Ce tome prend place immédiatement après le tome 5.
Gaw'yn a dû quitter précipitamment la citadelle de Slurce après avoir découvert le secret de la nature des elfes noirs et avoir été obligé de tuer le puissant mester Thur'yn transformé en murth'n thun. Son mentor mester Varh'yn, après l'avoir consacré ar'thnen, l'a envoyé remplir à Scarande un contrat à sa place : tuer toute la famille Su Glementes qui doit succéder au régent de la cité. C'est son contact Scupulaude le Hurleur (dont le vrai nom est celui de l'elfe noir Scup'yn) qui va terminer sa formation inachevée (la fuite de Gaw'yn l'a en effet empêché de suivre et valider son module "comment s'intégrer parmi les humains"😁) et tenter de lui trouver une couverture qu'il ne grillera pas en quelques secondes. Or, à son grand désespoir, Gaw'yn ne possède aucun de ses talents artistiques. Ni ceux de mester Varh'yn, connu sous le nom de "Varhlom, le fabuleux poète qui fait vibrer les coeurs de Gandoria jusqu'au lointain Nodrënn !".
Mais Gaw'yn est le spécialiste de l'adaptation et il saisit dès qu'elle se présente l'opportunité d'approcher sa cible. Après plusieurs jours passés aux côtés de la famille condamnée, il trouve rapidement le moyen de l'éliminer mais tout ne se passe pas exactement comme il l'avait prévu, et de prédateur, il devient la proie.
Gaw'yn était pourtant l'apprenti le plus prometteur de la citadelle, mais apparemment pas aussi impitoyable ni vicieux que le pensaient ses instructeurs.
C'était un tome très intéressant à lire de par les informations que nous récoltons sur la vie d'assassin qui est très très loin d'être une sinécure : l'elfe noir doit se trouver un nom d'emprunt et une couverture pour se fondre parmi les humains ; il ne doit jamais se laisser déconcentrer (même à la vue d'affriolantes danseuses à la cuisse légère, n'est-ce pas Ga'wyn ?) ; il ne doit jamais laisser sa provision de fleur de thnen s'épuiser (or, elle est pratiquement introuvable en terre d'Arran) ; les autres races d'elfes connaissent la nature sombre des elfes noirs mais leur honte de cousiner avec eux les retient de les dénoncer...
En outre, les dessins sont toujours aussi somptueux : mention spécial à la cité de Scarande d'une beauté à couper le souffle et aux traits élégants des elfes noirs (les défauts de proportion ajoutant étrangement à leur charme).
Bref, j'ai adoré... et l'humour est également très présent malgré la noirceur de la thématique !
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