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Un grand merci à Babelio ainsi qu'à XO éditions pour cet envoi. l'opération masse critique m'a une fois de plus permis de faire une jolie découverte.
J'avais un peu peur d'être totalement perdue, n'ayant pas lu les romans Tara Duncan.
C'est tout le contraire qui s'est passé car l'auteure a fait le nécessaire pour que les novices s'y retrouvent.
Elle utilise des notes drôles et cocasses, qui permettent de rappeler qui sont les personnages, et les événements qu'il peut être important de connaître.
Il ne me restait donc plus qu'à me plonger dans cette histoire avec un univers très riche.
Je ne suis pas étonnée que la jeunesse soit charmée par ces personnages, la magie, les valeurs telles que l'amitié, le courage, et des rebondissements en veux-tu en voilà.
Une lecture, à la fois extraordinaire et véhiculant des messages positifs.

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Les jumeaux de Tara, la célèbre magicienne, n'ont pas réussi à développer tous leurs pouvoirs. Cela ne les empêche pas de se mettre déjà dans de sacrés pétrins.

C'est notamment le cas de Dan qui cherche à tout prix à suivre les traces de son père et qui est prêt pour cela à enfreindre tous les dangers.

Mais quand après le fils, c'est la jeune fille qui est capturée, alors qu'elle se trouve avec deux autres enfants des puissants d'Autremonde, la situation vire au cauchemar. Surtout que Dred, un dragon et Luck, un semi vampire n'appartiennent pas à la même espèce…

Il faudra que chacun s'allie et se dépasse pour se tirer d'un piège qui se révélera au fil des pages de plus en plus machiavélique.

Une aventure qui réjouira les fans de Tara Duncan qui ouvre ainsi une nouvelle série consacrée à la seconde génération.

Très vite les événements se bousculent mais le jeune lecteur pourra s'attacher aux personnages colorés et souvent drôles pour tenir le fil. Leurs caractères sont bien trempés et pleins de vie à la manière des adolescents !

A découvrir !
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Si j'avais trouvé que la série commençait à s'essoufler avec le livre précédent, elle reprend de la vitesse avec ce tome-ci.

L'histoire se déroule treize ans après "Tara et Cal". Les jumeaux ont maintenant 13 ans, l'âge qu'avait Tara au commencement de l'histoire, si je ne m'abuse.
Tara, Cal, Danviou, Celia et Delyon forment une jolie petite famille. Seulement, voilà... quand on est l'enfant de la plus puissante des sortcelières et ex-Héritière, les tentatives d'enlèvement/assassinat/et j'en passe, c'est courant. Et des fois, ça marche...
Quand Danviou disparaît, Tara et Cal reçoivent l'ordre de ne pas le rechercher, ou leur fils sera tué.
Celia part donc à la recherche de son frère, elle que les kidnappeurs n'ont pas mentionnée...

Un tome qui redonne un peu de fraîcheur. On découvre avec plaisir de nouveaux personnages, en gardant les anciens près de nous. Au final, je dirai que "Tara et Cal" était un tome de transition entre la série "Tara Duncan" et celle-ci. de nouvelles aventures, de nouveaux méchants, du suspense, de l'action et de l'humour, j'attends la suite, et j'espère qu'elle sera longue !
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En commençant Dan et Celia, je m'attendais à tout. Un chef-d'oeuvre finalisé comme un torchon impinable, j'avais envisagé tous les scénarii. Je finis le roman avec des impressions très mitigées.
le pari de Sophie Audoin-Mamikonian (que j'appelle Dame Sam parce que c'est plus court) avec Dan et Celia, c'était de donner un coup de jeune à son univers et de l'introduire auprès de nouveaux lecteurs après l'épopée Tara Duncan de longue haleine. de séduire les nouveaux adolescents de douze-quatorze ans, comme elle a séduit ceux des années 2000 par le passé. Alors, a-t-elle réussi ?
Peut-être, mais pas aussi bien que par le passé.

Je m'explique. Il y a un petit mot de l'auteure avant même le début du roman, dans lequel elle annonce l'existence de Tara Duncan et énumère sur presque une page… les noms et races de ses protagonistes. Bien, mais un petit résumé concis de l'univers et des protagonistes aurait peut-être été plus efficace… Je dis ça mais j'ai fouillé le Net, et de ce que j'ai vu question chroniques chez des blogueurs qui n'avaient pas lu Tara Duncan, la pilule passe assez bien, ils ne se sont pas perdus dans les premiers chapitres sans savoir où ils mettaient les pieds. Ça m'étonne, personnellement je pense que j'aurais carrément ramé pour profiter de ma lecture sans comprendre la moitié de ce qu'il se passait, mais j'ai rarement les mêmes ressentis que la majorité, alors je ne m'en étonne pas outre mesure. J'attendrai d'avoir un avis de vive voix d'un nouveau lecteur de Dame Sam, amateur de fantasy avéré, pour savoir s'il s'est senti perdu.
Ensuite, Souffle. Il s'agit du nom d'un Elémentaire de l'air, présenté dans le premier chapitre : il nous parle à la première personne et nous informe que toutes les notes de bas de page du roman seront de sa plume. Les habitués de Dame Sam savent combien elle adore rajouter des notes en bas de page partout, pour faire rire, apporter une précision sur l'intrigue… Dans Dan et Celia, ces notes en bas de pages surviendront à chaque fois qu'un terme typique d'Autremonde apparaîtra ; des noms d'animaux, des expressions, j'en passe et des meilleures. Souffle se fait un plaisir de les expliquer aux lecteurs et, pour ça, je loue son entreprise : faire approcher un univers aussi complexe par de nouveaux lecteurs, ça s'annonçait ardu, et Souffle remplit parfaitement son rôle de guide. MAIS, il y a un mais, malheureusement.
Les notes en bas de page font partie intégrante de l'oeuvre, pour le meilleur et pour le pire. C'est-à-dire que quand Souffle développe sur un terme inconnu, c'est utile et divertissant Quand il développe sur tout et n'importe quoi avec des P.S., des P.P.S., et parfois même des P.P.P.S., ça va trente pages puis ça devient lourd.
A ce type de notes, je reproche deux choses : d'une, c'est inutile, ça surcharge la page, c'est trop répétitif. Des blagues sur « c'est dangereux Autremonde LOL » ça va cinq minutes, merci, on a compris. de deux, et de loin le plus important : Dame Sam se sert de ces notes pour communiquer un tas de petits détails qui passent sous silence dans la narration à proprement parler. Vous voulez savoir ce que j'en pense ? C'est de la flemme, rien de moins. Normalement, un bon écrivain doit se débrouiller pour écrire un texte riche, avec à la fois du concis et des petits débordements s'il le souhaite, mais bref, tout caser dans la narration. Ne pas avoir peur de retravailler une phrase pour y glisser une info rigolote qu'on veut faire connaître au lecteur. Cette manie de Dame Sam de mettre tout le superflu dans les notes en bas de page, pour moi, ça s'apparente à une facilité d'écriture qui dessert pas mal son image. Quatre ou cinq fois d'accord, c'est peut-être subjectif, mais là c'est quasiment systématique ! Des notes composées comme dans mon exemple, on en trouve une toutes les dix pages. Et une note en bas de page toutes les trois pages en moyenne, peut-être un peu plus. Vous trouvez le terme de flemme fort ? Attendez la suite, je ne me base pas que sur ça pour l'affirmer.
Tant que j'y suis, je vais continuer sur la forme avant de m'attaquer au fond. On enchaîne donc avec… les fautes de frappe, voire les fautes plus graves ! Au cours de ma lecture, j'ai remarqué trois fautes de frappe dans le roman. Trois fautes sur un roman de 370 pages, ça passe, me direz-vous. Mais là, on ne parle pas de Jean Dupont auto-édité chez Edilivre, on parle de l'une des auteures francophones les plus lues au monde, éditée chez l'un des mastodontes de l'édition française. Donc trois fautes de frappe, dont au moins un oubli de mot, désolée, mais c'est trop. Je note aussi des inversions de noms voire de périphrases désignant des personnages dans un dialogue, ce qui le rend incompréhensible à moins de tout reprendre depuis le début pour être sûr de saisir ce qu'a voulu dire l'auteure. Et la blague des taraddicts qui confondent tout le temps Selena et Selenba, vous vous souvenez ? Et bien Dame Sam a oublié une lettre à « Selenba », c'est devenu « Selena », et paf, phrase illogique. Et il s'agissait bien de Selenba, pas de Selena, puisque Selena n'apparaît pas du roman et que juste après le personnage était désigné comme étant « la mère de Luck ». Pour moi, ces bricoles montrent clairement un manque de relecture, tant de l'auteure que de ses correcteurs… Inverser des personnages, oublier des mots ? C'est tout de même facile à repérer, d'autant plus quand vous êtes correcteurs de métier ! Je ne blâme personne en particulier, mais comprenez que ce n'est pas agréable de lire un roman jugé professionnellement édité, et d'y trouver des fautes pareilles.
L'écriture de Dame Sam est assez hétéroclite : des mots compliqués mais des phrases assez simples, des constructions syntaxiques audacieuses. Un style oral qui prédomine, bien davantage que dans les premiers tomes de Tara Duncan, mais ça je ne vais pas m'attarder dessus plus que nécessaire. le souci ici, c'est que Dame Sam adopte un type d'écriture décomplexé, beaucoup plus accessible aux petits lecteurs, mais qui fait grincer les dents des intellectuels. Je ne doute pas qu'elle puisse se parer d'une plume littéraire, elle est Chevalière des Arts et des Lettres tout de même… Hum… ? Mais le défaut de cette écriture, c'est que souvent elle se laisse emporter par sa fougue et nous écrit des phrases incompréhensibles. Un style « fil de pensée », pourquoi pas, néanmoins les messages de ses phrases changent en cours de route, il y a une abondance de virgules…
Je trouve l'humour un peu simpliste, je ne dis pas que ça volait super haut par le passé, mais là il a régressé ; attention, je suis probablement mauvaise langue, car je rappelle que Dan et Celia s'adresse à des préados en priorité. Je dois avoir un peu trop grandi pour vraiment apprécier les blagues du roman.

Passons au fond, désormais. Au niveau de l'intrigue, je garde le même ressenti que pour les tomes de Tara Duncan précédemment : le fil rouge se perd facilement et, si l'histoire parvient à conserver une certaine clarté, la décomposition du scénario en une multitude de petites péripéties enchaînées n'aide pas le lecteur à garder le cap sur les enjeux principaux. La volonté de l'auteure de renouveler son univers si complexe pour ses nouveaux lecteurs se voit comme le nez au milieu de la figure, et elle est fondée. L'alchimie s'opère, Autremonde prend un coup de frais ; cela n'égale pas néanmoins le coup de frais de la saga Les autres mondes de Tara Duncan, publiée il y a des années en collaboration avec un fan (on attend toujours la suite, d'ailleurs), qui avait innové comme pas possible et avait charmé la quasi-totalité des fans d'un seul coup. En fait, Autremonde se renouvelle dans Dan et Celia, mais pas assez pour accrocher les ex-taraddicts comme moi, qui essaient de retrouver l'ambiance des débuts avec cette nouvelle série. Pour un novice, Autremonde aura l'air d'un univers merveilleusement complexe et déjanté à découvrir de toute urgence ; pour un ex-taraddict, c'est plutôt la décadence des derniers tomes de Tara Duncan, qui a un sursaut nerveux avant de poursuivre sa descente aux enfers.

Maintenant, les personnages. J'avais deux craintes majeures les concernant : le côté Mary-Sue de Tara Duncan, et les caractéristiques de Luck.
Tara Duncan est une Mary-Sue officielle (si tu dormais pendant l'initiation au lexique Internet, voici une définition du terme de Mary-Sue) depuis des années ; une version un peu fantasmée de l'auteure elle-même, désormais devenue mère… Malheureusement, malgré les multiples remarques qu'a dû recevoir Dame Sam dessus (ou pas, comme elle est du genre autruche dès qu'il s'agit de critiques de ses oeuvres), Tara Duncan est toujours aussi insupportablement Mary-Sue. Déjà se retrouvent des caractéristiques évoquées dans la série Tara Duncan : une grande beauté, une magie quasiment illimitée, du sang impérial dans ses veines parfaites, plus des capacités facultatives telles que la Changeline, qui lui permet de changer de vêtements en un claquement de doigts, et ce quelles que soient les circonstances tant qu'il y a de la magie dans l'air. A cela s'ajoute un vieillissement retardé, car plus un sortcelier est puissant, moins il vieillit vite. Pour citer le roman : « C'est pourquoi Tara paraissait avoir dix-huit, alors qu'elle en avait en réalité trente-cinq. » Non, je n'ai pas oublié un mot, il manque vraiment dans le roman…
Et malheureusement, sa perfection a tendance à déteindre sur sa progéniture. Déjà, la Changeline va changer de main au cours du roman ; je ne dis pas en faveur de qui, mais c'est assez évident. Ben oui, pourquoi se priver d'un atout scénaristique telle que cette Changeline ultra-cheatée juste parce qu'on change de génération de héros ? Et surtout, à la fin du roman, nous avons droit à un magnifique deus ex machina qui enfonce à la fois l'intrigue et la crédibilité de nos héros. Je ne vais pas vous en révéler les tenants et les aboutissants bien sûr, même si cela me démange. Pour faire court et mystérieux, le principal défaut de Danviou et Celia (celui qui les privait des statuts de Mary-Sue et de Gary-Stu) est anéanti par cet élément scénaristique, et du même coup la situation condamnée est miraculeusement sauvée. Frustrant pour moi qui avais gardé jusqu'ici l'espoir que les persos conserveraient cette miette de crédibilité.
Enfin (oui oui, c'est presque fini), quelques mots sur Luck, le fils de Selenba et Magister. Alors lui, j'attendais avec impatience et crainte de voir la façon dont il serait traité dans le roman ; il n'y a qu'à voir la répartition des personnages sur la couverture pour comprendre les raisons de mon angoisse. Encadré par deux Duncan Dal Salan qui font deux fois sa taille, avec sa tête de troll pas du tout en accord avec les deux autres et ses couleurs très ternes, correspondait-il déjà au personnage du roman ? Heureusement, fort heureusement, non. Luck dépasse allègrement les stéréotypes du personnage petit-gros-faible qui ne sert qu'à amener de l'humour dans le groupe de protagonistes. Certes, certains traits de sa personnalité font un peu cliché sur les bords – et je passerai sous silence la romance hideusement amenée sur laquelle je me suis bien arrachée les cheveux – mais il reste original et pour l'instant, c'est mon préféré. Par contre Selenba qui se comporte comme la plus aimante des mères, pas moyen, je ne m'y fais pas.
Dernierparagraphepromis, juste une remarque sur un grand oublié de ce come back autremondien : Robin M'angil. Mais si tu sais, le demi-elfe complexé qui perd tous ses neurones entre les tomes 5 et 6 de Tara Duncan, et qui lui sert de première expérience amoureuse avant de se faire complètement friendzoner dans le tome 9 ? Eh bien, pas une trace. Ou il s'est très bien caché, je ne sais pas ; pas une fois je n'ai vu son nom, alors que des nouvelles de tous les autres membres du Magigang sont données au compte-gouttes. Dame Sam a définitivement ragé et l'a supprimé de son background, je n'ai pas les yeux en face des trous et j'ai raté les rares allusions qui lui furent faites, o qué ? Si tu sais quelque chose sur cette affaire, dis-moi tout, je suis curieuse.
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Ainsi que je l'ai déjà dit auparavant, l'annulation du « cycle » Tara et après un seul et unique opus a été plus que difficile à avaler … tant et si bien qu'à la sortie du « premier tome » de Dan et Celia, je me suis certes précipitée pour l'acheter le jour-même (on ne change pas les bonnes habitudes, d'autant que ma libraire, qui me connaissait bien, m'avait très gentiment mis un exemplaire de côté et m'avait envoyé un petit mot sur facebook pour me prévenir qu'il m'attendait), mais indiscutablement, l'envie de le lire immédiatement n'était pas là. La flamme, si ardente jusqu'à présent, ne parvenait pas à se rallumer après une telle déception, une telle désillusion, une telle douche froide. Il m'aura fallu six longues années pour enfin sortir ce roman de la pile à lire, moi qui répétait ad nauseam que Sophie m'appelait « Aria qui lit plus vite que son ombre » car j'étais chaque année la toute première Taraddicte à écrire un commentaire passionnée du tome fraichement sorti sur le Blog (pas celui-ci, mais celui avec une Majuscule, c'est-à-dire le Blog de l'Autrice) … Six ans, et la suite n'est toujours pas sortie : il semblerait, malheureusement, que j'avais toutes mes raisons de trop m'emballer, de ne pas trop me réjouir. Alors bien sûr, je sais très bien que Sophie n'a pas chômée durant toutes ses années, qu'elle s'est pleinement consacrée à la production de la nouvelle série animée … mais cela ne m'empêche pas d'être à la fois triste et fâchée, parce qu'à vouloir explorer de nouveaux marchés, elle en a délaissé ses fans de la première heure, ses lecteurs, ses Taraddicts. Qui ne peuvent malgré tout pas s'empêcher d'attendre, d'espérer. Encore et toujours.

Connaissant mieux que quiconque les innombrables menaces qui pullulent sur AutreMonde – pour avoir affronté les premières et sauvé la seconde à de nombreuses reprises avec leurs fidèles amis durant toute leur adolescence –, Tara et Cal (qui ont enfin pu se marier, Lisbeth ayant enfin réussi à pondre des tas de petits héritiers à l'Empire d'Omois, libérant par la même occasion Tara de ses obligations diplomatiques) se sont promis de faire tout ce qui était en leur pouvoir pour protéger leurs enfants de tous ces dangers. D'autant plus que, contre toutes attentes, et pour une raison encore inexpliquée, Dan et Celia, les jumeaux Duncan Dal Salan, n'ont nullement hérité des pouvoirs surpuissants de leur mère : leur magie est pour ainsi dire moins forte que la plupart des sortceliers de leur âge. Au plus grand désespoir de Dan, qui semble par contre avoir hérité du gout prononcé pour l'aventure de ses héros de parents, et au plus grand soulagement de Celia qui, quant à elle, ne demande rien de mieux que de mener une petite existence tout ce qu'il y a de plus paisible. Mais lorsque son frère jumeau se fait enlever et que ses parents se voient formellement interdits de se lancer à sa recherche s'ils veulent que leur fils leur soit rendu vivant, Celia n'a d'autre solution que de prendre elle-même les choses en main. Accompagnée par son meilleur ami Luke (fils du célèbre mais toujours inconnu Magister et de la sinistrement célèbre vampyre Selemba) et par le jeune dragon Dred (fils de maitre Chem, ancien mentor de Tara, et de la reine des dragons), la jeune fille ne va laisser rien ni personne l'empêcher de retrouver son double, sa moitié. Rien, pas même la terreur qui l'envahit à la seule idée de se mettre en danger …

En « zappant » la suite et fin du cycle initialement prévu après la saga originale, l'autrice fait un énorme bond dans le temps : l'ellipse temporelle entre Tara et Cal et ce roman est longue de treize ans … Pile assez pour laisser de côté les anciens héros devenus adultes (et carrément parents) et permettre à la nouvelle génération de prendre leur place (pour continuer à cibler le jeune lectorat, qui a besoin de pouvoir s'identifier aux personnages principaux). Et c'est ainsi que Tara, Cal, mais surtout tout le reste du MagicGang (du moins ceux qui sont évoqués, ce qui n'est même pas le cas d'un certain demi-elfe) se retrouvent au deuxième, voire même au troisième plan … Et même si Dan et Celia sont de jeunes héros fort attachants, je dois bien reconnaitre avoir trouvé la séparation assez abrupte, assez brutale : après treize tomes (soit presque 6000 pages) aux côtés de Tara, Cal et leurs amis, les voir ainsi relégué au simple rang de guest-star a quelque chose d'assez déconcertant. Une fois encore, je ne peux que regretter l'annulation inopinée du cycle « Tara et », qui aurait je pense aider les lecteurs de longue date à vivre une transition en douceur … Mais il semblerait que les lecteurs de longue date n'aient clairement pas été au centre des préoccupations de Sophie lorsqu'elle a écrit ce roman : ça crève les yeux qu'elle s'adresse essentiellement à des lecteurs qui ne connaissent pas la saga originale. Ainsi, elle abreuve le début du roman de tas et de tas d'informations et explications pour permettre aux néophytes de ne pas être totalement perdus sans avoir lu les treize tomes précédents : entreprise honorable, certes, mais qui alourdit considérablement le récit …

… mais surtout, pire encore, qui prend en quelque sorte sa place : l'intrigue se voit considérablement lésée par cette volonté d'aider les nouveaux lecteurs à prendre le train en route. En effet, impossible de véritablement cerner la personnalité de Dan, Celia et Luke, sans savoir précisément qui sont leurs parents respectifs et ce qu'ils ont accomplis (en bien pour les parents de Dan et Celia, en mal pour ceux de Luke). Et résumer les exploits (ou méfaits) réalisés en treize tomes et quasiment autant d'années, ça prend forcément un peu de temps … autant de pages volées à l'histoire, et autant de redites interminables pour les fidèles lecteurs, qui doivent également supporter une déferlante sans fin de « oh, en fait, Lisbeth a eu cinq enfants, et Moineau et Fabrice ont eu une portée de quatre bébés loup-garous-bêtes, oh, et aussi, untel a vécu ceci et untelle cela » (tout ce qui aurait dû faire l'objet du fameux cycle avorté, en somme, qu'il faut bien caser en quelques lignes pour recoller les morceaux, quitte à faire un aparté narratif fort artificiel pour tout caser). Au bout d'un moment, on se demande presque si c'est un roman que nous tenons entre les mains, ou seulement un volume introductif, une sorte d'apéritif qui s'éternise tellement qu'on finit par en avoir la nausée. J'en suis presque venu à me demander si l'éditeur ne nous avait pas menti, s'il n'avait pas utilisé frauduleusement le nom de l'autrice, car cela ne ressemble vraiment pas à Sophie, ce genre de lourdeur, de longueur … Elle nous avait habitué à de l'action, du rebondissement, du suspense, du mystère, de la tension, de la crispation, de l'urgence, de la palpitation, et pas à une platitude digne d'un très mauvais cours d'histoire ! Mais reprend-toi, Sophie, nom d'un petit bonhomme en mousse !

Heureusement, une fois passée ce long et douloureux moment, les choses deviennent nettement plus intéressantes. Déjà, parce qu'on s'attache très rapidement à nos tous jeunes héros, qui en héritant du nom de leurs parents ont également hérités d'une certaine pression : tout le monde s'attend à ce que les enfants de Tara Duncan et Caliban Dal Salan soient des sortceliers surpuissants, des héros glorieux en devenir, et à ce que le rejeton du cruel Magister et de la sanguinaire Selemba soit un monstre avide de violence et de vengeance. La réalité, c'est que Dan et Celia sont de bien piètres sortceliers, que Celia est même une « poule mouillée », et que Luke est un petit garçon doux comme un agneau qui passe son temps à se goinfrer de viennoiseries car il ne supporte pas le gout du sang … Et alors que Tara et Magister sont des ennemis jurés (même si leurs rapports sont nettement moins sanglants depuis qu'ils sont l'un comme l'autre devenu parents), Celia et Luke sont les meilleurs amis du monde. On retrouve bien là le gout de Sophie pour l'inattendu, pour l'improbable, à la limite de l'anticonformisme : difficile d'imaginer Selemba faire des aller-retours entre la Forteresse Grise de son grand méchant de mari et son rôle de garde du corps pour Tara Duncan et sa famille … et pourtant, ça semble presque naturel, parce que dans l'univers fantasque et déjanté de Sophie, rien n'est impossible. Sauf peut-être, si l'on en croit le titre du moins, la fameuse mission qui attend nos jeunes héros, qui vont découvrir qu'ils ne sont finalement pas si différents de leurs parents que cela : s'il y a une aventure à vivre, un univers à sauver, ça va assurément leur retomber dessus.

Et quelle aventure ! Imaginez donc : vous êtes une jeune fille plutôt prudente (quoi qu'en dise ceux qui utilisent plutôt les termes « froussarde » ou « trouillarde »), avec très peu de pouvoirs magiques, une estime de soi qui frôle les abysses, et l'envie viscérale de ne surtout rien vivre d'extraordinaire … et votre jumeau, qui est supposé être votre double et votre moitié, ne cesse de flirter allégrement avec le danger, et lorsqu'il se fait (enfin, selon lui) kidnapper à l'âge de treize ans, c'est un soupir de joie et de soulagement qu'il pousse, et non pas un cri d'effroi. Vos parents ont l'interdiction absolue de tenter de le retrouver, ils se retrouvent pieds et mains liés, et avec eux tout l'Empire d'Omois et ses fins limiers. Vous vous rendez compte que la seule et unique personne qui peut agir, c'est vous, et comme vous aimez profondément votre idiot de frérot, vous endossez avec lassitude l'armure d'héroïne qui seyait si bien à votre mère mais qui semble parfaitement ridicule sur vous. Et, alors que vous souhaitiez seulement récupérer votre abruti de jumeau, vous venez en réalité de mettre le pied dans le plus grand, le plus ambitieux complot concocté dans la galaxie ces dix dernières années. Terminée, la tranquillité : Dan et Celia vont même réussir à battre les records de leurs parents, qui avaient pourtant fait plutôt fort ! On ne s'ennuie pas une seule seconde, il se passe toujours quelque chose d'imprévisible, et même si ça part parfois un peu dans tous les sens (je dois reconnaitre ne pas avoir tout saisi, parfois), on retrouve vraiment le dynamisme si propre à cet univers ! Et, bien que moins mordant qu'auparavant, cet humour si rafraichissant même dans les moments les plus tendus !

En bref, vous l'aurez bien compris : même si cet opus est très loin d'égaler la série originale, pour la simple et bonne raison qu'à vouloir à tout prix agripper de nouveaux lecteurs, l'autrice en a oublié de soigner aussi proprement que d'ordinaire son intrigue, ça n'en reste pas moins un ouvrage fort sympathique que j'ai dévoré d'une traite. Dan, Celia et Luke, sans oublier leurs nouveaux amis Dred et Saxia, sont particulièrement attachants : plus sensibles, plus fragiles que leurs parents et prédécesseurs, ils sont également débrouillards, déterminés et courageux, et c'est un vrai régal que de vivre une première aventure à leurs côtés (en espérant que cela ne sera pas la dernière, car ce « Magicgang nouvelle génération » est vraiment prometteur). Et quand bien même l'histoire est un tantinet trop confuse et précipitée, à la fois parce que Sophie s'est laissée submergée par les explications à distiller et parce qu'elle a voulu pousser le mystère du nouveau méchant un peu trop loin (vouloir bien faire, ok, mais en faire trop, c'est toujours mauvais), j'ai tout de même passé un excellent moment. Il y a une bonne poignée d'action et de rebondissements, sans oublier une bonne dose de suspense, ainsi qu'une grosse pincée d'émotion, avec en prime ce petit soupçon d'humour qui fait la marque de fabrique de Sophie : les ingrédients sont bels et bien réunis, c'est la présentation qui pèche un peu, on va dire, car le style est loin d'être aussi soigné qu'auparavant. Mais avec un peu de chance, la suite est en train de mijoter quelque part, et Sophie nous servira un second opus plus appétissant encore … j'ai envie et besoin d'y croire, mais je reste prudente (chat échaudé craint l'eau froide, dit-on) !
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Voici la recette parfaite d'un roman d'aventure.
-Du suspens qui dure jusqu'aux dernières pages.
-Des personnages attachants et auxquels on peut s'identifier facilement.
-Des ennemis, des obstacles.
-De l'amitié, des gens pour soutenir le héros (ou les héros).
-Pas beaucoup de longues descriptions.
-De l'humour.

Dans ce livre, Sophie Audouin-Mamikonian, a respecté à la lettre "la recette parfaite d'un roman d'aventure"!

A découvrir!
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J'ai toujours voulu découvrir l'univers de Tara Duncan, une série dont j'avais entendu beaucoup de bien. Mais, sincèrement, devoir en rattraper les douze tomes parus, cela m'a démoralisée à chaque fois. Malgré tout, j'avais pu faire une premier immersion dans l'univers de l'auteur grâce à La fille de Belle, que j'avais beaucoup aimé. Alors quand on m'a proposé cette « nouvelle » série, je n'ai pas hésité à retenter l'aventure !

Ma plus grosse peur était d'être complètement larguée par l'univers de Sophie Audouin-Mamikonian. Il faut dire qu'en douze tomes, elle a dû en développer des choses, et je craignais de me retrouver lésée par ce fait et de passer complètement à côté du roman. Alors, certes, l'auteur ne se perd pas dans de longues explications, ce qui rassurera les lecteurs et connaisseurs de la série d'origine. Mais, pour les novices tels que moi, on découvre avec bonheur de nombreuses informations en bas de page quand la situation l'exige. Un excellent procédé qui permet donc aux non-connaisseurs de plonger au coeur de l'intrigue avec un véritable filet de sécurité.

Ce premier fait avéré, j'ai pu tout simplement profiter une nouvelle fois de l'excellence et de la richesse du monde de Tara Duncan ainsi que de la plume de l'auteur. Quelle expérience ! Des personnages hauts en couleurs, un monde aussi bizarre que loufoque, de l'humour, du rire, des larmes, de l'actions… L'auteur ne nous laisse absolument aucune seconde de répit. Et quel régal ! Je me suis complètement laissée embarquer par l'auteur sans aucune résistance. Je ne cherchais même pas à prévoir quoique ce soit tant j'allais de surprise en surprise. Une expérience livresque bien différente de celle que j'avais vécue au travers de la fille de Belle.

Dan et Célia est typiquement ce genre de livre qu'on lit pour se détendre, mais aussi parce que l'on a la certitude de passer un très bon moment. L'écriture de qualité sert une intrigue enchanteresse, entre magie et autres créatures sorties d'une imagination foisonnante, le tout servi par une action rythmée.. On ne s'ennuie absolument pas. Sincèrement, si la série Tara Duncan est faite du même calibre, je risque fortement de revoir ma position afin de la découvrir à mon tour !

Pour conclure : je suis complètement sous le charme de la plume de Sophie Audouin-Mamikonian. Je ne sais pas du tout où elle va chercher toutes ses idées, mais c'est aussi phénoménal que génial. L'appréhension que j'avais au tout début de ma lecture s'est vite envolé et j'ai pu profité pleinement de cette histoire aussi addictive que complètement barge. Un pur régal !
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C'est un résumé des plus alléchants que nous avons là en quatrième de couverture. Dan et Célia, les enfants de la célèbre Tara Duncan, ont maintenant treize ans et s'apprêtent à vivre à leur tour une sacrée aventure. A commencer par la capture de Dan !


D'abord, petit mot aux lecteurs tentés, mais qui n'auraient pas lu la série Tara Duncan auparavant. Pas d'inquiétude! Vous n'allez pas vous perdre en chemin. Après une petite note de l'auteure au sujet de cette seconde génération, on a de sympathiques commentaires en fin de pages qui pourraient bien vous éclairer. Les cent premières pages nous permettent également de faire les présentations avec les nombreux personnages puis de poser l'intrigue doucement. Histoire de faire vos premiers pas dans cet univers très riche sans trop de mal. Nous faisons donc la connaissance de la célèbre famille Duncan Dal Salan, de leurs amis, de leurs ennemis. Ensuite, l'aventure peut réellement commencer !


L'enlèvement de Dan sème la panique à bord et chacun fait ce qu'il peut pour le retrouver, sans se détourner des directives du kidnappeur. J'avais vraiment hâte de comprendre cet étrange plan qui semble viser la famille Duncan Dal Salan et de découvrir l'identité de cet ennemi, très très sournois et inquiétant.


Et pour répondre à nos questions, l'auteure n'hésite pas à mettre en danger les adolescents présents dans cette nouvelle série. Les ennuis se multiplient pour Dan et Célia. Après tout, rappelons que c'est la spécialité de la famille. Et que c'est tout de suite plus palpitant, aussi ^^. Dan, lui, est le plus téméraire des deux. Il n'a pas peur du danger et ça lui plairait bien d'être un héro, quitte à prendre quelques risques. Malheureusement, il semblerait que sa soeur et lui ne soient pas dotés des mêmes puissantes capacités magiques que leur mère. Les ennuis sont donc plus difficiles à gérer ! de son côté, Célia n'est pas aussi friande d'aventure que son frère. Mais elle a vraiment peur pour lui et c'est ce qui la pousse à se dépasser sans cesse.


Nous rencontrons aussi d'autres jeunes personnages intéressants comme Luck, Dred ou encore Saxia. La nouvelle génération est prometteuse et j'ai vraiment aimé ces rencontres amusantes et variées. En plus de la présence de la magie, l'Univers est d'ailleurs peuplé de diverses espèces : Vampyrs, dragons, sortceliers, démons, elfes, nains... et c'est un vrai plaisir de les croiser.


Dans ce premier tome, Dan et Célia ont droit à leur part d'aventure. Une bonne grosse part. Et ce n'est plus à prouver, les jumeaux ont bel et bien la bravoure dans le sang, comme leurs parents. L'auteure nous offre un récit riche, amusant, magique et vivant, et nous embarque facilement avec des péripéties toujours bien placées. Cette nouvelle série jeunesse commence fort et bien !
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Un univers loufoque, de la magie, des créatures invraisemblables et de l'humour, voilà ce nous propose l'auteure tout en véhiculant messages et valeurs pertinentes. Une aventure extraordinaire dans laquelle nous suivons les célèbres jumeaux Duncan Dal Salan, vibrant au rythme des péripéties et fascinantes découvertes dans ce monde. Un premier tome addictif et prometteur tant les planètes et personnages sont emplis d'un potentiel magique passionnant. Excellente initiation à une plume atypique !
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Encore un livre qui est resté longtemps dans ma PAL. J'ai lu toutes la série Tara Duncan et je sais que je les relirai. J'avais hâte de découvrir les enfants de Tara mais j'appréhendais. On ne va pas se voiler la face : le fait que les héros ne soient plus Tara et Cal entre autres me chagrinaient un peu.

Les jumeaux ont treize ans. On n'imagine pas tout ce qu'il s'est produit entre le dernier tome de Tara et celui-ci. On découvre tout au fur et à mesure des pages. Dan et Célia sont peut-être jumeaux mais n'ont pas du tout le même caractère. Ils sont complémentaires. L'un aime les défis, l'autre est du genre timide.

À côté, nous avons un demi-vampyr, Luck. Pour ceux qui n'ont pas lu les Tara Duncan, je n'en dirai pas plus sur sa filiation mais c'est très étonnant de savoir comment il est. On voit que c'est maman qui l'a élevé. Sa mère n'a d'ailleurs pas changé. Elle est chargée de protéger les héritiers du trône avec plus ou moins de succès.

Évidemment, ils vont échapper à la surveillance sinon il n'y a pas d'histoire et même mieux que ça. Dan ne vient trouver de mieux que de se faire kidnapper en voulant faire le malin (on se demande de qui il tient?!). de là, une histoire complètement farfelue se met en place. Honnêtement, après ma lecture, je me suis dit "tout ça pour ça". J'étais déçue.

Mais, je pense que ma plus grosse déception, c'est le peu de présence de Tara et Cal. C'est quand même les personnages les plus charismatiques. Les rares scènes dans lesquelles ils apparaissent sont marquantes. Ça nous rappelle tellement la série précédente. Et c'est ça que je voulais trouver en lisant ce livre.

En fait, les jumeaux reflètent leur maman mais en deux parties. Contrairement à Tara, il n'y a pas un seul ennemi comme Magister. Je ne sais pas s'il y aura vraiment une suite mais je ne pense pas que je la lirai si elle sort un jour. Franchement, je n'y ai pas vu d'intérêt. Pourtant, l'idée était loin d'être mauvaise.

En bref, je n'ai pas retrouvé tout ce que j'aimais tant dans la série Tara Duncan. Certes, il y a encore des répliques assez drôle mais pas du même niveau que Cal par exemple. Et je ne parle pas du nombre de fautes parsemant le livre. j'espère que depuis ils ont corrigé tout ça.
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