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4,01

sur 234 notes
Tout commence par la naissance de deux enfants, le même jour, au début du siècle dernier. Là s'arrête la similitude : Wladek, qui n'est pas encore Abel, voit le jour sur le sol humide d'une forêt polonaise. Kane est le descendant d'une famille de banquier; de lui, on pourrait dire qu'il est né avec une cuillère d'argent dans la bouche. Comment ces deux êtres pourront-ils un jour se croiser? Pour Kane une voie royale est tracée, aidée par ces capacités intellectuelles hors norme. Pour Wladek, un extraordinaire instinct de survie, qui s'apparente à la «volonté de puissance» de Nietsche, lui permet de passer outre une série d'obstacles qui auraient fait renoncer le commun des mortels.

Leurs chemins vont donc converger, pour le pire plus que pour le meilleur. D'autant que l'un comme l'autre sont dotés d'un orgueil hypertrophié. Ajoutons à cela quelques non-dits cruciaux et l'on se retrouve au temps des Capulet et des Montaigus.

Le roman est aussi le prétexte d'une fresque économico-historique du vingtième siècle, remarquablement dépeinte et très vivante du fait du sort intriqué de nos deux héros.
Même rebelle au notions de bases de l'économie mondiale, on suit aisément les tenants et aboutissants des manoeuvres financières décrites. le décor est planté principalement aux Etats-unis, et l'on survole la Prohibition, le McCarthysme,, de Truman à Kennedy, en passant par la seconde guerre mondiale. L'évolution des moeurs de la société américaine, et en particulier de la place de la femme, et des rôles dévolus à chacun dans les couples, est bien mise en évidence.

La construction est extrêmement habile, puisque les deux destins convergents sont évoqués à tour de rôle, et généralement la fin d'un chapitre laisse le lecteur aux abois, ce qui est particulièrement incitatif pour poursuivre la lecture. C'est ainsi que l'on vient à bout presque sans s'en rendre compte des quelque 700 pages qui composent le roman

Très bon moment de lecture, pour lequel je remercie les éditions du livre de Poche.


Lien : http://kittylamouette.blogsp..
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J'ai découvert Jeffrey Archer il y a quelques semaines a peine avec son fabuleux roman Seul l'avenir le dira et la suite que j'ai lu en anglais. J'étais donc impatiente de découvrir un autre de ses romans. Je me suis donc précipitée pour lire kane et Abel.
J'ai retrouvé son écriture, ce pouvoir de conteur qu'a l'auteur! Je dis et répète ce pouvoir car l'auteur arrive avec quelques mots a nous faire voyager, a raconter a merveille des petits détails qui nous donne l'impression d'être dans l'histoire.
Kane et Abel sont deux personnages que tout oppose, l'un est issu d'une famille très pauvre de Pologne, l'autre vit aux États-Unis dans une famille riche, banquier de père en fils. Je me suis longtemps demandée comment ces deux là aller se rencontrer! Ils ont une ambition démesurée, veulent réussir à tout prix ce qui m'a un peu surprise parfois notamment l'ascension d'Abel que j'ai trouvé carrément improbable!
Certains passages m'ont semblé long, les discussions de banques ou descriptions de guerre.
Bref une très bonne saga mais pas la meilleure selon moi!
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Les 2 héros du romans vivent le rêve américain.
Ils partent de zéro ( ou plutôt ils repartent de zéros) et à la force de leur travail , ils arrivent à bâtir un empire. Mais le rêve se transforme en cauchemar car l'obsession de la réussite, pourrit leurs vies. le rêve américain est souligné car bien qu'ennemi, ils vont combattre pour la liberté.
C'est dommage que les 2 héros sont d'extraction supérieure ( l'un banquier et l'autre fils d'un noble ) ce qui amoindri le rêve américain...
Roman facile à lire, Roman qui ne fait dans la nuance.



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18 avril 1906 à Boston nait le jeune William fils et héritier d'une des plus grandes fortunes de la ville et dont la voie sur le chemin de la réussite et de la puissance est déjà tracée
18 avril 1906 dans une cambrousse Polonaise, nait, d'une inconnue qui mourra en couche seule dans la forêt, le jeune Waldek qui devra lutter pour survivre à sa famille d'adoption, puis aux Allemands, aux Russes, aux Turcs, à travers une Europe dévastée par la guerre.
Ces 2 naissances n'ont rien en commun si ce n'est d'avoir lieu le même jour et pourtant William et Waldek vont se croiser plusieurs fois, à plusieurs moment de leurs vies, ils vont se connaitre, ils vont se haïr, ils vont aussi s'aimer d'une certaine manière.
William est un banquier dans l'âme, dès sa plus tendre enfance il sera un homme d'affaires avisé et compétent, doublé d'un fin politique, ce qui lui permettra d'intégrer à 21 ans le conseil d'administration de la banque dont il revendique l'héritage. Waldek lui a soif de vivre et de reconnaissance il se sent bafoué lorsque les Allemands puis les Russes prennent possessions des biens de son mentor. Il n'a pas eu d'enfance et veut réussir sa vie d'homme, il mettra tout en oeuvre pour que celle-ci ressemble à celle qu'il a rêvée.
Pourtant un évènement va marquer la vie des 2 protagonistes et cet évènement irréversible fera naître entre eux une haine que seule, la mort pourra défaire.
Un livre passionnant qu'on aimerait lire d'une traite, si ce n'était qu'il faut bien dormir de temps en temps.
On retrouve comme l'a déjà dit une critique, du Ken Follett notamment dans sa trilogie « le siècle » mais en moins systémique, les personnages sont magnifiquement croqués et on a envie de croire que l'auteur les a aimés comme les lecteurs les aiment tout au long du récit et que le choix du dénouement a été un déchirement.
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19 avril 1906. Slonim. Pologne, nait Wladek Koskiewicz, de père inconnu, sa mère meurt en lui donnant naissance ; il survit miraculeusement, après avoir été recueilli dans une pauvre famille de paysans travaillant pour le baron Rosnovski .
19 avril 1906. Boston. Massachusetts USA. William Lowell Kane voit le jour dans une riche famille de la finance, son futur est tout tracé, la banque familiale l'attend avec les millions de dollars qui vont avec..
Quel rapport entre ses deux univers me direz-vous. ? Certes aucun ; si Kane vit dans l'opulence et une Amérique en pleine expansion, le crack de 1929 n'affectera pas vraiment le train de vie familial grâce sûrement à l'habileté en affaires de son père, il n'en sera pas de même pour Wladek dont le pays est envahi par l'Allemagne .Emprisonné avec le baron il sera délivré par les russes puis envoyé dans un camp en Sibérie. Il arrivera à s'en échapper, à rejoindre Moscou puis Istanbul via Odessa. Il obtiendra enfin son passage pour le Nouveau Monde et débarque à New York au printemps 1921.
Les dés sont jetés, leur sort est et sera lié. Comment ? vous le saurez en suivant leurs aventures passionnées et passionnantes .Une saga comme je n'en avais pas lu depuis longtemps, les pages défilent, les yeux se ferment mais vous résistez. Jeffrey Archer signe là un superbe roman où chacun peut y trouver du grain à moudre. Une histoire aux multiples rebondissements, le XXème siècle en toile de fond, une peinture de la vieille Europe et des Usa en pleine expansion, bref un roman à dévorer sans hésiter. !!

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Kane et Abel fait parti de ces livres qui marquent votre mémoire pour très longtemps. A la lecture du mot de fin, on sait déjà qu'un jour on prendra plaisir à ressortir l'ouvrage pour le relire et les souvenirs seront encore très présents.
Cette fresque historique et sociale est un coup de poing au coeur. Les personnages évoluent dans la première partie du XXè siècle surtout en Amérique mais aussi dans le Vieux Continent.
Kane et Abel sont nés le même jour. L'un est fils de banquier américain, riche et respecté, l'autre est orphelin de naissance et recueilli par des paysans polonais. Dès leur naissance, tout semble les séparer, pourtant leur soif de réussite et de reconnaissance en font des êtres semblables.
Kane, refusant de n'être que le fils de son père va tout faire pour prouver qu'il est un banquier hors pair. Abel va se battre pour sa vie et réussir dans le Nouveau Monde. Ses capacités intellectuelles et sa volonté vont le propulser dans le monde des puissants. Abel est un exemple type de L'American Dream. Kane est le reflet parfait de la tradition et la réputation à l'américaine.
Pourtant, ces deux hommes vont se vouer une guerre sans merci, au nom du pouvoir et de l'argent. Leurs chemins se croiseront souvent mais jamais ne se réuniront tout à fait...
L'Histoire en toile de fond, Jeffrey Archer revisite le mythe des frères ennemis.
On ne peut que s'attacher à ces deux hommes si différents et pourtant si semblables. Kane, par sa force d'esprit, sa dignité et sa détermination à prouver qu'il est un Homme aussi puissant que son père, émeut. Abel, nous touche par son parcours difficile ( la guerre, les camps, la misère à son arrivée en Amérique ) et par son courage immense. Parti de rien, il va devenir l'homme qu'il estime être de droit. Et l'on en vient indubitablement à se demander comment une haine si profonde a pu venir envenimer leurs vies respectives. Deux hommes biens salis par le pouvoir destructeur de l'argent et du pouvoir ?

Bref, Kane et Abel offre un moment de lecture mémorable. Bouleversant et enrichissant à la fois, il laisse une trace indélébile dans l'esprit du lecteur.
Lien : http://lacaveauxlivres.blogs..
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Voilà un beau roman populaire qui retrace la vie de deux hommes, nés à l´opposé de l´échelle sociale , que rien ne destine à se rencontrer.
Le rêve américain se réalise pour l´un afin qu´il parle à celui qui gère son héritage familial d´égal à égal.
De 1900 à 1970 environ leur destin défile sous nos yeux avec des rebondissements et des secrets souvent prévisibles mais qui ont l´avantage d´aller dans le sens que souhaite le lecteur fleur bleue, groupe dont je fais partie.
La vie des affaires et, dans une moindre mesure la vie politique et sociale américaine, sont un arrière-plan intelligible et intelligent qui apportent au livre un aspect informatif que ne néglige pas l´utilitariste que je suis. Le style, simpliste et sans grand relief, a le mérite de rendre le récit clair et d´autoriser des pointes d´humour avec des remarques courtes et bienvenues.
Je ne prends pas beaucoup de risques en disant qu´il plaira au plus grand nombre auquel ce livre fera passer un excellent moment de lecture.
Il est à mon avis supérieur au Prix Pullitzer de cette année (Toute la lumière que nous ne pouvons voir) , tout en étant dans la même veine à laquelle certains reprocheront une facilité commerciale.
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Merci à Babelio et au éditions le livre de poche pour ce livre lu dans le cadre d'une opération Masse Critique.

Le roman de Jeffrey Archer met en parallèle deux destins d'hommes que tout oppose, mais aussi deux visages de l'Amérique, les bonnes familles républicaines et la bourgeoisie montante des self-made men, sur fond de guerre financière.
Ce récit, dont la trame est largement prévisible, est riche en rebondissements. le rythme en est assez soutenu, et les personnages sont attachants. Dans cette lutte entre deux hommes obstinés, l'auteur réussit le tour de force de rendre difficile le fait de prendre parti pour l'un ou pour l'autre. Ceci excepté, à mon sens, ce livre ne présente aucun aspect novateur, la langue n'y est pas de qualité exceptionnelle, et le lecteur n'est jamais surpris.
Mais il est quelquefois confortable et flatteur de naviguer en eaux connues, et l'ensemble, bien ficelé, est très satisfaisant. A lire cet été, à la plage, dans le train, avec la garantie qu'on ne va pas s'ennuyer.
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Je n'aurais jamais cru pouvoir aimer un roman de ce genre, roman de vie, sérieux, qui parle d'homme d'affaire et de banquiers... Surtout à 14 ans, à l'époque c'était surtout les romans d'ado, la fantasy, les trucs comme ça.
Le preuve que ce roman est très accrocheur malgré les apparences, et que les péripéties toujours très sérieuses et adultes des deux antagonistes (j'ai apprécié la relation de toute une vie qui se tisse, conflictuelle et fusionelle, entre Kane et Abel qui n'avaient aucune chance a priori de se rencontrer) savent nous captiver jusqu'au bout.

On y suit l'enfance tragique d'un coté, ambitieuse de l'autre, l'adolescence et les évolutions respectives, puis l'âge adulte... On finit par suivre la génération suivante, les enfants des deux protagonistes qui, suivant la lancée de leurs géniteurs, perpétuent la relation particulière entre les deux familles...

A lire en vacances, sans préjugés ni prise de tête ! On en devient rapidement accro.
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Après m'être fais convaincre par ma mère pleine de bons sentiments et par un prix des lecteurs 2012 cerclé de rouge sur la couverture de Kane et Abel, je ressors de cette lecture, hélas, comme je l'avais pressentis.

C'était un peu couru d'avance qu'une histoire de conquête, de réussite et de pouvoir ça allait pas m'emballer des masses et malgré une belle écriture et des rebondissements en pagaille, je vous laisse m'imaginer, deux doigts au fond du gosier faisant semblant de dégobiller...(n'oublions pas les yeux blancs de circonstances).

Bien évidemment tout ça sans l'ombre d'une objectivité...aucune... et avec une mauvaise foi caractérisée.

Comme dirait un ado que je connais bien " ça craint..........
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