Letter Bee, tome 9 : Le service des lettres oubliées

J'ai l'impression de me répéter chaque fois que j'écris une critique sur les letter Bee car comme pour les tomes précédant ce neuvième tome est tout simplement superbe tout aussi bien au niveau des desseins toujours aussi sublime que de l'intrigue encore des plus prenantes pour ce tome où j'ai pris plaisir a retrouvé le personnage de Niche qui semble bien avoir progressé auprès de sa soeur jumelle.
Les choses se compliquent ici pour Lag à la ruche postal dans lequel il a ramené Gauche toujours inconscient et qui ne semble pas pressée de vouloir se réveiller. Celui-ci semble pourtant grandement intéressée les deux inspecteurs envoyés par le gouvernement qui loin d'être sympathique envers les employés de la ruche postal renvoi Lloyd le directeur de celle-ci et prennent sa place provisoirement. Aria et Lag sont quand à eux reléguer au service des lettres oubliées étant ainsi mis au placard. Cependant ces deux-là ne vont pas se laisser abattre aussi facilement et je suis curieux de voir la suite des évènements d'autant plus que les actions des letters Bees ne semblent que très peu voire pas du tout gêner Reverse qui poursuit ses sombres objectifs.
Je vais donc dépêcher de lire la suite afin d'assouvir ma curiosité sur cette saga à l'intrigue prenante et qui recèlent de bien nombreux mystères.

Ce tome 9 est consacré aux répercussions d’un tome 8 riche en tragédies… Gauche Suede / Noir est dans le coma dans le laboratoire du Docteur Thunderland Junior assisté d’un Hunt sur la voie de la rédemption (Sarah travaillant quand à elle à l’ANPE des dingos ^^), l’insectarmure volant Cabernet est toujours dans la nature, et Roda version humaine a disparu…
La capitale envoie deux inspecteurs faire la lumière sur les derniers événements : Challys Garrard et son dingo Hazel Valentine (et oui, un humain peut être le dingo d’un autre humain ^^). Largo Lloyd est relevé de ses fonctions de directeur de la ruche postale de Yûsari, tandis qu’Aria Link et Lag Seeing sont relégués aux cold cases… (Mais le jovial et espiègle Hazel Valentine ne peut pas s’empêcher de défier Niche en duel pour lui prouver qu’il reste le meilleur dingo de son époque ! ^^)

La première mission de Lag au sein de sa nouvelle affectation est de livrer son courrier au dénommé Philippe Lanois du village de Belladona, qui refuse de recevoir les dizaines de lettres envoyées par une dénommée Shaz… Grâce à ses pouvoirs psychokinésiques il découvre une fois de plus la triste vérité : un amour contrarié entre une fille de bonne société et un roturier, un mariage arrangé qui tourne au calvaire, une usurpation d’identité, un vile escroquerie… mais son intervention fait en sorte que tout est bien qui finit bien !

Jamais un shonen n’aura autant ressemblé à un shojo… Mais les dernières pages nous montrent que le chef de l’organisation révolutionnaire Reverse peut emprunter le Bifrost comme bon lui semble grâce à la complicité de ses gardiens…

Je dois bien avouer que je ne sais pas vraiment si je suis objective dès qu'il s'agit de Hiroyuki Asada... Je suis fan depuis Crazy Kouzu Basket Club et tout ce que fait l'auteur depuis est tout simplement un petit bijou à mes yeux. Letter Bee ne fait donc pas exception et je dois dire qu'avec ce tome 9, je n'ai toujours pas perdu mon admiration. J'ai pourtant attendu un petit moment avant de me décider à lire ce tome. En partie parce que je sais qu'en l'ayant fini, j'aurais envie de savoir la suite très rapidement. Donc pour le coup, j'ai le tome 10 juste à côté de moi. Mais je vais attendre pour le lire... Enfin, peut-être juste jusqu'à demain !

Ce tome 9 reprend avec le retour de Gauche auprès des siens. Lag a réussi à le "sauver" de Reverse mais il ne s'est toujours pas réveillé depuis son retour en ville, laissant donc encore beaucoup de mystère autour de ce qui lui est arrivé. Et la communauté de Yûsari n'a pas le temps de se réjouir de ce retour car deux fonctionnaires de la capitale arrivent et chamboulent vraiment tout. le directeur perd sa place, Zazie est pratiquement exilé, et Lag et Aria se retrouve dans un département dont personne ne veut à savoir le service des Lettres Oubliées. Lag et Aria ne se démoralisent pas pour autant, et notre petit héros prend à coeur sa nouvelle mission qui pour ma part, est une "jolie" mission. S'occuper des lettres que tout le monde a oublié est en fait une mission parfaite pour Lag car il ne perd jamais espoir et délivre ses lettres avec beaucoup de "professionnalisme" ou enfin avec beaucoup de coeur. Les deux Bees vont sans aucun doute mener à bien cette mission, et j'espère bien que cela clouera le bec aux deux nouveaux personnages que sont les fonctionnaires de la capitale.

D'ailleurs en reparlant d'eux, je ne sais pas trop, c'est sûrement un pressentiment qui ne mènera à rien, mais j'ai le sentiment qu'ils ne sont pas si méchants qu'ils le laissent paraître. Il ne m'étonnerait pas qu'ils cachent leur jeu. Sans compte que le directeur est parti bien facilement et qu'il va s'en doute faire en sorte d'arranger tout cela tout seul. Je verrais bien.

Un tome bien plaisant encore une fois. Avec ses rebondissements qui ont parfaitement bien leur place et qui ne font pas durer l'histoire juste pour faire durer l'histoire (j'espère que vous me comprenez). C'est en partie ce que j'aime chez Asada sensei. Il sait mener ses histoires sans en rajouter plus qu'il n'en faudrait et va aux bouts des choses de façon fluide et parfaitement naturelle. le tome 12 est déjà sorti et j'espère que cette série aura au moins une vingtaine de tomes, car je ne m'en lasserais probablement pas.

Je me plaignais d'un rythme lent dans les tomes précédents, mais là, je dois dire qu'il y a de l'action ! L'humour revient aussi peu à peu (j'en ai besoin), tout en gardant une ambiance mélancolique et poétique (notamment dans les dessins et dans les noms des personnages ou lieux). On apprend enfin quelque chose que l'on pressentait : le gouvernement cache des choses, et ne tient pas que certains secrets soient révélés... Quant à Reverse, il semble qu'il prépare un "coup" encore plus effrayant que celui de l'abbaye... Brrr !
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