Stolen Life

Elliott est une vague puissante, un tsunami qui vous emporte avec lui. Il ne va pas m'épargner, je suis déjà en train de sombrer dans l'océan de sa personnalité.
-Sariel-

Pour la première fois depuis longtemps, j'ai envie que quelqu'un me sauve de ma nuit sans fin.
-Sariel-

Je n'ai jamais aimé avec passion, c'est probablement pour ça que je pleure raisonnablement. Je ne suis pas amer, enfin, ça m'arrive parfois. Mais là plupart du temps, je suis juste un mec un peu trop solaire avec un penchant pour le mauvais garçon.
-Elliott-

Repousse-moi de toutes tes fichues forces, je ne bouge pas. Tu ne tiendras pas bien longtemps, tu es déjà si fatigué. Regarde-toi vaciller.
-Elliott-

Si je suis le tonnerre, il est l'éclaircie qui surgit après la pluie.
-Sariel-

Je contemple mes derniers mots, ceux que j’ai rédigés avec le sang de mes poignets. Ce sont les témoins de mon histoire, la preuve ultime que nous nous sommes aimés.

« Elle court, elle court la mélancolie du cœur

La blessure à l’âme, elle rampe la fureur,

La mort est quelque chose d'intime, elle ne regarde que moi. Tu n'as rien à faire avec elle, on n'éteint pas le soleil lorsqu'il brille aussi intensément.

On peut recoller quelque chose qui est cassé. Il restera toujours des cicatrices ici et là. On devient fragile, à manipuler avec précaution, mais tout se répare. J'ai l'âme d'un mécanicien, je retape Sariel sans qu'il voit rien, pièce après pièce.

Il m’a tout volé. Mes sourires, mes peines et mes joies. Mon envie de me lever le matin est juste là pour voir la beauté de ses yeux. As-tu remarqué que la détresse se lit dans un regard ? Il est ma tristesse et ma colère, ma passion et mes désillusions. Il est mon tout tu comprends ? Il a pris trop de place. Je ne peux plus respirer, tu entends comme je suis suffoque? Je suis tel un fou, c’est loin d’être saint.

Je ne supporte pas d’être sans vous. Tu te rends compte, je culpabilise de l’adorer. Comme si mon cœur ne pouvait pas tous vous contenir à la fois. C’est faux mais je n’y arrive pas. Le soir où tu es morte, j’ai fait la promesse de ne plus jamais être heureux, c’est absurde, qui peut lui résister ?