Perfect world, tome 10

C'est vrai qu'à la fin du tome 9 la série semblait finie et j'avais peur que la mangaka tire sur la corde juste pour "exploiter le filon", mais finalement... un petit passage à la médiathèque et l'envie d'une lecture plus douce et le dixième tome était lu. Et comme on dit qu'il n'y a que les idiots qui ne changent jamais d'avis... et finalement je suis ravie d'avoir changé d'avis !

Si on met de côté les éléments qui font de cette série un "bon filon" : la douceur du graphisme, le thème sur le handicap dans les couples, j'ai été surprise par la capacité de la mangaka à me toucher une fois de plus par des thématiques de société très actuelles que je n'attendais pas.
Cette fois-ci, elle amène le lecteur sur la réflexion de la parentalité parfois difficile dans certains couples. Elle aborde aussi timidement la sexualité, si ce n'est plus difficile mais à inventer en dehors des schémas classiques que tout un chacun connaît mais pas accessible quand la moelle épinière a été endommagée. Et pourtant il n'y a pas de raison qui fait que les handicapés devraient être exclu ou du plaisir ou de l'envie d'être parent (quand c'est leur souhait).
Les deux personnages passent donc par le parcours de la fameuse méthode in vitro tantôt décriée et si mal vécue par d'autres. Et une fois encore, le scénario est si bien pensé et découpé sur le plan graphique que j'ai senti beaucoup d'empathie pour le personnage et je considère que cette lecture m'aura ouvert l'esprit.

Face à ce résultat je pense que j'irai voir les deux derniers tomes de la série pour voir jusqu'où ces qualités ont été préservées.

ce tome aborde la question des enfants. Après le mariage et la mort du père de Tsugumi, le couple envisage d'avoir un enfant. Mais ce ne sera pas facile avec le handicap de Itsuki, il faudra passer par une PMA. On suit donc le couple dans ce parcours difficile et épuisant, physiquement comme moralement.
C'est un tome encore une fois très juste, qui aborde un sujet actuel de nos sociétés, la difficulté de concevoir un enfant et le parcours du combattant qui suit. Enthousiasme, baisse de moral, découragement, profonde tristesse, crise ....C'est dur à vivre, on passe pas tous les états !
Mais heureusement pour le jeune couple, ils rebondissent toujours et font face à deux. C'est beau l'amour ;)
Challenge BD 2022

Contrairement au neuvième tome qui était plein d'amour et d'espoir, cette suite va être une véritable descente aux enfers pour le couple. En effet, ce dernier va décider de prendre une voie très « traditionnelle » : après le mariage, vient la fondation d'une famille ! J'avoue que je m'attendais à plus de subtilité et à un choix différent toutefois, je suppose que l'autrice souhaitait développer d'autres sous-thématiques du handicap à travers l'idée d'un bébé…

Après avoir abordé le thème du deuil, on va donc se lancer dans les FIV et des fausses-couches. le parcours est néanmoins difficile, crédible, sensible et terrible… le couple en souffrira… Mais le lecteur peut-être aussi. Honnêtement, ce ne sera pas un beau moment. le ton est très dur et dramatique ! Il faudra s'accrocher…

Si j'ai été émue, je reconnais qu'il est intéressant de montrer des sujets plus sérieux aux jeunes lecteurs… Tout ne se passe pas comme dans les films. Parfois, les choses ne se font pas… On a beau réessayer, le destin s'acharne… Et fait des ravages. Bref, un tome qui ne plaira pas à tous, mais que j'ai trouvé assez pertinent.
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Nos héros sont mariés et vivent ensemble. Ils sont dorénavant en diapason. L'auteure ajoute ainsi une nouvelle thématique qui est l'élargissement de la famille et donc les conséquences que cela engendre dans un couple où l'un des membres est handicapé. J'ai trouvé la thématique très touchante car j'en suis familière. le sentiment de Tsugumi m'a beaucoup parlé et est assez bien retranscrit par la mangaka. Mais, une chose m'a gênée : l'auteure enchaîne un peu trop rapidement les "étapes de la vie", une espèce de vision de vie bien normée : couple, mariage, bébé.. ce qui n'empêche pas que j'ai hâte d'avoir les 2 prochains pour conclure la série.

Je continue sur ma lancée avec la lecture du dixième tome très différent des précédents. Koré-eda ou Mme Nasagawa ont disparu du casting en même temps qu'une page s'est tournée. Ce qui intéresse la mangaka, plus que le quotidien des jeunes mariés, c'est leur désir d'avoir un enfant et encore une fois, on peut noter un contraste entre la douceur des illustrations et le réalisme du sujet. L'héroïne, Tsugumi, paraît toujours chanceuse d'être entourée par des hommes qui l'aiment et qui l'entourent de leur affection, depuis le début du manga, car elle paraît parfois un peu trop fragile, comme si un rien suffirait à lui faire perdre pied. Or dans son sillage, elle a parfois fait souffrir. On se demande parfois si elle n'est pas à la fois contrariée par le sort et gâtée par ses proches, toujours prêts à lui tendre la main et à la rattraper quand elle se sent sur le point de tomber.
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J'avais hâte de découvrir ce qui semble être le dernier tome de Perfect World. J'avoue que j'aurais été un peu déçue si le mariage d'Itsuki et Tsugumi concluait la série. Car leur union n'est finalement que le début d'une autre aventure plein d'émotion, celle de la parentalité. Celle-ci est au coeur de ce tome et place bien évidemment le couple face à une nouvelle épreuve. J'ai trouvé très intelligent de la part de l'auteure de montrer que la singularité du couple les accompagnerait toute leur vie, façonnant leurs êtres autant que leurs choix, notamment en matière de famille. Ce tome est à la fois triste et plein d'espoir.

Après la déception des tomes 8 et 9, le tome 10 parvient de nouveau à capter mon intérêt ! Et j'en suis ravie ! Les thématiques que j'aurais voulu voir abordées avant la question du mariage arrivent enfin dans ce tome : vie de couple, sexualité, désir d'enfants, etc. le manga retrouve sa tonalité adulte et renoue avec des thématiques fortes et peu traitées habituellement (comme la conception in vitro, les traitements pour la fécondité, etc.) J'en suis très contente, car j'avais trouvé que Perfect World avait perdu ce trait distinctif qui faisait pourtant l'énorme qualité de ses premiers tomes. L'émotion est présente, les personnages retrouvent leur détermination et ne sont plus aussi passifs que précédemment (surtout Kawana) J'attends la suite avec impatience.

Néanmoins, ce tome est loin d'être parfait pour autant, car les évènements vont toujours beaucoup trop vite ! L'autrice aurait pu creuser la psychologie des personnages, et surtout leurs désirs et leurs projets, car tout s'enchaîne encore une fois beaucoup trop vite... L'émotion aurait pu être bien plus intense si la mangaka avait fait mûrir la décision de ses personnages, si elle avait approfondi leurs attentes, leurs espoirs, sur plusieurs chapitres, plutôt que de tout synthétiser en quelques pages... Là, on a surtout l'impression que le désir d'enfants arrive comme un cheveu sur la soupe (les personnages n'en ayant jamais parlé...) D'ailleurs, avec le recul, je me dis que le vécu d'Ayukawa est très secondaire, par rapport à celui de Kawana, et je trouve ça dommage qu'il n'ait pas plus voix au chapitre.

Bref, j'ai aimé la nouvelle direction prise par ce manga, mais je suis déçue que l'autrice continue son sprint, ne prend plus le temps de poser son histoire. le potentiel de Perfect World est énorme, mais il est quand même un peu gâché depuis quelques tomes (même si je continue d'adorer ma lecture, je me dis que ça pourrait être encore plus passionnant si la mangaka prenait son temps !! c'est quand même un peu frustrant !)

J'avais beaucoup aimé découvrir le manga Perfect World, de Rie Aruga et des éditions Akata, à tel point que j'avais enchaîné la lecture des neuf tomes.

Le neuvième aurait pu être une fin, en tout cas elle l'aurait été si elle avait respecté la tradition des shojos, mais la mangaka a décidé d'aller plus loin qu'un dénouement classique. Elle confirme que son oeuvre est mature et n'est pas seulement une romance traitant superficiellement du handicap. On y voit tous les problèmes liés à cette situation, autant pour celui qui se voit privé du bon fonctionnement de son corps, que pour son entourage, familial, professionnel et amoureux.

À travers Tsugumi, nous assistons à d'autres problématiques et l'impact qu'elles ont sur le moral, et elle se retrouve confrontée à des femmes qui sont dans la même situation depuis des années, ce qui la fait soit relativiser soit paniquer à l'idée d'en passer par cette attente.

J'ai vraiment trouvé ce dixième tome, et le manga dans l'ensemble, très mature et profond, loin des habituelles amourettes du lycée. L'intrigue ne s'essouffle pas et je suis partante pour lire le tome 11 lorsqu'il paraîtra.

Un tome centré sur le sujet d'avoir un enfant par procréation médicalement assisté ou adoption. Un tome plus mature qui relate les difficultés à vivre de le PMA, avec cet espoir de croire qu'elle a réussi alors qu'il faut dès fois plusieurs tentatives.
Ce tome sensibilise sur cette question et la vie de famille.

J'ai découvert ce manga grâce à Instagram, et qu'elle magnifique découverte. La mangaka a la force de nous faire découvrir la vie de personne qui se retrouve en fauteil roulant à cause d'accident ou de maladie. On apprend ce que cette situation signifie pour la personne comme pour son entourage aussi. C'est un sujet fort, qui s'accorde avec une romance qui à ces hauts et ces bas. Car oui la vie n'est pas tout rose, c'est qui rend ce manga un coup de coeur, par son réaliste. Mais faut pas oublier, que derrière nos personnages ont des rêves, des espoirs et qu'ils s'y accrochent. Une vrais source d'inspiration.

Les couvertures sont magnifiques tout en étant simple, avec ses couleurs à chaque tome et toujours nos héros mais dans des postures différentes. Et qui représente à merveilles l'ambiance du tome. Quand aux dessins, ils sont simple, sans trop de détail, et point choquante. Ils montrent des scènes fortes, bien au contraire, elles permette de toucher le lecteur ou la lectrice.
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