Dans le petit village de Drummor, vivent Darko et son père, un artisan verrier très réputé, notamment pour ses lunettes. Mais l'Église de la Lumière est à la recherche de Darko pour l'empêcher de réaliser une prophétie redoutée.
Si j'adore la SFFF, j'ai un peu moins d'atomes crochus avec la fantasy, parce que je trouve qu'elle peine vraiment à se renouveler au point de s'auto-digérer. Et bien avec ''Les forêts d'Opale'', on est en plein dans cette cohue de clichés beaucoup trop vus et revus : un élu, une prophétie, un papa qui se fait tuer pour sauver son fifils, des religieux méchants (et gras pour certains, histoire de bien montrer que l'église se gave...), des pouvoirs magiques, une fille sexy, un vieux sage, un viking, un orque (non pardon, un Predator en armure, mais c'est tout comme), la traditionnelle carte made in ''vraiment pas d'imagination entreprise''... c'est bon, on a tous les clichés ! Avec en prime des peuples sous-développés, un remake de Star Wars VI avec les Ewoks (tout près d'un village qui s'appelle Emdor, histoire de bien faire dans la subtilité), une allusion aux pieds puants... Ce bouquin n'apporte strictement rien de neuf, ce n'est qu'une succession de clichés recyclés à l'infini.
J'ai également eu un peu de mal à lire la police de caractère utilisée, certaines lettres ont des inclinaisons un peu bizarre, ce qui les fait se coller les unes aux autres.
Côté dessins, j'avoue que je n'ai pas accroché. C'est du grand classique, j'ai trouvé que ça manquait de charme.
Au final, cette BD est un énième recyclage de fantasy sans saveur. le seul truc que j'ai bien aimé, c'est Ghörg, mais il n'apparaît que très peu.
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