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Elena Arseneva est une auteure russe francophone. Elle a écrit 8 polars historiques entre 1997 et 2012. Ils ont tous pour personnage principal Artem le boyard qui enquête sur des crimes commis dans la Russie du 11e siècle.

Ce roman est le premier de la série, mais je ne compte pas lire les autres. J'avais pensé que l'aspect historique allait contrebalancer mon désintérêt pour le polar… mais non. Cela m'ennuie toujours autant.

Le Garde des livres du prince Vladimir Monomaque est assassiné. Lui ont été dérobés : des pièces d'or et le sceau princier. le prince confie donc l'enquête à Artem assisté par ses collaborateurs, Vassili et Mitko.

Ils vont se rendre au monastère des Douze Frères à Zalessk où la dépouille de la victime a été amenée après avoir été retrouvée dans la forêt qui abrite les ruines des Bérendeï qui, selon la légende, sont maudites…

Artem va rencontrer et interroger toutes les personnes qui ont été en contact avec le Garde des livres pour essayer de comprendre ce qui aurait pu amener chacun à devenir un assassin.

Une phrase malheureuse fait deviner assez vite qui est le coupable mais pour le mobile c'est un peu plus compliqué.

Le roman donne plus d'infos sur le folklore que sur l'histoire, ce que j'ai trouvé dommage même si dans la postface l'auteure donne le contexte historique de l'époque (l'intrigue se déroule en 1070).

Dans l'ensemble je n'ai pas aimé le style d'écriture de l'auteure. Je n'ai pas trouvé les personnages très crédibles.

Il est fait allusion à Perun, le Thor slave. Cela fera au moins la transition avec le livre de Patrice Lajoye que j'ai à lire sur cette divinité.





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Challenge plumes féminines 2023 – n°47

J'avais trouvé ce roman dans une bourse aux livres il y a quelques années. Il aura fallu une LC avec Tinaju pour que je puisse enfin le découvrir. Cela fait pourtant des années que je veux le lire et qu'il se perd dans mon immense pal. Au moment de le choisir, son résumé ainsi que sa couverture m'avaient beaucoup intrigué.

Nous suivons donc le boyard Artem dans une enquête troublante, un autre boyard a été assassiné et on l'a dépouillé du sceau princier de Vladimir. le style est agréable même si je trouve les chapitres beaucoup trop longs. Artem est accompagné de 2 Varlets, Mikto et Vassili, qui l'aident dans son enquête chacun à sa manière : Mikto est un joli coeur et Vassili est suffisamment humble pour se faire des amis utiles. En revanche, Artem devient vite énervant quand quelque chose le contrarie, il sort de ses gonds et devient acerbe envers ses interlocuteurs (quoiqu'en dise le résumé). Malgré tout, l'auteure nous immerge sans difficulté dans cette Russie du XIème siècle avec ses us et coutumes. La fin est quand même plus captivante que la majorité de l'histoire. L'auteure a su distiller ses informations au compte-goutte et je n'ai rien vu venir pour la conclusion de cette histoire. J'ai été triste à la fin car certains passages sont brutaux et nous perdons un personnage qui aurait pu devenir essentiel. J'ai malgré tout hâte de retrouver Artem dans de nouvelles aventures.

Comme vous l'aurez compris, ce 1er tome a été une excellente découverte, aussi bien du style de l'auteure que de la part historique qui entoure les enquêtes d'Artem et de ses Varlets. Si vous êtes amateurs de la Russie et de romans policiers, je vous conseille très fortement de découvrir cette auteure et sa série prussienne. Pour ma part, il me tarde le mois prochain pour en lire la suite.

Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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Excellent roman par sa qualité d'écriture, par une intrigue policière comportant des personnages bien dépeints et sympathiques, de plus l'époque médiévale de Kiev y est décrite nous permettant une bonne approche pour connaître l'histoire de la Russie. L' auteure est une découverte pour moi et vaut les auteurs français équivalents pour cette époque moyen-âgeuse tels D Aillon ou Brussolo. Nous sommes vraiment dépaysé par cette culture peu connue du XIe siècle qui marque la naissance de la Russie. L'enquête policière est palpitante dans un décor typique nous décrivant aussi le mode de vie des habitants de toute catégorie. Une touche sentimentale s'incruste à l'histoire vers la fin et l'auteur nous donne un aperçu historique en postface.
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Polar se passant au XIe siècle en Russie, et 1er d'une petite série pour le moment.

J'ai adoré l'environnement, la période. J'ai trouvé l'immersion dans ce pays et cette époque très réussie et cela m'a permis d'apprendre plein de choses. Cependant, j'aurais aimé que la vie quotidienne soit un peu plus détaillée. Ce sera peut être le cas dans les tomes suivants...

J'ai ressenti de l'empathie pour les personnages, J'ai eu un vrai coup de coeur pour Mitko qui apporte une note de fraicheur et de légèreté au récit. Artem m'a énervée par moments, je l'ai trouvé suffisant et froid. Mais la fin le rend plus humain.

L'enquète est intéressante et on suit la progression de notre petite équipe avec envie.

Bref, un 1er tome réussi qui me donne vraiment envie de lire la suite.

LC mensuelle avec Witchblade.
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Embarquez pour un voyage dans le temps et découvrez la Russie profonde et moyenâgeuse.
Rencontrez des personnages sympathiques et hauts en couleur.
Menez une enquête captivante et délicate, en compagnie d'Artem le boyard et de ses Varlets Vassili et Mitko.
Ajoutez à cela une petite touche de fantastique due aux légendes et superstitions du coin.
Vous obtenez alors un roman de cape et d'épée à la sauce Slave, qui ma foi procure un agréable moment de lecture.
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Ah, le boyard Artem, sa misogynie, son mauvais caractère et ses coups de colère... C'est tout un poème !

Nous le rencontrons ici pour la première fois pour une enquête nappée d'une aura surnaturelle : un haut fonctionnaire du Prince Vladimir de Rostov a été retrouvé assassiné aux abords de la ville de Zalessk, dans les ruines réputées maudites des mystérieux Berendeï. Artem, flanqué du sérieux Vassili et du bon vivant Mitko, aura à mener une enquête entravée par les menées du demi-frère de Vladimir, le prince Oleg (mais c'est pas un petit con qui va effrayer Artem), et, surtout, par les esprits superstitieux, à commencer par ceux de ses assistants, qui préfèrent affronter une armée d'ennemis bien en chair plutôt qu'un seul fantôme. Les ruines renfermeraient par ailleurs un trésor légendaire...

L'intérêt du roman tient à ces lieux étranges, abandonnés on ne sait exactement à la suite de quelles circonstances par leurs habitants païens. On parle évidemment d'une malédiction qui aurait décimé tout le clan... Les scènes nocturnes dans les ruines des Berendeï se révèlent donc les plus captivantes, mais ne sont pas aussi nombreuses qu'on aurait pu s'y attendre. Le roman aurait certainement gagné à développer le thème de la tribu maudite et des lieux qu'ils hantent, terrorisant les habitants des alentours.

L'intrigue reste assez conventionnelle, quelques plus ou moins grosses incohérences se font jour dans l'explication finale* et l'histoire d'amour est très, mais alors très lourde. Les effusions d'Artem devant la jolie apothicaire de la forêt frisent franchement le ridicule. Mais, apparemment, il fallait en passer par là pour qu'un nouveau personnage intègre la série.

Au final, un roman pas franchement original, mais très agréable à lire, notamment pour ses trois personnages d'enquêteurs, son ambiance à la limite du surnaturel et l'immersion dans l'univers de la Russie médiévale, cruches d'hydromel à l'appui.


* Attention, divulgâchage pour ceux qui veulent en savoir plus sur les incohérences de l'intrigue :
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Je suis très curieuse de l'histoire et de la culture de la Russie, aussi suis-je plutôt bon public avec cette série qui se déroule autour de Rostov au XIe siècle. J'avais commencé par lire le deuxième tome de la saga, avec cet épisode je re-découvre donc les liens entre les personnages et je me replonge dans les coutumes et l'organisation sociale de cette Russie médiévale, mosaïque de peuples, carrefour de civilisations.

C'est une lecture délibérément romanesque : les personnages sont campés de façon assez hieratique, presque légendaires, et le noeud de l'intrigue est assez vite découvert. L'intention de l'autrice est surtout celle de faire vivre cette Russie historique aux yeux du lecteur à travers ses hommes et ses femmes, ses paysages et ses modes de vie.

Dans ce premier tome, Elena Arseneva nous entraîne aussitôt hors du siège princier de Rostov, à travers la forêt vers la ville de Zalessk, ses nobles (boyards) locaux, son monastère en pleine expansion, sa guérisseuse, et ses légendes maudites... Mille et un détails rendent très concrète la représentation des repas, des bains, des maisons, des ruelles, des jardins, des vêtements, reconstituant tout un monde, cadre d'une intrigue melodramatique qui n'a pas grand intérêt en soi.
Je me suis régalée.
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Vous me connaissez suffisamment pour savoir que je ne fais pas les choses dans l'ordre, et après avoir lu les tomes 2, 3 et 4 des aventures du Boyard Artem, je lis maintenant… le premier.
Dès ce tome, Artem est immédiatement sympathique. Mal remis d'une blessure au genou, il n'en est pas moins l'homme de confiance de Vladimir, celui qui est chargé de la délicate mission de retrouver son sceau – sans doute déjà tombé en de mauvaises mains. le monastère où il enquête avec ses deux fidèles Varlets a beau être au coeur du christianisme, le paganisme a encore de beaux jours devant lui, comme le montre la survie des croyances autour du mystérieux trésor des Berendeï, gardé par les non moins mystérieux fantômes de ce peuple, décimé par une épidémie.
Si Vladimir est un peu en rentrait dans ce premier tome, il le sera moins dans La parure byzantine, Artem apparaît déjà comme un personnage profondément humain, et donc profondément attachés aux autres êtres humains, quel que soit leur âge ou leur place dans la société. Homme de devoir, il tente tout pour mener à bien les missions qui lui sont confiés, et pour tenir les promesses qu'il a faites. Phrase sybilline, s'il en est : elle prend tout son sens lors du dénouement.
Lien : http://deslivresetsharon.wor..
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En 1070, le boyard Alexeï, Garde des Livres du Prince de Rostov est assassiné, près de la ville de Zalessk ,en Russie mais, il avait avec lui également le sceau personnel du prince, car il devait acheter des livres
Le prince fait alors appel au boyard Artem, l'un de ses fidèles conseillers, aidés de ces fidèles Varlets, Vassili et Mitko pour découvrir qui a tué Alexei
Nous plongeons dans la Russie Moyenâgeuse, où certaine superstitions demeurent auprès des habitants, avec sorcière grecque et quelques moines étranges.
Artem chef des Droujinniks mènera l'enquête qui le conduira non seulement à chercher le sceau, mais à découvrir l'existence d'un trésor dans les ruines Mystérieuses de Berendei convoité par plusieurs personnes dont Oleg le demi-frére du Prince
Toute l'intrigue est basée dans les ruines où la nuit de bien étranges, mystérieux faits se déroulent et finissent par livrer leur secret grâce à la ténacité d'Artem.
Une pointe d'amourette entre Artem, et la belle sorcière rafraichit l'intrique
Et nous donne une lecture agréable, simple avec les 3 principaux enquêteurs dans cette Russie médiévale que j'ai eu plaisir à découvrir.
Les aventures d'Artem reviendront dans mes lectures….
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Lecture sympa et pas mal de découvrir ce haut moyen âge russe. Par contre un détail m'a gêné. Peut être était ce mon édition, mais à 2 reprises les protagonistes sont amenés à manger des patates...totalement anachronique en 1091... par ailleurs, par une note, elle nous indique de ne pas être surpris, que les mêmes ne boivent pas de thé, car celui ci n était pas encore en Russie a l'époque....j ai été chagriné, mais j'en lirai un autre a l'occasion.
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