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Quand la littérature fait voyager à travers la vie d'un homme, inscrite dans un lieu au point de se mêler de façon intime et profonde. Ou quarante ans de New-York aux côtés d'un portier, Ray, Pied-noir juif d'origine espagnole qui a perdu son père dans un camp nazi en 1942 et sa mère dans une émeute à Oran en 1961. Il débarque seul à New-York, sans attache et se réinvente dans le chaudron magique de la mégapole.

On l'aime immédiatement, Ray, le gardien-portier taiseux, sensible et contemplatif d'un immeuble de Park Avenue. Madeleine Assas a un oeil et une superbe plume, travaillée et déliée. Elle nous livre progressivement, par touches subtiles, au juste moment, quelques pans du passé de Ray pour comprendre comment cet immigré est devenu un vrai New-Yorkais, sans autre racine revendiquée que celles qui se sont déployées ici, dans la ville des exilés, nourries de ses rencontres avec d'autres exilés ou les habitants de l'immeuble dont la vie est racontée avec beaucoup de vivacité et d'humour. Avec émotion aussi, comme lors du merveilleux épisode du baiser dans l'ascenseur en panne.

Des racines gorgées de New-York qu'il arpente inlassablement avec son ami palestinien Salah, hors des sentiers battus touristiques. La ville est un personnage à part entière, elle se découvre par le mouvement. A travers le filtre de Ray, New-York se dévoile dans toutes ses contradictions et paradoxes, entre modernité et misère, chaos et ordre. On voit ses transformations, sa gentrification. Les pages sur East Broadway sont superbes, Chinatown grignotant Little Italy comme à Lower East Side, puis le quartier juif qui s'effrite à son tour sous le regard de Bentzion, un ami de Ray, qui refuse obstinément de vendre sa boutique à un restaurant coréen.

C'est un roman d'atmosphère, sans intrigue clairement identifiable mais rien n'est répétitif dans ce récit car l'auteure le construit avec précision et passion. Elle trace une carte sensible, celle d'un homme étroitement liée à une ville jusqu'à une forme de symbiose qui le charge d'énergie, traverse son parcours intime et transforme. C'est vraiment un très beau roman, plein de tendresse humaine, que j'ai quitté à regret

A lire avec un plan de New-York sous les yeux, pour savourer encore plus.

Lu dans le cadre du collectif 68 Premières fois.
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Le doorman, c'est quarante ans de la vie de New-York, entre le point fixe du 10 Park Avenue et les déambulations à la découverte de la diversité de la ville. Diversité des quartiers, qui sont autant de villages avec une identité propre, et diversité temporelle, qui modifie les murs et les populations.

Il a fait partie des migrants algériens qui ont laissé derrière eux biens et familles. Après un court passage en France, c'est l'Amérique qui l'accueilli, et une belle rencontre lui vaudra cet emploi de portier, sur la grande avenue. Un poste en or pour cet observateur discret, qui n'ignore rien des histoires qui s'écrivent derrière les portes des quarante étages de la tour.

Malgré la force de l'amitié qui le lie à Salah, son compagnon de marche, il est seul, sans le regretter, peut-être en raison des liens solides que les confidences de résidents ont créés.

Ce roman est aussi celui de cette ville, si démesurée et si cosmopolite, et qui pourtant se décline en une multitude de villages où quiconque peut se sentir à la maison. Little Italy, que grignote peu à peu Chinatown, Harlem, Roosevelt Island, Staten Island, autant de sites si différents les uns des autres.

Les années passant, surgit la crainte de voir écrit une fois de plus l'effroyable agression qui a terrassé la ville. 2001, et la fin du colosse aux pieds d'argile comme le dit la chanson.


C'est un très bon moment de lecture, parce que j'aime cette ville de tous les excès, mais aussi parce que la discrétion et le sens de l'observation du narrateur font de ce premier roman un voyage plaisant.
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J'ai rêvé New York,

j'ai rêvé New York

j'ai rêvé New York

New York city sur Hudson...

Si Yves Simon rêve, Ray, notre New Yorkais d'adoption ne se contente pas de rêver, il vit New York, il la goûte, la savoure, la déguste et invite pas la même occasion son lectorat à le suivre pour profiter de cette ville aux mille facettes.


C'est ainsi que, n'ayant jamais eu la chance de fouler le sol de la ville qui ne dort jamais, j'ai eu le bonheur de me mettre dans les pas du doorman pour désormais ne plus me perdre in "the Big Apple". Et du Bronx à Brooklyn, de l'East river à l'Hudson, j'ai eu la chance de passer par un nombre considérable de rues, de visiter des quartiers connus du monde entier, de constater leur évolution, de côtoyer des petits commerces, des bars, des restaurants, d'user mes semelles dans la mythique Broadway (avec un petit regret : celui de n'avoir pas goûté à quelques nuits de jazz dans l'un de ses cabarets, ni d'avoir vibré au son du gospel à Harlem).



Et ce n'est pas une découverte brève que nous propose Madeleine Assas, non, elle nous emmène dans New York, le temps d'une vie, celle de Ray qui avait quitté Oran et fait ses adieux à ses proches, à sa terre natale, et jusqu'à sa nationalité pour revêtir la livrée du doorman et se fondre dans la ville. Doorman la nuit, citadin le jour avec quelques bons amis qui le mèneront à une connaissance approfondie de la ville, personnage sympathique sachant justifier ses choix, créant des liens avec les résidents du 10 Park avenue que l'on verra évoluer et vieillir tout comme notre héros, on notera d'ailleurs un changement dans la narration qui fera côtoyer un homme vieillissant, c'est superbe !


Je dois avouer que je n'étais pas très rassurée en ouvrant ce livre, craignant une certaine monotonie et un manque d'action et de cette attente qui nous mène au dénouement habituel. Rien de tout cela, au contraire, j'ai avalé ce roman en le dégustant comme un bon vin, moi qui ne connaissais que vaguement New York et ses « boroughs », New York et ses quartiers, ne les situant que difficilement les uns par rapport aux autres, j'ai bien progressé grâce à cet ouvrage.


Un conseil si comme moi vous découvrez la ville : munissez-vous d'un plan, la découverte n'en sera que plus enrichissante.


Si vous avez eu la chance de vous rendre à New York, vous y retournerez avec plaisir en vous plongeant dans ce merveilleux roman.

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Dans sa livrée noire à galons et boutons dorés, Ray est un personnage inamovible du 10 Park Avenue à New York. Doorman de l'immeuble, il ouvre la porte aux habitants de jour comme de nuit. Serviable mais jamais servile, sociable sans être envahissant, il est surtout une présence bienveillante, amicale et discrète.
Quand il retire l'uniforme, il devient un arpenteur inlassable de sa ville d'adoption. Des heures durant, seul ou en compagnie de son ami palestinien Salah, il marche sans relâche dans les rues mythiques de la Grosse Pomme ou dans les quartiers plus reculés, toujours ébloui par la ville qui ne dort jamais.
S'il recueille parfois les confidences des habitants de l'immeuble, lui se livre peu. Pour eux, Ray n'a pas d'histoire, pas de passé. Il est arrivé en homme neuf à New York, laissant derrière lui les souffrances de la seconde guerre mondiale, les horreurs de la guerre d'Algérie, le déchirement d'avoir dû quitter Oran. Il est devenu un Américain, mieux, un New yorkais.

Dans ce premier roman, Madeleine Assas nous propose de déambuler dans les rues de New York, au côté de Ray, le doorman. Statique quand il exerce son métier, il se dégourdit les jambes en explorant la ville dans ses moindres recoins. le lecteur va le suivre durant quarante années, de ses trente ans en 1965 jusqu'à ses soixante-dix ans en 2005. Toute une vie d'amitiés solides, d'amours fugaces, de passion pour sa ville d'adoption. Avec lui, New York se transforme, des quartiers autrefois en vogue tombent en déshérence, des ghettos deviennent des lieux à la mode. La ville change, bouge, s'adapte, se transforme, se renouvelle. Ray reste lui-même, un homme bon, intègre, fin observateur de la nature humaine, amoureux de la vie et de New York. Dans son coeur, il garde le souvenir de son Algérie natale, de son père juif mort dans un camp, de sa mère espagnole disparue dans une émeute en 1961, d'une enfance au soleil. Mais il ne laisse rien paraître de ses fêlures et préfère se tourner vers les autres, amis ou résidents, pour les aider, les soutenir, les accompagner.
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«Je repartirai de zéro dans la vieille New York»

Madeleine Assas a réussi un premier roman aussi étonnant que passionnant. En suivant Ray, juif d'Algérie française, engagé comme Doorman à New York, elle nous raconte la ville qui ne dort jamais avec un oeil d'une acuité exceptionnelle.

Raymond est un vrai new-yorkais. C'est-à-dire qu'il vient d'ailleurs. Il a parfaitement assimilé les codes de la grande ville pour l'avoir inlassablement arpentée avec son ami Salah. Mais aussi parce que pendant plus de trois décennies, il a été Doorman dans un building de vingt-deux étages au 10 Park Avenue.
Son histoire a commencé sous le ciel d'Oran durant la Seconde Guerre mondiale, au moment où la police française rafle son père pour l'envoyer sur le continent. Un voyage dont il ne reviendra pas. le petit Raymond a pourtant imaginé, quand les Américains ont débarqué, que tout allait rentrer dans l'ordre. le garçon était loin d'imaginer qu'au début des années 1960, il lui faudrait à son tour monter dans un bateau pour Marseille, rejoindre Paris puis gagner l'Amérique. Comme beaucoup d'immigrés, il a commencé par de petits boulots, s'est retrouvé sur le marché aux poissons où il rencontre Salah qui deviendra son meilleur ami, mais surtout un guide merveilleux. Avides de découvrir leur nouveau pays, les deux jeunes hommes arpentent la ville bloc par bloc et découvrent une «ville aux multiples territoires, aux différentes langues, aux populations diverses, perpétuellement renouvelées, ville mouvante aux transformations permanentes». Une ville qui va devenir la leur.
Raymond, devenu Ray, va alors faire une seconde rencontre, tout aussi déterminante. Hannah Belamitz va bon seulement lui proposer d'occuper la place vacante de Doorman dans son immeuble, mais également lui offrir d'y loger dans un studio du dernier étage. C'est aussi avec Hannah que Ray va se retrouver coincé dans l'ascenseur lors de la panne d'électricité du 9 novembre 1965. C'est du reste avec cet épisode marquant de la ville que Madeleine Assas choisit d'ouvrir son roman. Immobilisés dans le noir, ils tuent le temps et vont échanger un baiser. «On ne sait pas vraiment quand le baiser commence. Même espéré, même attendu, cet instant fugace est en général oublié. Je pense que c'est elle qui m'a embrassé. D'abord. Ce baiser ne fut ni le début mi la fin de quelque chose. Il s'inscrivit, à l'instar de la panne, comme un soupir, une interruption infinitésimale sur l'échelle du temps, avant que le monde ne reprenne sa course, le chaos urbain son désordre organisé et l'ascenseur, sa montée vers le dixième étage.»
Ajoutons qu'à compter de ce jour Hannah deviendra une personne à part dans sa vie même si, fonction oblige, il reste très discret sur leurs relations tout au long des années. Une discrétion qui prévaut aussi sur sa vie privée. C'est tout juste si on fait la connaissance de ses petites amies successives comme Rivka la Polonaise ou Lindsay l'Américaine. Car on sent bien que sa famille, ce sont les habitants de l'immeuble qu'il va suivre – pour certains – jusqu'à leur mort ou, pour les enfants, jusqu'à leur envol dans la vie. Avec une tendresse particulière pour Alma.
Un microcosme, une communauté qui nous donne à vivre et à comprendre New York de l'intérieur, notamment lorsque l'on complète le tableau avec les autres Doormen, Herman, Zacharie et les autres. Autant d'immigrés, autant de destins.
Madeleine Assas a parfaitement réussi son projet. Ray est effectivement «le guide idoine dans la ville-monde pour raconter, à travers son regard curieux, bienveillant, et ses pérégrinations nostalgiques, notre lien entre un passé qui s'effrite inexorablement, à l'image des entrailles d'une vieille mégapole en constante transformation, et un futur incertain, perpétuellement projeté, tours de verre de nos utopies.»



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Et si vous vous laissiez guider par Ray, un portier de New-York pour découvrir cette ville tentaculaire, foisonnante, bruyante, violente mais aussi lumineuse, joyeuse, grouillante de vie, mythique et magique ?
Ray est né à Oran et après un séjour en France, c'est à New-York qu'il va poser ses valises en 1965 et y vivre pendant plus de 40 ans.
Il y sera « Doorman », c'est à dire portier dans un immeuble chic de Park Avenue et durant ses heures de repos, il arpentera la ville en tout sens, durant quatre décennies.
Accompagné d'amis, tous immigrés, il sillonnera tous les quartiers, des plus chics aux plus pauvres, des plus modernes aux plus vieux, des plus neufs aux plus insalubres…
Il nous fera part de ses réflexions sur l'évolution de cette ville qui ne dort jamais et sur ses habitants, que ce soit les habitants de son immeuble, ses amis ou les milliers d'inconnus qu'il croise au cour de ses déambulations.
Nous découvrirons des avenues bondées, des personnages atypiques, des quartiers animés ou des quais déserts, mais aussi des coins oubliés et des jardins secrets.
Sans beaucoup parler de lui, nous apprendrons tout de même quelques bribes de la vie privée de Ray, à Oran, Marseille, Paris ou New-York.
J'ai été enchantée par cette visite de New-York d'un genre particulier et par ce guide auquel je me suis énormément attaché.
Ca a été un déchirement de le quitter tant j'avais aimé arpenter les rues New-Yorkaises avec lui, ses amis et ses fantômes.
Ce roman m'a fait penser au « Gentleman à Moscou » de Amor Townes, où un homme assigné à résidence dans un hôtel durant 30 années nous racontait l'évolution de son pays.
Un roman passionnant, émouvant et poétique qui va me hanter longtemps.
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Ray, immigré d'origine pied noir espagnol, débarque à New York seul, en 1961. Il va trouver un poste de doorman sur Park Avenue et y rester pendant quatre décennies.
C'est un homme discret, réservé, respectueux de l'ordre établi et des gens et qui aime garder ses distances.
Pendant quarante ans, Ray va arpenter les rues, les quartiers de la grosse pomme tous les jours, dès qu'il a terminé son travail . Il note les changements, l'évolution, la gentrification de certains endroits, les quartiers qui bougent il remarque le découpage selon les origines diverses des habitants ,le quartier russe, le quartier italien, le quartier chinois, le quartier juif, chacun à ses restaurants, ses commerces spécifiques. Les quartiers qui se font grignoter par les autres, ceux qui tombent en déshérence, en ruine, qui engendrent l'insécurité . Il prend le pouls de la ville , décrit l'ambiance, l'atmosphère, les couleurs en fonction de l'heure et de la saison. New York apparaît comme un personnage à part entière qu'il aime jalousement. Avec son copain Salah, le palestinien il fait de grandes virées à travers la ville. Salah veut faire du cinéma et il lui fait découvrir sa vision de la métropole.
Madeleine Assas a écrit un roman nostalgique et contemplatif avec une plume raffinée et élégante, à travers une ville en pleine mutation, frappée dans son flanc le 11 septembre et ébranlée dans ses certitudes. Une ville fière et forte qui sait panser ses plaies et se relever.
Livre merveilleux pour ceux qui connaissent et aiment New York et pour ceux qui veulent la découvrir.
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***,*

Je vous présente Raymond. Mais ne l'appelez pas comme ça, il préfère Ray. Il est né en Algérie, à Oran, mais sa ville de coeur est New York. Quand il débarque dans ce nouveau monde, il tombe sous le charme de ses rues, de son énergie et il arpentera pendant le reste de sa vie les quartiers New Yorkais. Suivez-le, c'est un voyage extraordinaire...

En ces périodes où se mouvoir hors de son petit périmètre est malheureusement compromis, se glisser sous un plaid avec ce premier roman en mains est gage de voyage...
Et pas n'importe où !! Que vous connaissiez ou non cette ville-monde qu'est New York, la lecture et le dépaysement sont fabuleux.

Bien sûr, tout tient dans les yeux et l'âme de Ray. Cet homme solitaire et généreux a appris, tout au long de ses longues années en tant que doorman d'un grand immeuble de Park Avenue, a être discret et chaleureux. Il sait où est sa place, sans trop en faire, sans condescendance. Il nous entraîne avec lui, nous laissant toute la liberté de nous émerveiller...

Merci Ray... merci pour cette balade poétique et tendre. Merci pour ces mots qui adoucissent et illuminent un quotidien parfois un peu gris. Et merci de nous laisser espérer qu'un ailleurs existe encore...

A la fine équipe des 68, merci pour cette découverte dépaysante et apaisante !
Lien : https://lire-et-vous.fr/2021..
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Un homme, une ville, quarante de vie commune… Voilà qui résume très sommairement ce roman mais qui lui va très bien aussi. Raymond, dit Ray, né en Algérie, après être passé par Marseille puis par Paris, où rien ne l'a vraiment retenu, a tenté sa chance à New York. Après une période de petits boulots, un emploi de doorman trouvé au 10, Park avenue, va le fixer pour de longues décennies dans cette ville. Pas vraiment concierge, pas tout à fait portier, son rôle est multiple et le fait qu'il loge dans un petit studio au dernier étage lui permet de mieux connaître tous les résidents de l'immeuble. Son métier lui permet aussi d'observer les new-yorkais, leur variété, leurs points communs. Quant à ses promenades avec Salah, son ami documentariste, elles lui apportent un regard sur les lieux qu'il n'avait pas eu dans les villes où il avait vécu précédemment. Au gré de ses amitiés, de ses amours aussi, il apprivoise la ville jusqu'à ne plus imaginer un ailleurs.

À un certain moment je me suis demandée où allait le roman, mais il ne va nulle part, (comme si une ville se rendait quelque part !), enfin presque… C'est la grande ville, grouillante, bruyante, multiple, qui partage le rôle principal du roman, avec l'immeuble cossu et son concierge. Ray, malgré sa discrétion, est quelqu'un d'attachant, dont la personnalité gagne en ampleur et en sensibilité tout à la fois, au fil des quarante années. D'autres figures émergent, toutes intéressantes, toutes charriant leur histoire en relation avec New York. Un roman qui dégage un charme certain, et pas seulement pour ceux qui ont déjà visité la ville qui ne dort jamais… L'évolution de la cité en quarante ans y est bien présente, par mille et une petites notations passionnantes.
J'ai raté l'année dernière, à Arles, une rencontre avec l'autrice, j'aurais aimé savoir d'où lui est venu l'idée de ce roman. J'en reste à ma rencontre avec le livre, tout à fait réussie.
Lien : https://lettresexpres.wordpr..
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Raymond ou plutôt Ray est doorman c'est à dire portier en uniforme (j'avais le visuel de Spirou tapi dans un coin de mon cerveau pendant toute ma lecture) dans un immeuble de Park Avenue à New-York. Il nous fait visiter cette grande ville dans laquelle il est facile de se perdre bien que la géométrie soit de mise dans ces rues perpendiculaires les unes aux autres. J'ai eu un peu de mal à rentrer dans l'histoire, puis sur les conseils d'une amie, jurée du Prix Orange 2021, j'ai pris en marque-page le plan de New York, et c'était parti!
Une merveilleuse balade dans l'histoire personnelle de Ray et dans la ville qui ne dort jamais. Un bon moment de lecture originale!
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