Je veux simplement tirer le rideau sur un manga que je considère comme une oeuvre majeure, tant il m'a distillé des ondes de plaisir à tous les niveaux de la conscience.
Pour moi,
Hiromu Arakawa est un génie, capable de construire une histoire fouillée, riche de personnages profonds (plus que ce que j'attends d'un manga) dans un décor uchronique de début de 20ème siècle, n'oubliant jamais l'humour caricature mais refusant le fanservice « culotte, grosse poitrine, etc. », et conservant certains classiques du principe moral et éthique de la vie en société (n'hésitez pas à vous sacrifier pour vos amis).
Il y a quelques défauts, dont un que je trouve énorme du point de vue scénaristique dans ce volume même, mais je suis prêt à mettre le détail sous le tapis tellement l'architecture d'ensemble est superbe.
J'arrête là le panégyrique. Mais ce sera dur de trouver aussi bien.