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Les enquêtes du boyard Artem tome 7 sur 8
EAN : 9782264032607
255 pages
10-18 (05/06/2003)
3.62/5   20 notes
Résumé :
Septième enquête du boyard Artem, grand détective dans la Russie du XIe siècle.
Que lire après Les enquêtes du boyard Artem, tome 7 : L'énigme du manuscritVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Pénultième tome des aventures d'Artem et sa fine équipe. Dommage, celle ci est coupée en 2 et dans ce tome, nous ne suivrons qu'Artem et Mitko. Unité de lieu aussi car très rapidement, tout le monde se retrouve enfermé dans une citadelle. Mais les cadavres se succèdent et Artem a du mal à avancer dans son enquête.
Encore une fois, j'ai beaucoup apprécié ce tome. Je me promène avec plaisir dans ce moyen-age ukrainien. C'est toujours très instructif. de plus, l'énigme est très travaillée. Plusieurs pistes sont ouvertes et j'étais loin de m'attendre à la révélation finale.
Bref, un très bon moment de lecture et je vois le denier tome se profiler avec envie et tristesse à la fois.

LC mensuelle avec Witchblade
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Née à Moscou de mère russe et de père italien, Elena Arseneva a fuit l'URSS et vit à Paris depuis la fin des années 70. Elle écrit en français.
N'est-ce pas impressionant et admirable, ce mélange d'influences slaves et latines ? La curiosité, l'ouverture, l'écoute de l'autre, l'intégration de ce qu'il apporte ne sont-elles pas de vraies richesses ?

L'Énigme du manuscrit fait partie d'une série de romans policiers historiques. L'intrigue est bien construite, très prenante, pleine de rebondissements et de mystères et surtout très instructive sur l'époque et les lieux.

L'enquêteur est en effet un "boyard" du nom d'Artem, responsable de la police du Prince Vladimir dans la Rous de Kiev, à la fin du XIe siècle. Pour être plus précis, le roman se déroule dans la principauté de Tchernigov, qui était l'un des territoires composant cet état médiéval.

Dans ce roman, écrit il y a 20 ans, Elena Arseneva utilise l'appelation de Tchernigov, correspondant à sa langue maternelle, le russe.
En ukrainien, cette ville se nomme Tchernihiv. Elle est située à 130 km au nord de Kiev.

Elle est mentionnée très fréquemment depuis quelques jours du fait des destructions et assassinats massifs perpétrés ici comme dans tant d'autres lieux d'Ukraine par un envahisseur sans raison, sans mobile et peut-être sans limite.

C'est le hasard qui m'a fait acheter ce livre puis le sortir de ma PAL cette semaine. Comme tout livre, il crée un lien, une ouverture vers l'autre, les autres. Une source d'enrichissement, d'épanouissement.
Mais que valent les mots et les pensées face à des pulsions de violence, de destruction, de domination ?
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Russie, XIe siècle. le prince Vladimir se rend en compagnie de courtisans et de son conseiller Artem et de Miko à la forteresse de Loub. Parmi les trésors de sa bibliothèque, un magnifique psautier enluminé. Artem et son seigneur ont eu le temps de l'admirer avant de se rendre aux festivités organisées par le gouverneur du château en l'honneur de son prince. Un banquet égayé par la présence de comédiens ambulants.
Mais le séjour tourne au drame : on découvre le cadavre du jeune enlumineur Iakov.
Artem se lance dans une nouvelle enquête pour découvrir s'il s'agit d'un accident ou d'un meurtre, d'autant plus que l'on parle d'une chambre secrète et hantée...Et qu'une des comédiennes de la troupe a disparu.
Notre Boyard prend la situation en main et avec la minutie qu'on lui connait va tout faire pour résoudre ses meurtres. de rebondissements en révélations il se révèlera à la hauteur de la confiance que lui accorde le prince de Tchernigov.
Le petit plus de ce polar c'est son pouvoir d'évocation de cette société russe du 11e siècle de l'on découvre avec un immense plaisir sous la plume de l'auteur .Car il faut bien l'avouer Elena Arseneva a un véritable talent de conteuse. Cette Septième enquête du boyard Artem, grand détective dans la Russie du XIe siècle ce n'est que du bonheur.

Lien : https://collectifpolar.com/
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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
Trois cavaliers ralentirent l’allure de leurs chevaux et scrutèrent l’épaisse forêt qui s’étendait à gauche de la route. Du carrefour où ils se tenaient, ils ne pouvaient apercevoir le Dniepr masqué par la masse verdoyante des arbres, mais un étroit chemin s’enfonçait dans les fourrés ; il devait les conduire vers la petite ville de Loub.
— Regardez ! dit le jeune prince Vladimir, désignant trois aiguilles dorées qui brillaient au loin, émergeant d’un océan de feuillage, dans les derniers rayons du soleil couchant. On ne voit pas encore les tours de la forteresse mais on peut déjà distinguer les pointes des églises de Loub. J’avais raison ! En prenant ce raccourci, nous arriverons avant l’heure du souper, et nous aurons tout loisir d’examiner le merveilleux psautier du boyard Alexei !
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Cependant, obligé de présider une séance du Tribunal, Vladimir n’avait pu partir en même temps qu’Alexei et les autres convives. C’est à la fin de la réunion qu’Artem avait proposé au prince de l’accompagner, et de se faire escorter par le Varlet Mitko, fidèle collaborateur du droujinnik.

— Toute ta bravoure ne suffit pas pour dissimuler ta pâleur, prince, déclara enfin Artem. Tu n’avais pas besoin de me prouver ta vaillance… et encore moins ton obstination ! souligna-t-il d’un air malicieux. Enfin, je suis content que Mitko et moi puissions t’accompagner. Avec toutes ces forêts que nous devons traverser, la route est loin d’être sûre, et la fatigue du voyage n’est rien à côté des dangers qui guettent un cavalier solitaire, handicapé en outre par une blessure récente.
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Petit à petit, le droujinnik se détendit ; son fin visage orné d’une longue moustache tombante, hommage à ses ancêtres, guerriers varègues, prit une expression mélancolique. Il songeait aux deux personnes chères à son cœur qui, pour une fois, n’avaient pu l’accompagner dans son déplacement : Philippos, son fils adoptif, et Vassili, fidèle collaborateur et compagnon d’armes de Mitko. Le garçon faisait partie de la garde d’honneur qui devait escorter la princesse à Kiev. Quant au Varlet, il avait été chargé par Vladimir d’une mission secrète auprès d’un khan kouman. Au fond, reconnut Artem, le célèbre psautier enluminé n’était pour lui qu’un prétexte pour tromper l’ennui et cesser de se languir en l’absence de Philippos.
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Au milieu de la pièce, Dimitri et Iakov se tenaient l’un en face de l’autre comme deux coqs de combat, la poitrine bombée, l’œil écarquillé de fureur. L’un et l’autre portaient une tunique de lin et une courte veste matelassée, mais la ressemblance s’arrêtait là.
Massif et doté de muscles impressionnants malgré son embonpoint, Dimitri avait un visage charnu encadré d’une tignasse roussâtre et d’une épaisse barbe bouclée. « On dirait un ours mal léché ! » remarqua Artem en pensée.
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Le dernier suzerain du fief, le jeune Vladimir, délaissait la vieille citadelle. Située à une quarantaine de verstes(2) de la capitale, elle était le plus souvent occupée par les courtisans qui venaient chasser dans les bois environnants. Ils restaient festoyer des journées entières dans la résidence princière qu’on appelait « palais ». Cet imposant édifice dominait la forteresse et frappait ses visiteurs par sa majestueuse architecture et le luxe de ses décorations intérieures.
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