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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Malgré mon salaire d'étudiant (antithèse d'humour noir…), j'ai encore fait parler ma passion de fan (pléonasme affligeant…), car quand un Kaamelott est de sortie, ma carte bleue aussi !

Avec « Contre-attaque en Carmélide », Alexandre Astier poursuit son cycle de bandes dessinées malgré ses nombreuses autres activités (théâtre, télévision, cinéma, etc.) et ces dernières expliquent que cette sortie arrive avec quand même six mois de retard. Pour autant, que vaut ce nouvel opus ? J'avoue que cette sortie quasi forcée n'a pas dû aider à la qualité de ce tome, car plusieurs éléments viennent un petit peu gâcher la très bonne lancée des premiers épisodes.
Tout d'abord, tout simplement, j'ai trouvé le scénario assez faible quand même par rapport aux précédents opus. On se focalise sur la relation Arthur-Léodagan qui tourne bizarrement à l'obsession, puis cette situation éclate et on se retrouve avec l'appel aux armes dans tout le royaume de Logres qui tend à n'être qu'un rappel des troupes façon « All-Star », et enfin le dénouement est plutôt pauvre à mon goût comparé à ce que je pense pouvoir attendre du génie ancré dans cette franchise Kaamelott. D'ailleurs, nous pouvons rapidement nous rendre compte qu'il faut parfois être un fin connaisseur de cette franchise détonante pour appréhender non seulement le début de l'intrigue, mais aussi et surtout l'enchaînement et l'amoncellement de personnages vers la fin : aucune présentation n'en est faite, tout simplement ! Je sais bien que nous sommes déjà au septième tome et que ces produits dérivés finissent par ne viser que les passionnés, mais de petits rappels subtils sont toujours les bienvenus d'autant plus que cet objet qu'est la bande dessinée est, en ce moment, le seul biais pour découvrir de la nouveauté dans cet univers fantastique. Cette dernière remarque me fait également penser que, contrairement aux opus précédents, la magie et les aspects de fantasy sont largement moins exploités ici, peut-être est-ce aussi l) matière à me décevoir.
De manière générale, l'humour patine un peu et les « ennemis » sont, véritablement, tellement mystérieux qu'on ne sait absolument rien d'eux (et ils ne sont même pas vieux, alors qu'ils sont mystérieux…). du point de vue graphique, j'ai noté une petite amélioration du dessin dans le but sûrement d'approcher un style plus réaliste, mais alors, sans vouloir en rajouter, la ressemblance avec les acteurs originaux, on peut toujours s'asseoir dessus, merci Steven Dupré, notamment pour ce pauvre Lancelot, qui est normalement bien affuté et a une silhouette noble, mais qui, avec ses grosses oreilles venus d'on-ne-sait-où, se voit ici affublé d'un visage niais au possible ! À noter qu'on change de coloriste sur ce tome, Piksel reprenant la place de Benoît Bekaert.

J'ai été assez dur dans cette critique, je m'en rends compte, mais cela vient surtout du fait que ce septième tome vient un peu se placer en rupture avec les très agréables six premiers opus, tant du point de vue du scénario que de l'humour qui y étaient présents. Pour autant, cela fait toujours plaisir de retrouver un univers que l'on connaît désormais plus que très bien.

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Les fêtes approchent tout doucement, il est donc temps de résumer les sujets à éviter lors des repas de famille : la politique et notamment le bilan du gouvernement actuel ; la multiplication des contrôles radar ; et la pertinence des tours de guet dans la stratégie de défense du royaume.

Et justement, la Carmélide se fait attaquer par un envahisseur inconnu : l'occasion de tester la validité des prises de position tranchées de Léodagan en matière de défense. Ce dernier compte bien en mettre plein la vue au roi Arthur, justement en vacances chez lui.

J'ai trouvé ce tome très en dessous des autres : l'intrigue, notamment, est très confuse. On ne sait strictement rien de ces envahisseurs, même à la fin de la bande dessinée. Qui sont-ils, et pourquoi sont-ils venus ? le débarquement en Carmélide, l'enlèvement de la reine, … tout ça semble avoir un but précis, mais on n'en saura pas plus. de même, certaines scènes semblent importantes (par exemple, forcer la reine à enfiler une tenue traditionnelle (un mariage ? Un sacrifice ? Encore une fois, aucune idée) qui occupe en tout plus d'une planche), puis n'ont aucune influence sur la suite des événements.

On a plutôt l'impression d'avoir cherché à caser à tout prix absolument tous les personnages de la série. Mais, n'ayant qu'une demi-planche pour s'exprimer, aucun ne peut apporter de réelles contributions. On se retrouve finalement avec une compilation de clins d'oeil qui peinent à former une véritable histoire.

Quelques répliques viennent tout de même sauver l'ensemble, mais globalement, je me suis plutôt ennuyé avec cette aventure.
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Poursuite des aventures de nos héros, l'action se déroulant cette fois en Carmélide.
De mystérieux ennemis débarquent en Carmélide, et Léodagan veut organiser la défense seul ( c'est chez lui la Carmélide, et ils ont leur méthode ), refusant l'aide d'Arthur, en visite chez lui avec Guenièvre, et n'acceptant toujours pas le fait qu'il est fédéré.
Après plusieurs prises de tête entre le roi et son gendre, Arthur prend le chemin de Kaamelott, mais à peine parti il tombe dans une embuscade et Guenièvre est enlevée.
Un scénario assez classique dans ce volume, bien en dessous du précédent.
Si les dialogues font toujours mouche et sont en tout point fidèles à la série, j'ai trouvé les dessins très en dessous des tomes précédents et il est très difficile, même pour un fan de l'univers, de reconnaître les protagonistes ( voire même de distinguer un personnage et de se dire: mais c'est qui lui ? ). Cela nuit grandement au plaisir de l'aventure.
Tout reste lisible et compréhensible, mais le ressenti global en est gâché.
Espérons que cela soit rectifié dans le prochain tome.
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.Septième tome de l'adaptation de la série télévisée culte en BD . Et là on sent la fatigue ! le scénario est aussi clair qu'une règle du jeu expliquée par Perceval . Voire même complètement incohérent : en page 29 Bohort est fait prisonnier en tentant de délivrer Guenièvre et ils disparaissent du récit même après la fuite des envahisseurs tatoués ! Il y a quasiment tous les personnages de la série (dont certains à peine reconnaissables ( Celi et le père de Leodagan sont franchement hideux) comme si le remplissage au maximum pouvait pallier au vide de l'histoire . Décevantje ne suis pas certain de continuer la lecture.
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Je découvre Kamelott avec ce tome mais du coup ça me donne envie de lire les autres car je suis un peu restée sur ma faim.
J'ai bien reconnu les personnages et l'humour de la série mais j'ai eu du mal à m'imprégner de l'intrigue. La Carmélide est envahie et Guenièvre est enlevée, son mari et son père ne sont pas d'accord sur la façon de la retrouver. J'ai quand même bien ri à certaines blagues proches de celles de la série.
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Le petit dernier que j'avais complètement oublié de lire. C'est chose faite !

Si l'entrée en matière est des plus drôle grâce à la joute verbale entre Arthur et Léodagan, ça se dégrade par la suite... Autant j'adore les petites phrases qui font mouches, les répliques cinglantes mais ça devient vite lassant quand il n'y a que ça. L'histoire tient à peu de choses et c'est bien dommage.

L'invasion démarre comme elle s'achève, sans réelle explication. On ne sait rien à part qu'une bande d'envahisseurs déguisés en schtroumpfs en ont après la Carmélide. On en saura pas plus.
Le grand rassemblement des nations fédérées pêche par son introduction et surtout sa réelle utilité. le timing est bizarre si l'on prend en compte le temps du déplacement. J'aurais pensé que les envahisseurs auraient eu le temps de raser la Carmélide ou alors j'ai loupé un truc qui les a retardé.
La bataille est plutôt bordélique est on est tout aussi surpris qu'Arthur et ses chevaliers de voir l'ennemi s'enfuir. Pas de raisons explicites encore une fois. On doit accepter ce fait sans poser de question...un peu facile !

Bref, le début est super mais la qualité se détériore au fur et à mesure que l'on avance dans le tome. C'est dommage d'avoir tout misé sur le duo Arthur/Léodagan. Ca marche le temps d'un épisode court mais pas pour 50 pages de bande dessinée.
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Première déception pour moi dans cet univers que j'adore.

En visite en Carmélide, Arthur se rend compte que les paysans sont taxés deux fois. Et se rend compte que les subventions de la fédération ont surtout servi à ériger des tourelles, qui se révèleront parfaitement inutiles face à l'attaque navale qui survient. Comme Leodagan s'obstine à vouloir défendre seul, Arthur repart à Kaamelott, mais Guenièvre se fait enlever et emporter sur un des navires, oui, mais lequel ? Hors de question dans ces conditions de tirer les boulets sur les bateaux ennemis…

Tandis que Leodagan galère, Arthur, resté sur place, demande à Kaamelott de voter s'ils défendront quand même la Carmélide malgré le désaccord du beau-père. Beau moment que le vote, et de toutes façons, Lancelot débarque, tandis que Elias vient aider.

Alors ce que j'ai aimé, c'est que c'est quand ils se décident à coopérer qu'ils arrivent à redresser la barre, malgré "l'aide" de Perceval. Par contre, on ne voit pas et on ne sait pas si et comment ils ont récupéré Guenièvre et Bohort, en mission d'infiltration pour la secourir.

Bref, en le refermant, même s'il y a eu des moments très drôles, je me suis demandée s'il était bien fini ou s'il y avait une suite. Apparemment il est terminé, et l'album suivant parle d'une autre aventure, alors j'avoue être restée sur ma faim…
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Très grande fan de la série TV, j'ai moins accroché à la BD, mais si un tome passe à proximité, je me laisse tenter.
Je n'ai pas vraiment apprécié ce volume.
Je trouve les dessins pas très soignés, certains personnages pas forcément reconnaissables.
Le ton de la série se retrouve plutôt bien dans les dialogues, même si A.A. a dit lui-même qu'il n'avait pas la même liberté à l'écrit. le caractère des personnages est assez fidèle à la série, ça va.
Par contre, j'ai du mal avec le scénario : on n'identifie pas clairement le peuple envahisseur dans la BD (ils sont peints : bleus comme des Pictes ou noirs comme des Iroquois ?). Guenièvre puis Bohort sont enlevés mais on ne sait pas ce qu'ils deviennent ensuite alors que, en fin de volume, l'invasion a été repoussée et Léodagan et son père doivent rembourser les paysans. A la Table ronde, Perceval et Karadoc ont une idée originale pour remplacer les pigeons-messagers ... et tout le monde a l'air en joie ?! Où sont la reine et Bohort ?
(ou alors il manque des pages dans la BD de la Bib' ? je l'ai feuilletée 3 fois ...)
bref : bof !
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...

Il y a trop de différence par rapport aux six premiers opus, cela ne me plait guère.
Lien : http://www.yuya.fr/chronique..
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Les dessins cherchent à coller au visage des acteurs de la série, pas toujours avec bonheur, et ne rendent pas clairement les scènes de bataille.
Une bande dessinée très bavarde, un peu brouillonne mais pleine d'énergie où les personnages passent le plus clair de leur temps à se disputer. On a parfois un sentiment de déjà lu, ou encore celui de voir un épisode tiré artificiellement en longueur, cependant le plaisir est là.

Lien : http://arpenteur-de-pages.ov..
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