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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Après Entre toutes les mères, le nouveau roman de l'auteure a encore pour sujet les mères, celles qui le sont, celles qui l'ont été et celles qui voudraient l'être.

J'ai aimé ces quatre femmes : Rebecca l'urgentiste qui enchaine les fausses couches ; Mara dont le fils autiste est décédé quelques années auparavant ; Blair la mère parfaite qui a tout de même un doute sur la fidélité de son mari ; et Whitney qui a tant de mal avec son fils aîné Xavier.

J'ai aimé suivre ces femmes par petites touches, découvrir la situation avant le drame et pendant.

J'ai eu de la peine pour Whitney qui possède son entreprise, a trois enfants, un mari souvent absent, qui a tout fait pour bien élever ses enfants mais qui ne fait que gronder et punir son aîné. Elle est consciente qu'elle en veut toujours plus ; comme son fils.

J'ai aimé certains détails : le ticket de bus dans la poche du manteau de la mère de Whitney (ticket qu'elle n'utilisera pas) ; le préservatif trouvé par Blair ; les bagues de Whitney qu'elle enlève quand elle trompe son mari.

J'ai aimé Mara, la vieille voisine un peu secrète. J'ai eu de la peine pour elle : sa vie avec un enfant autiste, son mari qui ne comprend pas, le décès brutal de son fils.

J'ai aimé que le fils de Mara lui chuchote à elle seulement au creux de l'oreille, habitude en résonance avec le titre du roman.

Les murmures, justement, expliqués p.25 comme ces moments qui essayent de nous dire que quelque chose ne va pas.

J'ai eu de la peine pour les fausses couches de Rebecca, placées au milieu du roman.

Enfin, j'ai eu de la peine pour Xavier, le fils mal-aimé et sans cesse rabroué par sa mère et repoussé par sa meilleure amie.

Une citation :

Ce n'est pas un événement avec un début et une fin. La fausse-couche se poursuit encore et encore, elle traque la femme à travers ses journées et ses rêves, et la femme connaît quelques rares secondes de bonheur quand elle oublie, que son cerveau peut encore ressentir le bonheur d'avoir ce bébé, jusqu'à ce qu'elle se souvienne que le bébé ne lui appartient plus, depuis des jours ou même des semaines. (p.179)

L'image que je retiendrai :

Celle des avions qu'adorait le fils de Mara et ceux en papier que Xavier envoi dans son jardin.
Lien : https://alexmotamots.fr/des-..
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De nouveau un livre au féminin non réservé aux femmes bien sûr mais dédié : pour chaque maman dont la vie ne tient qu'à un fil. Et pour celles qui essaient désespérément de devenir mères.

Pour le fil, cela m'échappe et pour les pères, le désespoir existe aussi.

P 11, la première page du récit, ne peut être comprise qu'après avoir presque tout lu. J'ai toujours une réserve pour ce stratagème où on ne comprend que bien après.

Premier chapitre. Septembre. le jardin des Lovely.

Les Lovely invitent les voisins. Whitney la maîtresse de maison hurle comme une dératée contre son fils Xavier sans avoir pris garde à ne pas être entendue. Elle est cuite aux yeux des murmures des gentils voisins.

Histoire et construction.

Les murmures se relaient en de plus ou moins courts chapitres tous intitulés, Whitney, Mara, Rebecca et Blair, soit les quatre voisines, personnages principaux. Les hommes n'ont pas voix au chapitre. Citons les néanmoins. Jacob, Albert, Ben et Aiden.

Les murmures optent pour une lecture addictive façon thriller. Xavier, 10 ans, le fils de Whitney est dans le coma suite à une chute de la fenêtre de sa chambre du troisième étage. Accident, suicide défenestration maternelle ou autres, entre tout cela mon coeur balance comme les voisines qui supputent.

Les personnages.

- Whitney une mère pas maternelle et un brin addict au sexe.
- Blair, s'est laissée enfermer bobonne à la maison.
- Rebecca, la jeunette de l'histoire qui devra changer de géniteur afin de ne pas s'enferrer dans ses fausses couches.
- Mara. L'ancienne de service. Un fils handicapé rejeté par le père. Rejette en représailles le père et ne joue pas les pompiers de service. Et faisons l'impasse sur l'avion.

Les hommes.
Je vous laisse découvrir la superficie d'un livre non au masculin.

En somme.

Une histoire triste.
Des femmes plutôt malheureuses et représentatives. Des femmes non maternelles cela existe. Des femmes à l'ancienne il y en aura d'autres plus tard, Des femmes s'enfermant elles mêmes il y en a moult. Pour Rebecca, je ne sais pas.
Des hommes sans profondeur car ce n'est pas l'objet du livre.
Une écriture de qualité sans originalité excessive.
Un style qui capte l'attention.

La phrase de la fin ainsi que j'aime à les citer.
Ce n'est pas possible au risque de spoiler et Ashley, tu ne pouvais trouver une autre fin ?
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Des murmures est un roman choral, mais aussi un roman d'actualité, ce roman est rempli d'échos de voix de femme. Nous les entendons murmurer chacune à leur tour. Qu'est-ce qui pourrait poser autant problème dans cette banlieue qui semble si parfaite sur le papier ? Nous pouvons tous nous retrouver dans chacune d'entre elles. Leurs remise en question, les interrogations qu'elles se posent au quotidien, leurs envies et leurs désirs inassouvis.
C'est un roman ou la parole se délie ou les secrets bien tapis dans chacun de ces foyers nous amènent à nous questionner sur le rapport à la maternité. Qu'est-ce qu'être une bonne mère ? Femmes ambitieuses, femmes au foyer, chacune se succéderont à tour de rôle pour nous raconter leurs secrets et leurs tourments. Qu'est-ce qui pourrait arriver de pire que de se perdre dans ces rôles qu'on nous assigne pour satisfaire les attentes des uns et des autres ?

C'est un roman qui nous amène à remanier les fondements de nos croyances.


Merci à #NetGalleyFrance
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C'est vrai que Des murmures de Ashley Audrain fait partie de ces romans qui en rappellent d'autres, même si beaucoup penseront d'abord à une célèbre série (et pour les plus cinéphiles au merveilleux Chaînes conjugales, l'un des meilleurs films de Joseph Mankiewicz). Dès lors qu'il s'agit de l'éclatement d'une bulle faussement heureuse et bienveillante, il est permis de penser à des oeuvres comme Les veuves du jeudi de l'Argentine Claudia Piñeiro ou La Gifle de l'Australien Christos Tsiolkas, les deux se déroulant dans une communauté très fermée où ne pénètre que peu le tumulte du monde extérieur. La romancière canadienne est moins encline à l'humour noir, voire le cynisme, de ses collègues écrivains mais elle sait aussi être cruelle vis-à-vis de ses personnages, féminins en l'occurrence, puisque les hommes, dans Des murmures, sont la plupart du temps en arrière-plan. le livre passe avec souplesse d'une protagoniste à une autre : Blair, Whitney et Rebecca, trois voisines, trois amies, trois femmes imparfaites sous des dehors impeccables. L'autrice creuse au plus profond la psychologie de ses protagonistes, dans leur couple, mais surtout dans leur rapport à la maternité. Ce petit monde est observée par une quatrième femme, plus âgée, qui a, plus que les autres vécu une existence frustrante et dramatique. C'est la défaite des mères, dans le sens où elles ressentent culpabilité et jalousie à l'égard des autres, pour des raisons différentes. Audrey Audrain maîtrise parfaitement les va-et-vient de son récit, les sauts temporels et la révélation progressive des secrets des unes et des autres. Habile et manipulateur, le roman, bien que se déroulant en quasi vase clos, progresse comme un thriller jusqu'à la terrible dernière phrase. Des murmures est une mécanique de précision, un peu trop réglée, peut-être, mais diablement efficace.
Lien : https://cinephile-m-etait-co..
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C'est bientôt la fête des Mères (psst, c'est le dimanche 26 mai, ne manquez la date !). À cette occasion, plongez-vous dans l'oeuvre d'Ashley Audrain qui avait déjà frappé fort avec son première roman « Entre toutes les mères » publié en 2021, et qui fait son retour cette année en librairie avec « Des murmures ». Un sujet commun rapproche ces deux romans : la maternité.

Un quartier résidentiel - qui n'est pas sans rappeler Wisteria Lane dans la série des années 2000 « Desperate Housewives » - Whitney, Blair, Rebecca, trois voisines à la vie apparemment parfaite.

Whitney a un poste qui l'accapare, du sex appeal, trois enfants mais aucune fibre maternelle.

Blair a renoncé à travailler pour s'occuper de Chloé, sa fille unique.

Rebecca, médecin urgentiste, enchaîne les fausses couches et son coeur saigne de désespoir.

Il y a aussi Mara, la voisine portugaise qui ne s'est jamais consolée du décès de son fils adolescent.

Et - en arrière-plan - les maris.

Des gens qui auraient (presque) tout pour être heureux, mais considèrent que l'herbe est plus verte chez le voisin.

Un événement vient cristalliser les rancoeurs, les secrets et les passions : Xavier, 10 ans, le fils aîné de Whitney, a chuté depuis la fenêtre de sa chambre.
Whitney y est-elle pour quelque chose ?
Aurait-elle pu empêcher l'accident ?
D'ailleurs, s'agit-il d'un accident ?

Des scènes du passé s'invitent, pour nous permettre de mieux connaître, et par là comprendre, chaque personnage. Car c'est la somme de ce que nous avons vécu, enfants puis adultes, qui nous constituent.
Traumatismes, frustrations, rencontres, accomplissements, petits et grands bonheurs, joies immenses et drames profonds.

À la façon des scénaristes de « Desperate Housewives » qui s'infiltraient dans les moindres recoins de la vie de leurs personnages, ce récit choral révèle les petites trahisons du quotidien et les arrangements de chacun.

La plume d'Ashley Audrain est fine et précise, intime et cynique, tendre et cruelle. Une narration addictive, à la manière de Liane Moriarty. le genre de livre qu'on lit d'un trait, un vrai « page turner », en bon français.

Au-delà d'être un récit haletant et maîtrisé, ce roman explore la thématique de la maternité, à travers laquelle Ashley Audrain dresse le portrait de femmes, de qui elles sont avant, pendant, et après avoir eu ou pas un enfant. L'auteure parvient à mettre en lumière la force de chaque femme face aux épreuves du quotidien, qu'elle soit mère ou non. Elle le fait avec finesse, avec tendresse, avec sororité.

Addictif et magistralement mené jusqu'à un final bluffant, ce roman explore la maternité sous tous ses aspects et surtout avec beaucoup d'intelligence et de sensibilité.
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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Ce roman traite des thèmes de la maternité et de la vie de femme sous toutes les facettes positives comme négatives.
On y suit les parcours sur quelques années de quatre femmes bien différentes les unes des autres habitant le même quartier. Un accident va réunir leurs destins et l'on va s'apercevoir que sans celui-ci tout serait bien différent.
Toutes pour des raisons différentes éprouvent de la frustration et de la culpabilité dans leurs vies de couples où familiales. On peut facilement se reconnaître en elles et l'on ressent une profonde empathie.

L'écriture d'Ashley Audrain est très addictive, précise, intime, tendre mais aussi cruelle à la fois.
Un roman riche, nourrissant et intelligent.
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Tout le monde n'est pas prêt aux sacrifices qu'exige la maternité, si? Ça change tellement notre place dans le monde. C'est une décision irréversible qui bouscule tant de choses, même à l'intérieur de soi…Ce n'est pas facile pour tout le monde, être mère. Même quand on a cru que c'était ce qu'on voulait «

On pourrait parler de relations en vase clos entre voisins. Ceux qui sont les amis. Des couples qui s'apprécient, se soutiennent. Des femmes/mères qui sèment des conseils.

Des mères étouffantes, d'autres absentes, et celles dont l'enfant ne vient pas …

Un microcosme malsain, ou la tension est omniprésente ou l'auteure dès les premières pages commence par la fin. Et notre coeur de maman se fracasse, hurle à en crever.

On sait que le drame se joue, se profile, les couples se fissurent, les amis deviennent ennemis, les mères s'entre-déchirent, les secrets éclatent, le vernis s'écaille.

Il suffira d'une chute.

Il suffira qu'un petit garcon

Et les soins intensifs…

Et les murmures enflent, alimentés par ceux que l'on aimait, la violence des mots, le choc des relations, des relations insoupçonnables, la jalousie qui avaient déjà pris racine avant l'accident.

« le problème de personne devient celui de chacun »

Et nos certitudes volent en éclat. Les questionnements sur notre maternité, le besoin d'être mère nous interpellent. Sommes nous programmées pour être maman ou la société nous impose une pression telle que l'on n'a pas le choix?

Cette envie devient une obsession, la vie de couple est rodé au gré des ovulations, au gré des fausses couches…

A.A touche à nos émotions, notre sensibilité, nos blessures, nos fêlures, elle interroge au plus profond de notre féminité, elle met à nu, à vif, elle balaie tout sur son passage et nous laisse défaites comme après une tornade, vulnérables.

Un roman choral implacable qui nous livre les pensées de Rebecca, Whitney, Blair. Ces femmes intrinsèquement liées jusqu'à l'inévitable.

« Une liberté dans la vérité

Une souffrance dans le mensonge »

Et les secrets rongent…

« Une possibilité, une fêlure dans l'espoir de maternité «

Un drame qui remue les entrailles, nous tord, nous distord pour nous laisser sur le sol avec la peur, avec l'horreur, avec les larmes.

A.A. nous assène les coups avec un martèlement continu, qui renvoie à la souffrance, à la béance du ventre vide, à la violence des cris rageurs.

Faut-il un drame pour s'apercevoir que l'on est mère dans son entièreté, que l'on ne fait qu'un avec l'enfant?

Faut il un drame pour que le couple explose? Que la trahison transparaît et que le pardon ne peut exister?

Faut-il un drame pour s'apercevoir que la vie n'est pas si mal? Que l'enfant si jolie n'est pas di parfaite ?

Il n'y a pas de fumée sans feu

Pas d'amitié sans envie

Et pas de mensonges qui ne dissimulent une vérité dévastatrice «

La psychologie des personnages est développée, maîtrisée, l'auteure nous décrit avec justesse la difficulté d'être mère, de se sentir mère, l'absence de l'enfant à venir. Est on mère naturellement ou le devient-on? Est ce que dans la relation mère/enfant l'amour est il toujours présent ? Avoir un enfant est il une fin en soi? Une expérience positive?

Dans ce microcosme j'ai envisagé le pire, les trahisons, les mensonges, mais je me suis trompée. L'auteure nous surprend par cette fin insoupçonnable. Et j'ai beaucoup apprécié. Même si j'ai détesté les personnages de Blair et Withney, leur relation ambiguë, malsaine , les faux-semblants. J'ai aimé la force, et les faiblesses de Rebecca, son empathie, sa détermination, son choix.

Une bonne lecture de cette rentrée littéraire 2024.
Lien : https://evasionpolar.wordpre..
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J'avais Adoré son Premier roman ! Il faisait parmi de mes favoris l'année où je l'ai lu...
Quelle bonne nouvelle ce nouveau roman!
J'ai foncé tête baissée sans savoir !
Et j'ai aimé... Bien sûr !
Une ambiance à la desperate housewives!
Ça lui va si bien cette expression !
On ne connaît Jamais très bien les gens qui nous entourent... Une fois la porte refermée que se passe t il ? C'est bien vrai...
On ne manque pas de faits divers !
Parfois la vie bascule en une fraction de seconde !
C'etait une lecture très prenante ! Un vrai page turner !
Un très bon thriller psychologique !

📖Les murmures ont commencé bien avant l'accident …
Était-ce à ce barbecue, lorsque Whitney s'est mise à hurler sur son fils ?
Ou quand sa voisine Blair s'est mise à rôder autour de chez elle ?
Ou encore ce jour où le mariage de Rebecca et Ben, ce couple sans enfants, s'est définitivement fissuré ?
Mais la nuit de l'accident, les murmures se sont faits plus insistants.
Les voisins parlent. Ils posent des questions. Les secrets éclatent.
Et le vernis se fissure.
Parce qu'il n'y a pas de fumée sans feu.
Parce qu'il n'y a pas d'amitié sans envie.
Et pas de mensonges qui ne dissimule une vérité dévastatrice.
Commenter  J’apprécie          20
Un début accrocheur, à la Desperate Housewives, où tout le monde cherche à afficher son meilleur profil, mais on se rend vite compte que les apparences sont trompeuses.
Le roman nous fait rentrer dans les pensées et le quotidien des différentes femmes d'un même quartier. C'est bien écrit, froid, sombre, tragique aussi. On y voit bien la complexité des femmes et de leurs relations, entre elles et avec les hommes. On voit aussi leur rapport à la maternité, qui n'est pas si évident pour toutes et qui diffère aussi selon les personnalités. On se rend compte de ce qu'elles s'imposent à cause de la société et des libertés qu'elles s'interdisent. On ressent leurs souffrances, leurs difficultés.
Un beau roman, lu d'une traite, qui interroge sur ce que cela veut dire être une femme et être une mère.
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Un lotissement , des maisons , des couples , des mères...
Et l'on part directement dans la vie de ces femmes !
Mais attention vous n'allez pas suivre la dernière virée shoping ou la détente après-midithé !
Oh que non ! Vous allez rentrer dans l'intimité de ces mères différentes ayant toutes leurs failles ...
Le premier roman de avait été un véritable coup de coeur .
Dans ce roman de nouveau l'auteure explore les divers sentiments qui peuvent animer une mère à travers les les épreuves de la vie , on peut se perdre au départ à travers les divers personnages mais très vite l'écriture de fait le travail et on ne peut plus lâcher ce roman .
A travers une plume acérée, fine , dérangeante, on se retrouve au coeur d'un suspense. C'est terriblement bien écrit, dure , percutant sur le rôle des mères, sur certaines mères...
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