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Lucy vient de perdre son père. Jamais elle ne s'était éloignée de lui un seul jour. Il a été son phare, sa boussole et elle se sent perdue sans lui. Arrive alors Everard Wemyss dont la femme, Vera, est décédée dans des circonstances étranges (accident? suicide?) quelques jours auparavant.
Ces deux âmes esseulées vont alors s'entraider, s'épauler et tomber amoureux l'un de l'autre.
Graduellement, et en même temps que Lucy, le lecteur découvre la personnalité très particulière d'Everard : l'homme aux commandes, il est intransigeant, exigent, dominant et capricieux, attendant de sa femme qu'elle soit docile, douce et dévouée.
Cette lecture m'a quelque peu crispée, au point de vouloir étrangler cet Everard ! J'ai été peinée pour l'autrice d'apprendre que ce personnage a été inspiré par son propre mariage :(
Autres temps, autres moeurs, me direz-vous ... mais là quand même, on attend des sommets!
Une excellente lecture en tout cas.
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Ce livre, répertorié comme classique en est un mais au style très simple. L'écriture et le style m'ont d'ailleurs fait penser à Jane Austen seulement je l'ai trouvé avec moins de longueurs.

Le livre s'ouvre avec la mort du père de Lucy. Durant cette journée, elle rencontre un homme plus âgé qu'elle, malheureux car il a perdu sa femme il y a peu de temps. le journaux en ont même parlé, il s'agit d'un suicide. Ces deux drames vont rapprocher les deux protagonistes et ils vont tomber amoureux. Très vite, ils vont se marier et emménager ensemble, dans la maison où Everard Wemys a perdu sa femme, ce qui gêne Lucie mais elle ne dit rien.

On va très vite s'apercevoir de l'autre facette de Everard qui m'a énormément exaspérée. Devant ses propos envers sa femme, envers ses domestiques, on ne peut avoir que du ressentiment envers lui et on se prend de pitié pour Lucy. Cet homme est un tyran, plus on apprend à le connaître et plus des questions débarquent : Est-ce à cause de lui que Véra, son épouse s'est suicidé? Était-ce vraiment un suicide? Une ambiance sombre plane sur ce couple dans cette maison qu'on finit par trouver lugubre.

Il n'y a pas beaucoup de personnages donc il est très facile de s'y retrouver. le roman tourne autour de Everard et de Lucy. On fait aussi la connaissance de la tante de Lucy, Mrs Entwhistle, la seule parente qui lui reste. Son personnage m'a beaucoup plu. Alors qu'elle apprécie cet homme au début, elle finit par se poser des questions à son sujet mais tente de respecter le choix de sa nièce. Il y a les domestiques et la présence de Véra qui est omniprésente à l'histoire. Lucy pense bien souvent à elle, surtout dans cette maison et le lecteur s'interroge beaucoup à son sujet.

La fin est tout sauf prévisible. J'en est d'ailleurs été énormément surprise. Elizabeth von Arnim m'a scotchée sur place devant cette histoire sombre et prenante. En conclusion, un bon roman de cette auteure.
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Déniché en occasion, ce court roman me faisait de l'oeil depuis un petit moment déjà. Mon amour pour les années 20, le ressenti d'une intrigue à la Rebecca (Daphné du Maurier) auront eu raison de moi. Un autre argument : cette couverture qui est juste sublime ne donne-t-elle pas, à elle seule, envie de se plonger dans le roman ? Si je n'ai pas eu le coup de coeur tant espéré, la faute à une fin un peu trop ouverte à mon goût, j'ai apprécié suivre le quotidien de Lucy. La plume d'Elizabeth von Arnim est quant à elle simple, mais efficace : j'ai été on ne peut plus ravie de la découvrir. Si Vera n'a pas la force de Rebecca, la noirceur de l'intrigue est bien là. J'ai d'ores et déjà hâte de retrouver l'auteure. Peut-être avec Avril enchanté ou Elizabeth et son jardin allemand.

En vacances en Cornouailles, Lucy doit rapidement faire face au décès de son père. Elle rencontre alors Everard Wemys, qui vient de perdre sa femme, Vera, dans un accident. Touchés de plein fouet par un drame aussi douloureux qu'inattendu, ces deux êtres finissent par se rapprocher. Pour finalement sauter le pas, et se marier. Everard emmène alors Lucy aux Saules, sa maison de campagne dans laquelle Vera est tombée du balcon du second étage. Accident ou suicide ? Nul ne le sait.

Que de points communs avec Rebecca, qui est un de mes romans préférés ! Une héroïne un peu gauche, et naïve. Une grande demeure. le fantôme d'une ancienne épouse. Les similitudes s'arrêtent pourtant là. Car Elizabeth von Arnim s'intéresse surtout aux rouages du mariage. Une fois le couple installé aux Saules, la jeune Lucy déchante rapidement. Everard n'est plus l'homme charmant des débuts. Égoïste voire tyrannique, il n'a de cesse de grandement fatiguer notre héroïne entre ses sautes d'humeur et ses demandes constantes d'affection. Lucy ne sait alors plus vraiment sur quel pied danser. Il est rare qu'un personnage masculin provoque autant de rejet chez moi. C'est pourtant ce que j'ai ressenti avec Everard. J'ai également été agacée par le semblant d'apathie de Lucy (qui est tout simplement amoureuse…). Impuissante, miss Entwisthle, la tante de Lucy, voit peu à peu sombrer sa protégée.

L'intrigue se fait donc très sombre et cruelle pour notre héroïne. Face à cette réflexion concernant l'amour, mais surtout la tyrannie conjugale, vient se greffer le mystère autour du décès de Vera. Accident ? Suicide ? Meurtre ? Elizabeth von Arnim n'apporte pas de réponse bien définie. Au fil de sa lecture, le lecteur est pourtant en mesure de construire son hypothèse, ce qui est extrêmement intéressant. J'ai beaucoup moins apprécié la fin ouverte de ce roman. Même si l'on sait désormais quel sera le quotidien de Lucy, j'en attendais peut-être autre chose. Au moins une petite note d'espoir.

En bref, Vera est un roman plutôt noir qui vaut surtout pour son atmosphère. Si j'ai dévoré ce récit, j'aurais souhaité trouver des personnages plus nuancés ainsi qu'une fin moins ouverte. L'aura de Vera, l'ancienne épouse (adorée ou détestée ?) ajoute pour autant une vraie plus-value à l'atmosphère glaçante de ce récit rédigé dans les années 20.
Lien : https://labibliothequedebene..
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Lucy vient de perdre son père. Elle fait la rencontre d'un homme dont la femme est décédée il y a quelques jours à peine. Ils se soutiennent mutuellement dans l'épreuve qu'ils vivent tous les deux. Everard devient très vite indispensable à Lucy. Et malgré les circonstances étranges dans lesquelles est morte sa première femme, Vera, et la désapprobation des amis de son père, Lucy ne tardera pas à l'épouser.

Un livre d'Elisabeth von Arnim pas rose du tout. Et même carrément noir. Elle fait franchement peur cette histoire, qui commence d'une façon bien engageante et amusante. On verrait bien un film d'Hitchcock à partir de cette intrigue. Et on n'arrive pas à abandonner le livre avant de l'avoir fini. Un délice un petit peu amer, mais pas moins délectable pour autant.
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Littérature classique du début du XXè siècle, ambiance très british, le style d'Elizabeth von Arnim est à la fois très poétique et très précis dans ses descriptions.
Si "Avril enchanté" est léger et souvent humoristique, "Vera" est beaucoup plus noir, plus dramatique aussi dans les relations entre Everard Wemyss, 45 ans (endeuillé par la disparition de sa femme dans des circonstances suspectes ayant fait la une des journaux) et Lucy, jeune fille de 22 ans (qui vient elle-même de perdre son père), qu'il va prendre sous son aile jusqu'à en tomber rapidement amoureux et l'épouser.
Une belle histoire d'amour !
Sauf que..... Que cet homme est exaspérant !!!.... Avec Lucy, il est plein d'attention et de sollicitude, mais très vite il y a en lui quelque chose qui dérange... Manipulateur, il va tout faire pour obtenir ce qu'il veut et se montrer sous son véritable jour une fois qu'il l'aura obtenu : il devient alors détestable, ignoble, odieux, méprisant et méprisable.... Quant à Lucy, elle est amoureuse, innocente et naïve, toujours prête à lui pardonner, se sentant toujours coupable...
Grandement autobiographique, Elizabeth von Arnim dénonce la tyrannie masculine et la soumission aveugle d'une femme amoureuse et nous laisse sur notre faim/fin, nous laissant imaginer (sans mal) le destin de la jeune mariée auprès d'un époux despotique.....
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Lucy Entwhistle, âgée de 22 ans, vient de perdre son père. Everard Wemys, la quarantaine, est veuf depuis très peu de temps.
Ils se rencontrent par hasard, Lucy accoudée à la barrière de son jardin, est perdue dans ses tristes pensées et Wemys passant par-là est irrésistiblement attiré vers elle.

Le chagrin va les rapprocher et Wemys va organiser les funérailles du père de Lucy et s'occuper d'elle jusqu' à l'arrivée de sa tante, Miss Entwhistle.

De retour à Londres Wemys va faire sa cour en se rendant régulièrement chez tante Entwhistle où réside Lucy.
Quelques mois après leurs deuils respectifs ils se marient et partent en lune de miel en France.
Lucy y découvre peu à peu le caractère de son mari.
Ils sont de retour en Angleterre pour l'anniversaire de Wemys dans sa maison de week-end, « Les Saules ». Lucy est mal à l'aise dans cette maison où est morte Vera, la première femme de son mari, il y a moins d'un an.
Le caractère de Wemys se révèle encore un peu plus aux yeux de Lucy mais elle l'aime tant.

J'ai beaucoup aimé cette histoire. L'écriture est fluide et rend la lecture facile.
Elizabeth von Arnim instille une atmosphère de plus en plus lourde et analyse avec soin les caractères des personnages : Lucy, jeune femme qui croit en l'amour et à ses pouvoirs ; Wemyss, au début très charmant va se révéler manipulateur et despotique ; Tante Entwhistle, vieille fille et seule parente de Lucy, tout d'abord charmée par Wemyss va oser lui tenir tête.

La fin est ouverte, et si en lisant les dernières pages je suis restée sur ma faim, finalement je me plais à imaginer la suite à ma façon.
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Elizabeth von Arnim est vraiment un auteur surprenant. Son jardin allemand se voulait léger et poétique par certains côtés, mais cette histoire qui met en scène une jeune fille sympathique et son nouvel époux a quelque chose de sombre et d'inéluctable, bien loin de la drôlerie du journal intime de Mme von Arnim...
Le récit débute quelques heures après la mort du père de Lucy, un brillant intellectuel dont elle était extrêmement proche, et qui s'est éteint brutalement le matin-même, dans leur résidence de Cornouailles. Perdue et quelque peu livrée à elle-même après ce drame, Lucy rencontre par hasard Everard Wemys, un homme d'une quarantaine d'années qui vient lui-même de perdre sa femme. Leur chagrin respectif va aussitôt les rapprocher et la jeune fille ne tarde pas à se reposer sur lui pour s'occuper des funérailles de son père. Elle laisse croire à tout le monde qu'Everard est un vieil ami de la famille afin que personne ne s'étonne de leur soudaine intimité. Et leur relation ne tarde pas à évoluer et à se transformer en amour.

La suite ici :
Lien : http://tranchesdelivres.blog..
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La 4e de couverture nous promet du mystère, une mort suspecte, un fantôme. On pense nécessairement à Rebecca de Daphné du Maurier. Est-ce que ces promesses sont tenues ? Pas sûr car Vera est surtout un roman sur le couple, celui de Lucy, âgée d'une vingtaine d'années - une enfant du propre aveu de Everard - et d'Everard Wemys, 20 ans de plus. Alors que Lucy vient de perdre son père, elle rencontre Everard Wemys qui se trouve empêtré dans le scandale lié à la mort de sa femme, Vera, tombée chez eux du balcon. Accident ? Suicide ? Meurtre ? Toutes les options restent ouvertes... Miss Entwhistle, la tante de Lucy, veille sur sa nièce au décès de son frère. Elle ne sait que penser de cet homme qu'elle prend pour un ami du défunt. La douleur, le deuil que partagent Lucy et Everard finissent par les rapprocher et ceux-ci tombent amoureux...
Après plus de 100 pages (le livre en compte 310), toujours pas de maison hantée, toujours pas de fantôme, même si Vera flotte imperceptiblement au-dessus du couple. La vie de couple marié marque le départ d'un nouveau chapitre et l'arrivée dans la demeure dans laquelle Vera a trouvé la mort...
J'ai pris du plaisir à retrouver l'écriture d'Elizabeth von Arnim mais il est certain que je n'y ai pas complètement trouvé ce que j'étais venue chercher. J'y cherchais le frisson de Rebecca, au lieu de cela je suis tombée sur les réflexions d'Everard qui ne supporte pas de ne pas recevoir son petit bouquet de fleurs le jour de son anniversaire... 🤔 Beaucoup de questions restent sans réponse et l'on pourrait rester sur sa faim. Malgré cela, la galerie de personnages fonctionne bien, on retrouve le charme et l'humour de l'auteure, ainsi que le personnage de la candide (amoureuse cette fois-ci) que j'avais rencontré dans Christopher et Columbus, lu récemment.
Un classique, donc, à siroter autour d'un chocolat chaud, sans crainte de dormir seul le soir...
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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