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Je continue dans ma lecture des bandes dessinées Kaamelott, je dois reconnaître que même si les aventures des chevaliers me plaisent toujours, je trouve qu'au fil des albums on retrouve de moins en moins l'humour de la série. Les premiers tomes me semblaient plus proches.
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Avec Perceval et le Dragon d'Airain, ici dans sa version collector, Alexandre Astier nous replonge non seulement dans l'univers de Kaamelott, mais également dans ses souvenirs d'enfance et de fan lui-même. Il nous gratifie, qui plus est, d'un nouvel épisode en édition de luxe (le dernier de la série bande dessinée à ce jour malheureusement) et ça fait toute la différence... (critique réalisée avant que les deux éditions de ce tome soient associées)
En effet, le Dragon d'Airain est à l'origine un personnage récurrent de l'univers de Donjons et Dragons. Créature fantastique sans désir de nuire, ce dragon ne figure pas dans la légende arthurienne, mais sert de renvoi symboliques à tous les dragons qu'ont eu à affronter les Chevaliers de la Table Ronde durant leurs aventures. Ici purement métallique selon le souhait d'Alexandre Astier, louons (pour une fois) le dessin réaliste de Steven Dupré qui nous fait bien voir et surtout comprendre la sophistication de ce dragon. Des plaques de métal pour les écailles, un regard des plus expressif, la Dragon d'Airain n'a pas la quantité de pouvoirs qu'il possède dans Donjons et Dragons, mais on sent poindre avec l'intrigue proposée ici sa capacité à communiquer avec les humains quand ceux-ci sont décidés à faire de même. Même si le reste est réduit avant tout à l'imagerie médiévale (gigantisme, terreur par les flammes, etc.), cette créature est particulièrement iconique pour l'univers de l'auteur.
Dans l'édition de luxe, en noir et blanc, le Dragon d'Airain ne bénéficie ainsi pas de l'apport des couleurs et on se focalise encore plus sur son aspect métalique ou suggéré comme tel. En plus de cela, cette magnifique édition se pare (comme les trois précédents épisodes, mais aucun par la suite...) d'une couverture et d'une reliure foncièrement typée médiévale avec titre cousu de fils d'or et carton renforcé aux couleurs plus sombres. On nous propose même une interview des auteurs et un making of étape par étape de la création d'une planche, et particulièrement de la création de ce fameux Dragon d'AIrain.
Ce tome 4 de la série en bande dessinée est également l'occasion pour Alexandre Astier de développer l'antagonisme chronique, dans la pratique comme dans le symbolisme, entre Lancelot et Perceval : le guerrier pour qui la raison prime face à l' "enfant" empli de sentiments. le premier est envoyé pour régler la situation froidement et militairement, le second tente sa chance pour démontrer qu'il peut résoudre le conflit entre les villageois et le dragon, et ce d'une manière radicalement différente.
Les gags sont toujours présents, point besoin d'être davantage dithyrambique là-dessus, l'humour étant une composante essentielle de la bande dessinée comme de la série : la franchise Kaamelott nous régale toujours autant de toutes les formes d'humour : absurde, de situation, de geste, noir, etc.
Sûrement pas le meilleur des tomes en bande dessinée de Kaamelott, Perceval et le Dragon d'Airain (comme son nom l'indique ) vise véritablement à redorer le blason épique du personnage le plus déroutant de la légende arthurienne version Astier. Face à un danger tel que le Dragon d'Airain, rien ne vaut le pouvoir de l'émotion. Un bel hommage donc, une nouvelle fois, à l'émotivité, au sentiment, mais également à l'aventure, à l'univers fantastique et à la culture geek !
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Avec Perceval et le Dragon d'Airain, Alexandre Astier nous replonge non seulement dans l'univers de Kaamelott, mais également dans ses souvenirs d'enfance et de fan lui-même.

En effet, le Dragon d'Airain est à l'origine un personnage récurrent de l'univers de Donjons et Dragons. Créature fantastique sans désir de nuire, ce dragon ne figure pas dans la légende arthurienne, mais sert de renvoi symboliques à tous les dragons qu'ont eu à affronter les Chevaliers de la Table Ronde durant leurs aventures. Ici purement métallique selon le souhait d'Alexandre Astier, louons (pour une fois) le dessin réaliste de Steven Dupré qui nous fait bien voir et surtout comprendre la sophistication de ce dragon. Des plaques de métal pour les écailles, un regard des plus expressif, la Dragon d'Airain n'a pas la quantité de pouvoirs qu'il possède dans Donjons et Dragons, mais on sent poindre avec l'intrigue proposée ici sa capacité à communiquer avec les humains quand ceux-ci sont décidés à faire de même. Même si le reste est réduit avant tout à l'imagerie médiévale (terreur par les flammes, etc.), cette créature est particulièrement iconique pour l'univers de l'auteur.
Ce tome 4 de la série en bande dessinée est également l'occasion pour Alexandre Astier de développer l'antagonisme chronique, dans la pratique comme dans le symbolisme, entre Lancelot et Perceval : le guerrier pour qui la raison prime face à l' "enfant" empli de sentiments. le premier est envoyé pour régler la situation froidement et militairement, le second tente sa chance pour démontrer qu'il peut résoudre le conflit entre les villageois et le dragon, et ce d'une manière radicalement différente.
Les gags sont toujours présents, point besoin d'être davantage dithyrambique là-dessus, l'humour étant une composante essentielle de la bande dessinée comme de la série : la franchise Kaamelott nous régale toujours autant de toutes les formes d'humour : absurde, de situation, de geste, noir, etc.

Sûrement pas le meilleur des tomes en bande dessinée de Kaamelott, Perceval et le Dragon d'Airain (comme son nom l'indique ) vise véritablement à redorer le blason épique du personnage le plus déroutant de la légende arthurienne version Astier. Face à un danger tel que le Dragon d'Airain, rien ne vaut le pouvoir de l'émotion. Un bel hommage donc, une nouvelle fois, à l'émotivité, au sentiment, mais également à l'aventure, à l'univers fantastique et à la culture geek !
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Un dragon sévit dans les campagnes de Kaamelott. Lancelot, seul chevalier à tenir plus ou moins la route, est envoyé par le royaume pour lui régler son compte. Mais Perceval prend la mouche à force d'être mis sur le côté et d'être considéré comme un élément de seconde zone, et décide de mener sa propre quête parallèle.

Un point m'a particulièrement gêné dans cette bande dessinée : je ne retrouve pas vraiment les mêmes caractères que dans la série. Lancelot est présenté comme un snob méprisant et imbuvable ; or, si le personnage a en effet beaucoup d'orgueil, il est aussi très soucieux de sa réputation, et on l'imagine mal insulter et rudoyer les villageois à longueur de temps comme dans cette aventure.

De même, Perceval et Karadoc sont pour moi l'incarnation même de l'amitié indéfectible : ils s'entre-aident toujours, s'avouent leurs faiblesses sans crainte et se soutiennent l'un l'autre dans toutes les situations. Or, dans cette aventure, ils passent une majeure partie de leur temps à s'insulter, à se traiter mutuellement d'incompétents et à douter de leurs capacités, ce qui ne colle pas du tout avec l'image que j'ai d'eux.

Au niveau des clins d'oeil, j'ai tout de même apprécié que Perceval rencontre enfin un vieux ! le spectateur neutre peut se rendre compte qu'on en croise effectivement partout en aventures, et qu'ils ne sont pas spécialement doués pour mettre un chevalier en pleine quête dans les meilleures dispositions.

On peut enfin souligner que c'est la simplicité de Perceval, et sa croyance ferme dans les principes de sa terre natale, qui permet finalement de démêler la situation. Belle mise à l'honneur du personnage le plus attachant de la série.
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Perceval superstar !
Des ingrédients comme on les aime : un monstre terrible, des villageois apeurés, un Lancelot qui se la pète à souhait, et les duettistes inimitables Perceval/Karadoc.
Du savoureux, toujours du savoureux.
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Et de quatre!
Quatrième ouvrage se situant parallèlement au tome 1 des aventures télévisées.
Le roi Arthur envoie Lancelot vaincre un dragon apparu soudainement au dessus d'un village.
Malgré leur insistance de se voir confier une mission, Perceval et Karadoc doivent rester au château. Divisés sur la question des dragons, Karadoc les trouvant dangereux et Perceval arguant que non, ces derniers étant plus intelligent que les hommes donc non méchant, le duo éclate et Perceval entreprend le voyage accompagné de son nouveau comparse : un furet de guerre.
En chemin il rencontre un vieux mystérieux ( si ! Là c'est vrai ! ), et sera rejoint peu de temps après par Karadoc.
Deux clans s'affrontent ensuite pour résoudre le problème : Lancelot et les hommes du village qui veulent tuer le dragon d'airain, et Perceval - Karadoc avec femmes, enfants et vieillards pour une résolution pacifique.
Une histoire assez simple somme toute, des personnages toujours fidèles à eux-mêmes, même si j'ai trouvé les dialogues en deçà des tomes précédents.
Une histoire distrayante malgré tout et qui place en protagoniste principal notre cher Perceval.
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Nouvelle aventure qui donne la part belle à Perceval, il a d'ailleurs un nouveau partenaire après une brouille avec Karadoc.
Histoire agréable à suivre, humour présent, beau dessin, que demander de plus ?
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Peceval est de loin le personnage que je préfère dans la série aussi j'étais ravie de le voir tenir le premier rôle du quatrième volume de la BD Kaamelott.

Pourtant, j'ai trouvé cet opus un peu plus faiblard que les autres. le scénario tient la route mais n'est pas aussi trépident que les autres. Et c'est un chouia moins drôle.
J'ai trouvé que la relation entre Perceval et Karadoc prêtait moins à rire que d'habitude. Il y a quelques gags qui tombent à plat.

J'ai tout de même pris du plaisir vu que Lancelot passe pour un gros pignouf et comme c'est un personnage qui m'a toujours exaspérée, ça m'a bien fait marrer.

Et puis, pour une fois, Perceval avait raison et il réussit sa quête : bravo champion !
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Le tome qui a pour le moment ma préférence. Si la dynamique du duo Perceval/Karadoc ne m'a pas emballé ici outre mesure malgré quelques bonnes répliques, le recadrage sur Perceval m'a bien plu.

Car comme l'indique le titre, c'est bien Perceval qui est à l'honneur dans cet opus. Alexandre Astier lui offre une jolie quête bien menée (une des rares ?) qui recadre ce chevalier, habituellement à la ramasse, dans une position plus prestigieuse.
Si la quête est des plus classique : chasse au dragon, l'univers de la série Kaamelott et son dénouement apporte un petit plus et surtout un regard neuf.

Un tome qui casse légèrement le cliché du dragon maléfique mais qui ébrèche aussi l'image de Lancelot. Par moment, j'ai trouvé que c'était un peu too much et que ce n'était pas toujours utile pour mettre en valeur Perceval.

En tout cas, l'apparition du fameux "vieux" que Perceval aime à placer dans tous ses récits de quête est un clin d'oeil bien sympa à la série et l'ajout du furet de guerre est juste excellent !

Un univers dans lequel je suis plongé à fond en ce moment, une jolie histoire...bref, une bonne lecture !
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Dans ce tome, Perceval est mis à l'honneur et dans son bon "côté" en plus. Fidèle à lui-même, on le voit courageux mais aussi intelligent. Et les piques qu'il se balance tantôt avec Karadoc, tantôt avec Lancelot, rajoutent du rythme à l'histoire.

Ici, c'est le personnage de Lancelot qui en prend un coup. En plus de le voir encore plus acariâtre que d'habitude, on le voit incapable de mener à bien sa quête.

C'est un plaisir, comme à chaque fois, de découvrir ces nouvelles missions de ces fameux chevaliers de la Table Ronde.

Vive Kaamelott et Alexandre Astier !
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