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Casablanca 1994, Sarah jeune française de 16 ans vit dans l'un des quartiers les plus pauvre de la ville. Mais Sarah est belle, très belle et pour survivre et faire semblant d'être ce qu'elle n'est pas, elle s'offre aux mecs riches. Ceux qui ont une belle bagnole, qui claquent leur fric sans ciller et lui offrent tout ce qu'elle désire, lui permettant ainsi de s'extraire de sa misère.
Malgré son jeune âge Sarah maîtrise le langage de la peau. Mais ce langage est la clef du langage de l'argent, une langue que Sarah essaie de maîtriser jusqu'à ce qu'elle ait un jour l'illusion que c'est sa langue natale.
Et un jour elle rencontre Driss. Driss est laid, Driss est un taiseux mais avec ses yeux couleur de thym il parle le langage de l'argent. Ce langage il le maîtrise à la perfection car Driss est aussi riche que le roi selon la rumeur
Alors Sarah va s'offrir, dire qu'elle est amoureuse et se voit déjà maîtresse de maison sur la riche colline d'Anfa, loin de sa misère, une vie à la hauteur de sa beauté. Mais Sarah fait-elle vraiment illusion?

Dans ce roman il y a les ces riches et ces pauvres qui se croisent, se rencontrent, se rejettent, cohabitent dans cette ville qui grouille, suinte chez les miséreux et qui brille de mille feux recluse sur ses collines réservées aux riches.

Il y a ces filles qui s'exposent, ces jeunes qui se fréquentent sous l'oeil réprobateur de la religion et des flics, mais tout s'arrange avec quelques dirhams. Tout n'est qu'argent.

Un premier roman extrêmement bien maîtrisé, une écriture aux accents de Casablanca, une ville dont je garde effectivement un souvenir extrêmement bruyant, une ville clivante, une ville déchirée.

Une histoire à la fois cruelle et touchante une réussite en ce qui me concerne et bien entendu je vous le recommande.
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Lecture en demi-teinte.

Le roman dépeint la vie de Sarah, française émigrée avec sa maman à Casablanca, dans les années 90. Sarah est pauvre et veut tout faire pour changer de condition de vie ; tout faire quitte à mettre dans ses filets, Driss , issu d'une riche et illustre famille marocaine. Elle y voit là sa planche de salut.

Le personnage de Sarah ne m'a pas touchée ; je l'ai même trouvée assez antipathique. Elle cherche par tous les moyens à s'extraire de sa condition sociale mais la manière dont elle s'y prend me laisse pantoise.

Ce livre met en avant les différences de classes sociales au Maroc , où les riches patrons côtoient les petits vendeurs à la sauvette, où les femmes n'ont pas une vie bien reluisante , subissant le regard et préjugés des hommes.

Abigail Assor raconte cette dure réalité avec justesse et poésie. Un premier roman au parfum de " La Belle et la Bête "..
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Envie d'une balade au Maroc dans les années 90? Attention, il n'y aura pas de paysages de carte postale. le soleil jette sa lumière sur des déchets et le bidonville, près duquel habite l'héroïne avec sa mère. La nourriture sera faite de paninis et de cafés achetés au prix fort, celui du corps. le vent souffle dans les cheveux d'une jeunesse dorée qui vit prisonnière de palais et de l'emprise des pères. Les jeunes filles pauvres, elles, ne se satisfont plus des miettes et veulent tout le gâteau. de ces besoins d'émancipation naîtra une relation fraternelle impossible entre Sarah et Driss. Ce roman a la beauté et la sensibilité d'une fleur qui se fâne doucement. Ni roman d'amour, ni fait social, l'auteur parvient à raconter une histoire moderne, qui résonne longtemps après avoir en avoir lu la dernière page.
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Sarah fille d'une française sans le sou échouée à Casablanca au début des années 1990 fréquente la haute bourgeoisie locale scolarisée comme elle au lycée français, entre la nécessité d'argent pour paraître et le désir d'être ailleurs que dans le besoin, elle tombe « amoureuse » du plus moche de la bande dont les poches débordent de billets, on tangente la prostitution ; le scénario ainsi résumé ressemble à celui des feuillons turcs ou coréens envahissant aujourd'hui les écrans du monde arabe mais il y a dans l'écriture un quelque chose, un rythme, des dissonances qui font que ce livre est un bon premier roman contenant en germe d'autres livres. Abigail Assor tiendra-t-elle le stylo aussi bien la prochaine fois ? le livre décrit bien l'espèce de décadence qui touche la bourgeoisie marocaine, l'immense mépris cynique qu'elle affiche vis à vis des classes « populaires », mais peine du côté de ces dernières, me semble-t-il. L'autrice manifestement les perçoit moins bien, est-ce pour cela que Sarah est française et non marocaine ? Comme souvent aujourd'hui, Abigail Assor traînassa sur Internet pour limiter au maximum les incohérences temporelles. Je ne comprends pas l'utilisation dans les romans d'une langue étrangère sauf pour montrer que l'on sait ; utiliser l'arabe marocain alors que le mot français existe m'échappe, et si vraiment la traduction est impossible ou lourde, une note en bas de page pour expliciter le terme est suffisante.
Pour approfondir le sujet du « sortir » marocain qui conduit parfois les adolescentes désargentées du délire à la prostitution voir, les filles qui sortent, jeunesse, sexualité et prostitution au Maroc de Mériam Cheikh, une étude anthropologique du phénomène à Tanger.
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AUSSI RICHE QUE LE ROI d'Abigail Assor

Je n'y arrive pas. C'est une histoire qui ne démarre pas et qui semble avoir été écrite pour un public adolescent. Ce n'est pas mal écrit mais, ça stagne. je m'arrête à la page 60.

Il s'agit d'un premier roman pour Abigail Assor née en 1990 à Casablanca.
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Un merveilleux roman. Casablanca. Années 1990. Sarah, une jeune française de 16 ans, aussi belle que pauvre, rêve d'une vie meilleure. Elle rêve d'une vie de princesse, de reine.

Pour combler son appétit, elle séduit les garçons riches jusqu'à Driss. le plus riches des riches. Aussi riche que le roi.

Ce roman, addictif, entraînant, palpitant et sensuel, montre bien plus que la cupidité. Il témoigne de la rage de vivre, de la soif de respect. de la détermination des êtres. Loin des humiliations, de la domination. Mais aussi des illusions.

Driss et Sarah sont l'incarnation de leurs classes sociales avec leurs rêves et leurs obstacles. le roman nous tient en suspens jusqu'à la dernière phrase. Jusqu'au bout, le coeur palpite, espère. Comme les personnages, la fougue de la jeunesse nous avive, avec sa foi, sa conviction, sa naïveté.

Pourtant malgré l'amour, les rêves et la sincérité, l'être humain est rattrapé par tout ce qui le conditionne.
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Amour VS castes sociales, qui triomphera ?

Casablanca. Elle, Française orpheline de père, pauvre et vivant avec une mère désoeuvrée. Lui, fils unique d'un riche et cynique homme d'affaires, timide et laid. Elle veut sortir de sa condition miséreuse en le séduisant et s'attache à lui. Parviendront-ils à se marier, là où les traditions sont prédominantes ?
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