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4,18

sur 1896 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Voici un ouvrage agréable, juste agréable.

Si j'ai bien aimé le ton et l'originalité du thème, j'ai bien moins aimé le style un peu trop « langage parlé » à mon goût et surtout l'absence de cette originalité poético-onirique qui m'attire dans les romans d'auteurs asiatiques. du moins ceux que je pratique.
Tout ça pourrait se passer n'importe où en Occident, mis à part quelques gestuelles de politesse inclinée…

Mais si l'on souhaite lire un roman original sur l'amour profond - presque surréaliste - unissant un chat et son « maître », si on veut éprouver une fidélité à toutes épreuves, si on veut sourire voire rire, si on veut verser quelques larmes et, malgré tout fermer le livre sur une note plutôt chaleureuse, pas de doute c'est par ici que ça se passe.


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L'adoption d'un nouveau chat, Nana, par Satoru lui donne l'occasion de se souvenir de Hachi, son adoption rocambolesque, l'abandon à des cousins au décès de ses parents, l'escapade ratée pour tenter de le revoir.

C'est avec des anciens camarades d'école qu'il évoque ces souvenirs, camarades à qui, on comprendra pourquoi tristement plus tard, il essaie de refiler Nana.

Les commentaires humoristico-prétentieux de Nana collent bien au caractère du félin et le livre devrait plaire aux amoureuses des chats et qui tolèrent un brin de mièvrerie.
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Light novel : « type de roman japonais destiné à de jeunes adultes ».
Il paraît que « Les mémoires d'un chat » est emblématique de ce type de roman.
Pourtant c'est le genre d'histoire que, dans ma génération, on lisait plutôt à l'âge de dix ou onze ans. Avec toutefois une douceur (japonaise ?) qui maintient toutes les difficultés de l'existence à distance. Madame Fichini et le général Dourakine étaient de véritables barbares si je les compare aux personnages d'Hiro Arikawa.
Au moins, je saurai de quoi il est question quand je verrai les mots « light novel », bien obligée de constater par ailleurs qu'il y a beaucoup de décennies que je ne suis plus ni enfant ni même « jeune adulte »...
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Mélo pour amoureux des chats.
J'espérais que Hiro Arikawa suive les traces de Natsume Soseki, nous parle d'une époque du Japon, avec humour et acuité sociologique.
Mais le seul humour consiste en la description par le chat Nana de sa vie de chat et de ses relations avec les autres animaux, avec qui il peut parler, alors que les humains ne comprennent pas ce qu'il dit. Et pour la situation du Japon, à part qu'on y travaille, qu'on y divorce et qu'on y meurt, je ne crois pas avoir appris grand-chose.
Que reste-t-il : des histoires d'amitié, entre humains, entre humains et félins, qui sont mignonnes comme tout mais qui m'ont laissé plutôt froid. Cela dit, si vous êtes amoureux des chats, cette histoire peut être un bonbon bien sucré qui vous fera fondre le coeur, un de ces livres dont même les aspects tristes vous donneront du bonheur. Peut-être même, amoureux du Japon ou non, rêverez vous aux paysages de Hokkaido et des alentours du mont Fuji.
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Traduit du japonais par Jean-Louis de la Couronne

Une écriture simple, oserai-je dire simpliste ? Non, je n'irai pas jusque là. Mais après E.E.S, c'est une promenade de santé.
J'ai choisi ce livre car je fais partie de ces « dingues de chat ». Quand j'en vois un, je ne peux pas m'empêcher d'engager la conversation avec lui ( ben oui, je parle aux chats. Pas vous ? ) et de le caresser, s'il accepte, bien sûr. Je respecte son choix.
Pour en revenir à l'histoire, Nana ( drôle de nom pour un chat, mais en japonais cela signifie 7 et sa queue a cette forme. Ma Virgule avait la queue en forme de... mais je digresse, là. Stop. ) est un chat blessé SDF, recueilli par Satoru qui l'a fait soigner puis qui l'a adopté.
Ce chat est d'une « intelligence exceptionnelle ». C'est lui qui le dit ( je ne vous l'ai pas signalé ? Il parle, sur papier uniquement, et comprend le langage humain. )
Ce chat et son serviteur sont très attachants. Mais hélas, ils vont devoir, pour une raison que l'on ignore jusqu'au bout, se séparer. Satoru fait alors le tour de ses amis pour lui trouver la meilleure famille. Prétexte pour visiter le Japon et ses paysages exotiques ( pour nous ).
Sois sage, toujours sage, Nana et porte-toi bien.
Bonne lecture !

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Le chat errant a pris l'habitude de faire la sieste sur le capot d'un monospace, c'est là qu'il fait la connaissance de Satoru. Alors quand une voiture l'envoi valdinguer de l'autre côté de la rue, naturellement Satoru le recueille dans son appartement. Si l'humain ne parle que sa langue, heureusement le chat est polyglotte, et ces deux-là vont bien se comprendre. Baptisé Nana par Satoru le chat et son maître vont filer le parfait bonheur pendant cinq ans, un trou de cinq ans dans son CV de chat errant ! Pour une raison impérieuse, Satoru ne peut garder Nana, il cherche donc un ami pour l'adopter. Les deux amis embarquent donc pour un voyage à travers le japon et à travers les souvenirs d'enfance de Satoru. Nana nous raconte leur voyage pour retrouver chaque ami et dans quelles circonstances, Satoru a connu cet ami.

Satoru pense naturellement à Kôsuké son ami d'enfance. Aujourd'hui Kôsuké a repris le studio photo de son père, un despote colérique. Mais son père continue de mettre son nez dans la gestion du magasin et Kôsuké n'ose pas le contredire. Alors pour Nana il est hors de question de se faire adopter par un type sans caractère.

Yoshiminé, un ami de collège de Satoru a une ferme et un chat dans une exploitation agricole, c'est un exorciste efficace contre les souris. Mais Yoshiminé a déjà un chaton et Nana ne semble pas s'entendre avec lui.

Suigi et son épouse Chikako sont tous les deux des amis de lycée de Satoru. Aujourd'hui ils tiennent une maison d'hôtes où l'on peut venir avec son animal familier. Seulement ils possèdent le rival éternel du chat : un chien !

Noriko est la tante de Satoru, c'est elle qui l'a recueilli quand ses parents sont morts. Mais Noriko est le genre de personne qui ne comprend absolument pas un chat.

Un livre original écrit par un chat qui n'a pas la langue dans sa poche, qui aime la musique romantique car ça attire les tourterelles et les colombes, un chat astucieux qui va tout faire pour rester avec le maître qu'il a choisi. Un chat bagarreur, mais aussi affectueux. Un chat qui observe les humains et portent un regard très juste sur eux. Un roman sur l'amitié, rempli d'humour de tendresse et d'émotion. Un livre plaisant à lire dont la fin ne peut qu'émouvoir le lecteur.


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Sympathique road trip félin, ce livre nous emporte dans différentes régions japonaises en compagnie de Satoru, trentenaire propriétaire du chat Nana.
Ne pouvant plus le garder, Satoru cherche le maître idéal pour son chat adoré et part avec lui sur les routes à la rencontre de ses amis d'enfance à qui il souhaite confier la garde de Nana.

A travers toutes ces rencontres, c'est la vie entière de Satoru qui va défiler, ses souvenirs heureux mais aussi douloureux d'enfance, ses amitiés, ses regrets et ses espoirs, jusqu'au dénouement final qui surprend.

Une belle lecture, toujours dans la plus pure tradition japonaise, pleine de pudeur et de douceur, mais aussi de mélancolie et de deuil.
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Satoru vit en célibataire et assez solitaire. Un jour il récupère chez lui un chat errant, blessé par une voiture. Il le baptise Nana (qui signifie 7) à cause de la forme de sa queue. Nana va rester. 5 ans plus tard les circonstances obligent Satoru à trouver un nouveau foyer pour Nana (chat mâle qui supporte mal ce nom féminin). Commence alors un voyage au travers du Japon, chez des amis de Satoru. Mais Nana ne semble pas décidé à quitter son maître d'adoption, lequel ne semble lui-même pas vraiment décidé à s'en séparer.

Ces « mémoires d'un chat » sont surtout les mémoires de Satoru raconté par le regard d'un chat au caractère bien trempé. C'est aussi le prétexte à nous faire voyager dans tout le Japon, au bord de la mer, sur les flancs du Mont Fuji ou dans les campagnes d'Hokkaïdo.

Au fil des pages on découvre en même temps que Nana l'histoire de Satoru, et le pourquoi de son attachement aux chats et de ce voyage dans le passé pour construire un nouveau futur à Nana.

L'auteur aborde des thèmes graves (le deuil, l'abandon, la maltraitance infantile, la maladie) mais aussi la force de l'amour et de l'amitié. Il y a beaucoup de nostalgie, d'émotion, d'amour et de pudeur dans ce roman. Il y a aussi de l'humour et beaucoup de lenteur, pour ne pas dire de longueur. L'écriture est plaisante et la lecture agréable mais l'ensemble ne m'a pas emporté comme je m'y attendais à la lecture d'autres chroniques.
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Loin du coup de coeur que j'espérais, j'ai tout de même été très touchée. D'abord parce que je suis une inconditionnelle des chats et surtout parce que j'ai fait des parallèles entre mon histoire et celle de mon chat (qui aurait cru que je citerai mon adorable Bib dans une de mes chroniques…)

Trêve de plaisanterie, j'étais très intriguée de suivre l'histoire d'un chat, je me demandais le résultat que ça allait donner, et au départ j'ai bien aimé. Un road-trip mêlé aux interventions et pensées de Nana parfois hilarantes : tous les ingrédients étaient là pour me plaire. Je n'ai pas compté le nombre de fois où j'ai esquissé un sourire. Seulement, de nombreuses longueurs se sont rapidement installées avec un rythme plutôt lent du fait que l'auteur s'attarde sur le passé de Satoru. On se retrouve plongé dans une monotonie pesante que l'on doit à ce passé figé. J'ai conscience qu'il s'agit avant tout d'un voyage rétrospectif sur la vie de Satoru, mais j'ai beaucoup de mal à adhérer à ce type de narration. Autant au début cela ne m'a pas dérangée, autant à la moitié du livre, je m'ennuyais. Heureusement, les passages qui se déroulaient du point de vue de Nana redonnaient du dynamisme au récit, c'est d'ailleurs ce qui m'a permis de ne pas complètement décrocher.

Concernant le dénouement, je n'ai pas été déçue, bien au contraire ! Alors oui, on se doute de la finalité de ce voyage, mais ça n'enlève rien à toute l'émotion qui s'en dégage, les mots de l'auteur sont poignants et la réalité nous explose en pleine figure. Il aborde des thèmes qui nous font écho et ne peuvent que nous parler. Je n'ai pas pu retenir mes larmes. C'est donc une chronique mitigée, je regrette ces longueurs qui ont nui à mon appréciation, pour autant, je garderai un bon souvenir de Satoru et Nana.
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Satoru adopte un chat errant et développe avec lui une grande amitié. Un jour, il doit cependant le donner en adoption pour une raison mystérieuse qui ne sera révélée qu'à la toute fin. Pour trouver une nouvelle famille à Nana, ils visitent ensemble des amis d'enfance. C'est l'occasion pour l'auteur de nous présenter la vie de son personnage.

Le style est un peu enfantin. On a même droit aux réflexions du chat, mais on a tout de même le goût de lire. C'est notre âme d'ado peut-être qui fait le chemin jusqu'à ce duo d'inséparables. Ce n'est pas un grand roman, juste une oeuvre plaisante pour les amis des chats, sans plus. On évite de justesse le ton larmoyant des petites histoires à l'eau de rose, mais bon, le séjour en compagnie de ces deux-là n'est pas désagréable.
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