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3,89

sur 424 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
“A tous ceux qui aiment les glycines et le soleil“.


Un livre facile a lire, tranquile, enchanteur, qui ne sent pas le besoin de laisser une impression durable. Juste ce qu'il faut entre deux lectures plus exigeantes. Et c'est peut-etre pour ca qu'il risque de rester en ma memoire.


Deux jeunes femmes anglaises, delaissees par leurs maris, insatisfaites de leur vies, ressentent subitement le besoin de louer pour un mois un chateau en Italie. le cout etant au dessus de leurs moyens elles s'ajoutent deux autres locataires, une jeune aristocrate et une vieille dame guindee.


La beaute luxuriante de la nature au chateau de San Salvatore fera des miracles. Un mois d'Avril paradisiaque operera un grand changement psychologique chez ces quatre femmes. Elles se decouvriront une sensibilite et une joie de vivre que les brumes londoniennes avaient fanees. Celles qui avaient en fait fui leurs maris les appelleront et pourront les estimer et meme les aimer a nouveau; la jeune aristocrate que les hommes ennuyaient apprendra a apprecier de se faire courtiser; et la vieille dame finira par gouter la compagnie de plus jeunes.


Une comedie tendre et doucereuse, un peu fleur bleue, avec une bonne dose d'humour british qui appuie sur les differences de classe des quatre femmes. Transparaissent, sans trop s'appesantir, une critique des moeurs victoriennes, qui etaient encore bien ancrees Outre-Manche quand le livre est publie (les annees 20 du siecle dernier), et une touche de feminisme, affirme mais pas belliqueux pour autant.


Une lecture tres fraiche, printaniere, ou la nature tient un role important. A lire pendant l'hiver qui approche pour faire apparaitre un rayon de soleil virtuel entre les vrais nuages.
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Aujourd'hui il est communément admis qu'on emporte ses problèmes avec soi, et que partir ne résout rien. En 1922, lorsque Elizabeth von Arnim publia son « Avril enchanté », cette mise en garde n'avait pas encore fait son chemin. On pouvait encore rêver de voyage en Italie. Une villa patricienne au soleil de la Méditerranée incarnait l' image parfaite du bonheur.
Justement il existe un tel lieu sur la Riviera ligure, San Salvatore, dont le nom lui-même signifiant, va s'avérer magique. Quatre londoniennes, passablement coincées et lassées de la grisaille britannique, louent un château médiéval et son jardin d'Éden. Attirées par une offre alléchante une jeune épouse délaissée , une grenouille de bénitier, une rombière acariâtre, et enfin une jeune aristocrate en rupture de ban se retrouvent pour passer un mois ensemble dans ce paradis.
La première partie est un régal. Les maladresses, les stratégies d'évitement, les rapports de force et les tonnes de problèmes que les unes et les autres traînent avec elles, sont l'occasion de scènes drôles. En bonne lectrice je trouve les observations très pertinentes. Une chose est certaine. Pour rien au monde je ne voudrais mettre, ne serait-ce qu'un pied, dans pareil guêpier !
Et puis la beauté des lieux, les vertus de la marche, de la lumière, des couleurs et des odeurs accomplissent leur oeuvre. La jeune épouse maladroite et timide, la première, capte la magie des lieux et acquiert une sérénité. Une véritable petite fée.
Son bien-être est contagieux. Un véritable bouleversement hormonal est à l'oeuvre dans le petit cénacle féminin. Elles ne veulent plus rester seules et vont inviter leurs époux abandonnés dans la lointaine Albion.
Un roman qui s'annonçait comme un épisode dans la longue quête de la libération de la femme dans une société qui ne leur laissait pas beaucoup de place et qui se termine par un happy end sirupeux.
Je ne reprendrai pas la citation de Gide sur les beaux sentiments et la mauvaise littérature, mais la tentation est grande. Dans la seconde partie du roman les personnages se métamorphosent en bienveillantes personnes, leurs défauts sont érodés, et dissous dans du formol et un environnement peint en rose, Rose, roses... jusqu'à en devenir niais et mièvre. le problème n'est pas tant la transformation et la félicité retrouvée de cette communauté que l'absence d'intérêt des nouvelles relations, la superficialité des revirements, des conversions qui tiennent du « miracle » (le mot est de l'auteur) et une analyse psychologique défaillante, d'ailleurs même les domestiques s'ennuient. Bon! Finalement peut-être ai-je besoin moi aussi d'un séjour à San Salvatore !
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Dans la période après la première guerre mondiale , quatre femmes londoniennes que rien ne lie, se retrouvent en colocation pour un mois de vacances en avril dans un château en Italie enchanteur. Elles recherchent calme, repos et beauté.
Un roman tout en ambiance, une ambiance très british quant aux personnages et très italienne pour la dolce vita, la douceur et le décor splendide.
Une histoire originale qui contient malheureusement quelques longueurs dans la description des caractères qui m'ont un peu agacé pour deux d'entre elles.
J'ai beaucoup aimé Lotty femme simple, spontanée, tout en gentillesse et naïveté qui pouvait être considérés à l'époque, comme une mauvaise éducation.
La beauté des lieux et le calme modifient les caractères et le roman prend des allures de conte. La beauté a-t-elle de tels pouvoirs?
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Sympathique petit roman (ce n'est pas l'oeuvre principal de l'autrice) paru en 1922, il y a juste100 ans.

Quatre anglaises, fatiguées de la grisaille humide de Londres, quittent l'Angleterre pour l'Italie. Elles louent pour un mois un château médiéval au bord de la Méditerranée .

Mrs Wilkins (Lotty) et Mrs Arbuthnot (Rose) viennent de faire connaissance. Un point commun, leurs couples ne fonctionnent plus très bien. Ne souhaitant rien demander à leurs époux elles décident de partager les frais de location. Elles sont rejointes par Mrs Fisher , une veuve âgée et Lady Caroline Dester, jeune, belle mais fatiguée d'être courtisée.

Dans ce cadre magnifique, loin de leur quotidien londonien, elles vont réfléchir, rêver, se retrouver, s'épanouir et finir par s' apprécier.

Une petite remarque : dans les dernières pages, avec l'arrivée de MM.Wilkins, Arbuthnot et de Briggs ( le propriétaire) l'ouvrage vire au '"roman à l'eau de rose".

Lecture agréable, style fluide, de l'humour, personnages bien dessinés., belles descriptions (paysage, fleurs.)
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Quand 4 femmes anglaises que tout oppose en apparence partagent pour un mois un château en Italie cela amène des situations cocasses bien exploitées par @Elisabeth von Arnim qui signe avec @avril enchanté une petite comédie un peu fleur bleue mais assez agréable à lire.

Du soleil, une multitude de fleurs parfumées dans un jardin qui donne sur la mer, voilà un décor qui donne bien envie de faire ses valises pour le château de San Salvatore et oublier pour quelques temps les problèmes du monde. Pari réussi donc en ce qui me concerne j'ai passé un bon moment et même si je ne garderai pas un souvenir impérissable du roman, l'humour britannique et la qualité de l'écriture de l'auteure participent à faire de ce roman une jolie lecture printanière.

Challenge Multi-Défis
Challenge solidaire
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Légère déception avec ce roman dont j'avais beaucoup entendu parler, avril enchanté.
L'idée de départ est séduisante : L'action se passe quelques années après la première guerre mondiale, deux jeunes femmes décident, pour échapper à leur monotonie quotidienne, de partir un mois en Italie. Elles ne préviennent pas leurs maris et trouvent deux compagnes plus argentées pour financer cette location d'un mois en Italie (pour fuir la météo de l'Angleterre ?).
Mon avis est mitigé car au fur et à mesure de ma lecture je l'ai trouvée de plus en plus « dégoulinante de bons sentiments ». Certes l'optimisme peut faire bouger des montagnes mais tout de même…
Quelques passages m'ont fait sourire en particulier la surprise du dernier quart de l'histoire avec l'arrivée du mari de Rose dans le château... sinon les autres personnages m'ont paru très caricaturaux (la vieille dame avare et riche, l'avocat qui ne raisonne qu'en terme d'affaires à remporter, la jeune femme noble désenchantée…)
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Bof ,j ai lu ce roman Par hasard ,trouvé dans une liste de lecture « confinement covid « 
On frise de peu la « feel good >> littérature mais c est rattrapé par le style de l auteur
4 anglaises désoeuvrées décident sur un coup de tete de louer un château dans le sud de l Italie au bord de la mer ,endroit idyllique d avant les hordes touristiques ...Nous sommes dans les années 20? (À vérifier mais cela n a pas bcp d importance )
Nous sommes en avril et la nature est une splendeur

Parties entre femmes Suite à des déceptions et spleen divers ,ce célibat ne durera pas longtemps et rien de tel pour le bonheur de ces dames Qu un homme !
Un brin moralisateur ,ce roman a évidemment un happy end :l une trouvera un amoureux éperdu , deux autres retrouveront un mari transfiguré par le changement de contexte et la dernière ,plus âgée se trouvera un fils et une famille d'adoption - à cette époque on n imagine pas que ne vieille dame ( elle doit avoir la soixantaine tout au plus )
puisse avoir une vie sexuelle !

Ces dames n ont aucun problème financier ,louent un château et ses domestiques pour une bouchée de pain
On parle très peu de l Italie et de la région (si ce n est pour en Décrire les arbustes en fleur ) Et les autochtones sont réduits à de simples figurants ne pouvant être que cochers ,domestiques,bref , de bien braves gens au service de ces dames

Roman désuet ,au charme sépia ,je l'ai pourtant terminé



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Livre désuet? Pour certains peut-être... mais il est parfois bon de jouer le jeu. Première partie de l'autre siècle, des "dames" de la bonne société anglaise partagent les frais de location d'un château en Italie. Toutes, pour des motifs différents, aspirent à cet éloignement des brumes d'Albion pour se retrouver. Elles suivront un chemin différent et les sentiers qu'elles parcourront aboutiront tous à leurs retrouvailles avec l'amour (sous différentes formes) et à plus de connaissance d'elles-mêmes. Ce sont les méandres qui sont intéressants à suivre, chacune (chacun) peut se retrouver dans ce qui unit tous les êtres humains à travers les générations : les sentiments. Parallèlement à l'histoire, les descriptions italiennes sont merveilleusement évocatrices, nos sens ne sont pas en repos. On se sent bien à la sortie de ce livre et cela perdure en en évoquant le titre.

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Une annonce dans le journal propose la location d'un château en Italie. Deux trentenaires, Mrs. Wilkins et Mrs. Arbuthnot, décident, sur un coup de tête, sans se connaître particulièrement, de quitter Londres et de partir en vacances. Pour faire des économies, elles cherchent deux autres personnes pour les accompagner. C'est ainsi que quatre femmes, d'origine et d'âge différents, se retrouvent dans un château italien au début du printemps.

Super chouette lecture. Tout en délicatesse et sous-entendus, l'auteure nous raconte la beauté de l'Italie, du printemps, de la nature et des bienfaits qu'elle apporte aux gens. Pour ceux qui hésitaient encore à partir en Italie, je vous conseille ce roman, il va décider pour vous. J'ai eu envie d'y aller pendant toute ma lecture. Envie de sentir ces odeurs de fleurs et d'eau salée, de vivre moi aussi une parenthèse enchantée. Certes, nos héroïnes avaient plus que besoin de ce séjour. Enfermées dans un quotidien maussade, dans une vie de couple insatisfaisante, ce voyage était leur gorgée d'air, leur dernier recours, le baume indispensable pour soigner et leurs âmes et leur couple, par la même occasion. J'ai aussi beaucoup aimé le côté désuet de l'écriture et de l'époque. le savoir-vivre et l'étiquette donnent lieu à des dialogues hyper drôles ; les personnalités tellement opposées de ces quatre femmes y étant aussi pour quelque chose. Madame Wilkins est mon coup de coeur : spontanée, drôle, les pieds dans le plat, elle m'a plus d'une fois fait rire. à lire ! C'est sympa comme tout :)
Lien : http://leslecturesdecat.cana..
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Et bien, encore un Von Arnim, on ne se quitte plus depuis la Bienfaitrice, que voulez-vous ! Un petit roman drôle et sympathique, où l'optimisme déborde de toute part. Il y est (encore) questions de maris, oublieux, indélicats, insaisissables, de mauvaise foi..., de femmes (épouses, veuve, future épouse...) qui cherchent un peu de soleil dans leur grisaille quotidienne. La grisaille c'est Londres, un foyer si peu chaleureux, une pluie qui n'en finit pas et le soleil, c'est San Salvatore en Italie, un château médiéval croulant sous les fleurs, la mer d'un bleu profond à deux pas... la dolce vita quoi.

Et il aura fallu une simple petite annonce pour que quatre destins de femmes se jouent entre ces vénérables murs. Ce mois de vacances dans un lieu enchanteur va profondément transformer les vies de Lotty Wilkins, Rose Arbuthnot, Lady Caroline Dester et Mrs Fischer. L'histoire est délicieusement désuète (le récit se passe dans les années 1920) mais on peut compter sur ces différents colocataires pour apporter de l'humour et mille péripéties... domestiques. Sans compter que l'arrivée de quelques hommes (les fameux maris) vont apporter un peu de piment (imaginez que pincer l'oreille de sa femme est le comble de la sensualité, n'est-ce pas...) à l'aventure ; mention spéciale au couple Wilkins ; on prend plaisir à suivre la formidable transformation de la jolie Lotty et le mari que l'on déteste au départ devient presque fréquentable à la fin.

Même s'il ne se passe rien d'extraordinaire au cours de ce récit, les changements de personnalité des protagonistes sont plus qu'intéressants. Au-delà de scènes charmantes et drôles, Elizabeth von Arnim ne se prive pas de distiller quelques gouttes amères dans ce délicieux breuvage sucré, car toutes les femmes du roman, même si elles trouvent leur récompense en Italie, n'ont pas une vie des plus gaies.

Il reste donc à retenir une leçon de cette lecture : pour vivre heureux, vivons dans un cadre enchanteur et cultivons un brin d'égoïsme !
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