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4,01

sur 234 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
J'ai découvert Jeffrey Archer il y a quelques semaines a peine avec son fabuleux roman Seul l'avenir le dira et la suite que j'ai lu en anglais. J'étais donc impatiente de découvrir un autre de ses romans. Je me suis donc précipitée pour lire kane et Abel.
J'ai retrouvé son écriture, ce pouvoir de conteur qu'a l'auteur! Je dis et répète ce pouvoir car l'auteur arrive avec quelques mots a nous faire voyager, a raconter a merveille des petits détails qui nous donne l'impression d'être dans l'histoire.
Kane et Abel sont deux personnages que tout oppose, l'un est issu d'une famille très pauvre de Pologne, l'autre vit aux États-Unis dans une famille riche, banquier de père en fils. Je me suis longtemps demandée comment ces deux là aller se rencontrer! Ils ont une ambition démesurée, veulent réussir à tout prix ce qui m'a un peu surprise parfois notamment l'ascension d'Abel que j'ai trouvé carrément improbable!
Certains passages m'ont semblé long, les discussions de banques ou descriptions de guerre.
Bref une très bonne saga mais pas la meilleure selon moi!
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Fresque romanesque qui se lit très agréablement. Mais le style et le récit restent un peu secs, il manque la sensibilité nécessaire à ce type de saga (il suffit de voir le peu de place et d'envergure données aux personnages féminins). Cependant, on s'intéresse à cette lutte "fratricide" entre deux personnages que tout oppose à la base, même si les ficelles narratives sont parfois un peu grosses. le monde qui a choisi d'être exploré, celui des affairistes et des banquiers, se révêle un atout pour l'intérêt: c'est là où l'auteur montre d'ailleurs ses meilleures qualités. Pour conclure, un livre que l'on choisit pour le plaisir d'être collé à une histoire, le temps d'une lecture.
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Au diable les états d'âme. On peut donc se lancer en littérature malgré une grammaire approximative, avec une intrigue en apparence simpliste et des dialogues à mourir de rire. Jeffrey Archer possédait néanmoins des qualités qui transforment un roman de gare en une fresque épique et haletante.
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Kane & Abel, ce sont Caïn et Abel, les deux frères ennemis de la Bible. Dans ce roman, le lien est symbolique : l'un sort des campagnes miséreuses de Pologne, l'autre de la haute bourgeoisie de Boston. La Grande Histoire va se charger de rapprocher les deux hommes, dont les intérêts vont converger : construction d'un empire économique, extension de leur pouvoir personnel, ascension sociale et financière fulgurante. Fût un temps où le rêve américain était une réalité: les immigrés d'Europe arrivaient par bateau, puants et couverts de vermines, sans un sou en poche, ne connaissant pas un traitre mot d'anglais et parvenaient à se faire une place sous le soleil du Nouveau Monde.
.[...]
Certes, les dialogues imaginés par Jeffrey Archer sont parfois dignes d'une série B : “Je t'aime, dit Richard. Depuis la minute où j'ai posé les yeux sur toi. Veux-tu m'épouser? [...]” – “Je veux t'épouser moi aussi, Richard, mais d'abord tu dois connaître la vérité.” (Barbara Cartland, sors de ce roman!) Quant à la grammaire, elle est bien trop souvent erronée, à tel point que le début du roman peut susciter un certain agacement. Mais Jeffrey Archer a le sens du rythme et de l'intrigue; on ne pose pas ce livre avant d'en connaître l'issue.

En l'absence de comparaison possible avec la version anglaise, impossible de savoir si certaines phrases terriblement mal formulées sont le fait de l'auteur lui-même ou de la traduction. Je vous laisse le soin, si le coeur vous en dit, d'aller juger par vous-même, car je me suis épargné la tâche de noter les phrases qui m'ont fait grincer des dents!
Lien : http://litteratureetchocolat..
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histoire de destin croisé bien reussi
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Pour les fans de sagas.
Un livre de 720 pages, ça fait une longue histoire. Forcément, on y raconte la vie, dès la naissance, des deux protagonistes. le récit est souvent prévisible, mais l'envie subsiste à suivre les deux héros jusqu'à la fin malgré les clichés et la formule "american dream", car le style est fluide et le livre se lit assez vite.
Donc, si les sagas vous parlent, je pense que vous pourrez bien aimer ce livre.
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J'ai été prise par l'histoire tout en pensant que l'intrigue et les dialogues étaient pauvres. La réussite en série, tout cet argent: too much!
( Pourquoi Abel n'a jamais cherché à retrouver sa vraie mère? Pourquoi il n'a pas soutenu financièrement sa mère nourricière? C'est difficilement compréhensible et cela m'a frustré).
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J'ai traîné ce livre pendant plusieurs semaines et ce, pour plusieurs raisons, pas franchement positives.
Le parallèle opéré par l'auteur entre William Kane et Wladek Rosnovski est intéressant bien qu'un peu lassant à la longue (chaque chapitre étant consacré à l'un ou l'autre des personnages).
L'histoire ne manque pas d'intérêt puisque nous suivons deux destins très différents, celui de William, fils de banquier richissime et celui de Wladek, immigré polonais abandonné à sa naissance.
Je n'ai pas du tout été passionnée par l'histoire de William, qui finit par diriger une grande banque comme son père. Les intrigues financières, ce n'est pas ma tasse de thé!
En revanche, le destin et les aventures de Wladek m'ont souvent captivé, j'ai apprécié suivre son évolution (et quelle évolution!), sa vie en Pologne, son passage en camp soviétique, son arrivée aux Etats-Unis,...
Malheureusement, je ne me suis attachée à aucun personnage.
Vous pouvez mieux comprendre pourquoi j'ai eu du mal à terminer ce roman fleuve.
Les thématiques abordées par Jeffrey Archer sont nombreuses: guerre, immigration, finance, american dream, famille, richesse, mais malheureusement, la plume de l'auteur ne m'a pas transporté.
La fin du roman a toutefois su relever un peu le niveau et me surprendre.
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L'histoire est efficace et nous emporte, malgré des erreurs de traductions et un côté très manichéen des deux personnages et leurs trajectoires parfois rocambolesques (mais c'est aussi cela le pouvoir d'un roman). On traverse avec passion le vingtième siècle, ses conflits mondiaux et les atrocités qui les accompagnent, sous fond d'avènement des États-Unis et du capitalisme, d'evolution de sa société (Boston, Chicago et New-York sont les centres névralgiques du livre). Même si celle-ci est parcellaire et que, par exemple, les conflits raciaux sont complètement absents dans ce livre pourtant dense. Parfait pour s'évader !
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