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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
J'ai directement enchaîné avec le dixième tome juste après avoir lu le neuvième et le moins qu'on puisse dire c'est que l'histoire prend une toute nouvelle direction. Il n'est plus vraiment question du quotidien des personnes handicapées, mais plutôt des difficultés auxquelles se heurtent les couples qui doivent avoir recours à la procréation médicalement assistée pour avoir des enfants.
Ainsi à peine mariés, Tsugumi et Itsuki se retrouvent confrontés à de nouveaux problèmes qui viennent ternir leur bonheur tout neuf. Sans surprise quand on connaît l'auteur (et arrivée au dixième tome on peut dire qu'on commence à la connaître), les difficultés s'enchaînent...
Il ne me reste plus que deux tomes et j'ai vraiment hâte d'arriver au bout de tout cela : l'auteur ne s'attarde que sur ce qui ne va pas...
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Quand un couple se marie, il lui reste dorénavant deux questions à traiter pour leur avenir. La première est la recherche ou la construction d'un foyer à leur image. Comme Itsuki est en fauteuil roulant, il peut concevoir les plans d'un logement adapté à la fois à ces besoins ainsi que ceux de son épouse. La maquette est réalisée, il reste plus à qu'à trouver un terrain pour la réalisation concrète. La seconde est beaucoup plus importante avec la conception d'un enfant. Nous sommes dans une société traditionnaliste et donc on s'épouse pour se reproduire. Seulement voilà, l'accident d'Itsuki a rendu difficile une conception ordinaire. Ils n'ont droit qu'à quatre essais en insémination pour avoir un vrai bébé à eux. Sinon il faudra renoncer. Tsugumi s'est monté la tête toute seule et la déception est grande. Quand on veut être maman, on voit des bébés partout. Cela renvoie à une idée d'échec personnelle. Comme si la réussite d'une fécondation dépendait d'elle. L'impératif à devenir mère est une pression importante avec un impact psychologique non négligeable. Une période très bien décrite dans laquelle devrait pouvoir s'identifier des femmes du monde entier. Dans certains pays on répudie des femmes car elles ne tombent pas enceinte. Même sans chercher à savoir si c'est monsieur qui a des soucis de spermatozoïdes. On n'est pas prêt de révolutionner le monde de la couille. Rie Aruga aborde l'autre alternative avec l'adoption. le système semble plus complexe au Japon qu'en France. Même si dans l'hexagone il reste plus aisé d'adopter à l'étranger que sur son territoire. Une sorte de tabou s'installe sur le sujet à tous les niveaux de la société. Est-ce que les origines biologiques d'un enfant ont vraiment une importante quand on a de l'amour à donner et des enfants qui ont besoin d'en recevoir? Ses propres gènes sont-ils meilleurs ou supérieurs aux autres? le couple n'est pas fermé à l'idée. Itsuki a grandi avec un beau-père qui l'aimait comme son propre fils. L'interrogation repose uniquement sur leur capacité à aimer autrui. La mangaka a beaucoup travaillé sur son récit plus concret et plus adulte. C'est très appréciable et cela aurait pu être fait plus tôt. On a fini les trop longues séances de larmoiement et d'apitoiement sur son sort.
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Lors de ma dernière lecture de la série, j'avais peiné à me sentir touchée par les événements qui avaient lieu tant l'autrice avait accéléré son rythme ce qui empêchait pour moi tout développement nécessaire à cela. Cette fois, c'est le sujet au centre du tome avec lequel je n'ai eu aucun atome crochu...

Nos héros sont désormais mariés, la prochaine étape est donc de fonder une famille. Oui, vous m'avez bien lu. Comme si on était forcément obligé de faire/avoir des enfants une fois qu'on est bien installé. Je déteste cette idée, cette norme imposée par une société bien pensante et vu qu'ici c'est amené en plus sans la moindre subtilité, ça m'est passé complètement au-dessus de la tête. J'ai juste été agacée de bout en bout.

Mais passons, heureusement l'autrice nous sert une série sur le handicap, elle parle donc de comment ça peut se passer pour des couples dans cette situation et ça c'est bien raconté. Enfin bien raconté, je parle vite, parce qu'encore une fois elle met le turbo, ne prend pas le temps de bien poser ces moments ce qui donne une fois de plus un sentiment de superficialité.

Quand je lis une série avec des héros adultes et un ton sérieux, je m'attends aussi à ce qu'on développe bien la psychologie des personnages. Or depuis plusieurs tome, la mangaka a perdu ce talent. Elle va trop vite et semble cocher une checklist. Très peu pour moi. Je n'arrive plus à me sentir impliquée émotionnellement par l'histoire et les personnages, ce qui me rend triste parce que j'avais beaucoup aimé les débuts de la saga.
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Je suis de plus en plus mitigée par Perfect World. Depuis la précipitation du tome précédent et du mariage de nos deux protagonistes, je ne comprends pas réellement l'intérêt de ce manga. Je trouvais le neuvième suffisant.
Si aborder les question de la famille et de la difficulté d'avoir un enfant étaient intéressantes et instructives, tout est trop précipité à mon goût. Quel contraste par rapport aux tomes antérieurs où nos deux amoureux se sont cherchés bien longtemps !
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Ayukawa et Tsugumi sont désormais mariés, et quelques semaines plus tard, le père de Tsugumi décède. C'est sur la cérémonie du 49e jour que commence ce tome, et j'ai trouvé que le deuil et la tristesse étaient bien rapidement expédiés. Alors certes, tout le monde ne fait pas son deuil de la même façon, mais là on a une case de larmes et oust, c'est déjà fini ! le sujet passe rapidement à la question du bébé parce que c'est bien connu : si on se met en couple, c'est forcément pour avoir des enfants !

Les personnages se posent alors quelques questions sur la procréation assistée, sur le rôle de parent pour un handicapé, mais là aussi c'est expédié rapidement. de même pour la sexualité, rien n'est expliqué, et je trouve ça dommage parce qu'il n'est pas rare que je vois des valides se poser des questions sur ce sujet.

Ce tome 10 relègue le handicap en arrière-plan pour se concentrer sur la PMA, mais il le fait tambour battant. Tout va très vite, trop vite même. Les quatre tentatives se déroulent sans qu'on ait vraiment le temps de respirer, amenant déjà le cas de l'adoption sans nous laisser le temps de souffler. L'espace d'une page, Tsugumi fait un parallèle entre le fait qu'elle n'arrive pas à tomber enceinte et le handicap, mais là encore ce n'est pas du tout creuser et c'est vraiment dommage. Les idées amenées sont bonnes, mais elles sont tellement peu développées que c'est du gâchis.

Autre petite remarque : je ne sais pas comment ça se passe au Japon, mais en France beaucoup d'handicapés vivent en-dessous du seuil de pauvreté (et n'abordons même pas le cas des pays moins ''développés''), ce qui amène à des situations très difficiles : impossibilité de se payer un fauteuil roulant, d'aménager une douche (ce qui contraint à faire sa toilette avec difficultés), de déménager (des milliers d'handi sont littéralement prisonniers d'un appartement situé en étage et sans ascenseur), de se payer une voiture adaptée... bref, l'aspect financier fait malheureusement partie du handicap, mais ici il passe totalement à l'as, tous les handi ont les moyens de se payer de superbes maisons adaptées et tout ce qui va avec.

En bref, un tome qui me laisse sur ma fin, qui va beaucoup trop vite, qui effleure son sujet sans vraiment l'aborder.
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