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3,1

sur 295 notes
Voilà cinq ans qu'Eric alors âgé de trois ans disparaît dans un supermarché à côté de son frère Ben. Ce dernier omnibulé par sa disparition n'aura de cesse de le chercher, hanté par cette disparition et qui semble laisser de marbre les enquêteurs. À la recherche d'un emploi, c'est finalement au sein même dudit supermarché que Ben trouvera un poste en tant que magasinier. Ce qui accentuera son obsession pour Éric.

Bad man... Thriller psychologique où il ne se passe pour ainsi dire rien. On nage dans du surplace tout le long du livre. le supermarché est un endroit sombre avec des personnages ambigus qui donnent la part belle à la paronïa. Roman d'ambiance sur fond de disparition mais qui ne m'a pas du tout embarquée du fait de beaucoup trop de longueurs, d'innactions, de personnages assez creux, et une fin sans grande surprise et abracadabrante.
L'écriture de l'auteur est pourtant fluide et intéressante, de petits chapitres, un thème qui aurait pu susciter intérêt. Rendez-vous manqué pour ce roman qui m'a ennuyée plus que passionnée.

Les amateurs de thriller noir devraient davantage s'y retrouver ici.

Merci à Babelio et les éditions Belfond pour la lecture de ce roman.
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Deux frères dans un supermarché hanté
*
Je ne vous cache pas que j'ai suivi les sirènes de la bonne publicité autour de ce roman. De plus, l'histoire se passant dans un supermarché et nous vantant une atmosphère à la "Shining" de King, je n'ai pas pû résister.
Alors qu'en est-il ? Je sors vraiment perplexe de cette lecture. On m'avait prévenu que le prologue cachait des propos sibyllins. Qu'après l'épilogue, il prendrait tout son sens. Effectivement. L'ambiance oppressante du début donne le ton. Un cadavre découvert par deux jeunes garçons.
*
Deux frères dans un supermarché. Le plus jeune disparaît définitivement. Ben l'aîné, culpabilise énormément. C'est pourquoi, cinq ans après, il postule pour un emploi dans ce même supermarché. Et c'est là que démarre vraiment l'intrigue.
De suspicions en enquêtes, Ben cherche activement son petit frère Eric.
Entouré de personnages étranges et charismatiques, ce grand frère perd petit à petit la raison. On suspecte tout le monde. Qui ment? Qui détient la vérité? Le lecteur se sent piégé, happé dans cette grande machine qu'est le magasin.
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L'auteur a très bien retranscrit cette atmosphère sombre, étouffante, moite (la chaleur de la Floride) et sinistre. J'ai tourné en rond. Est-ce voulu? J'ai eu l'impression de me retrouver dans ces allées vides de clients à la merci d'un employé zélé. Vous savez, comme dans une série TV d'horreur où le tueur à la tronçonneuse déambule dans les rayons.
*
Le récit est lent, dénué d'actions flamboyantes. Je n'ai pas eu ce frisson de peur. J'attendais la chute, un dénouement qui apporterait une fin nette. C'est à nous, lecteurs, d'imaginer la suite et les circonstances de cette disparition d'enfant. C'est clair que ça apporte une dynamique mais globalement, je suis sortie frustrée.
*
La plume de l'auteur est fluide avec des chapitres courts, un seul narrateur.
Je me rends compte que cette façon de raconter est déstabilisante, voire angoissante. Encore une fois, cette construction originale - pour l'instant, il n'y a que Stephen King qui y a réussi - a eu pour but de nous créer des sensations de malaise et de petit frisson mais pour moi, il a raté son effet.
*
Et au final, je ne sais même pas si c'est un thriller ou un roman d'épouvante/terreur . Etait-on dans la réalité ou dans le délire de Ben ?
*
Merci à Netgalley et les éditions Belfond.
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Un roman noir surprenant !

Le petit frère de Ben, Eric, disparaît alors qu'ils sont tous les deux en train de faire les courses au supermarché. Alors qu'ils viennent d'arriver en caisse, Eric a soudainement envie d'aller aux toilettes alors qu'il a refusé quelques minutes à peine plus tôt quand Ben le lui a demandé. En plus, il laisse tomber Stampi, sa peluche dans la cuvette, énervant encore plus Ben qui doit le laver et le faire sécher. Quelques secondes d'inattention et le petit disparaît.

Ben le cherche dans tous le magasin ; méfiant, il a refusé l'aide d'un homme qui lui proposait de l'emmener lui-même aux toilettes à deux reprises.

Cinq ans plus tard, ayant terminé le lycée, il dépose son CV au magasin, persuadé qu'on ne retiendra pas sa candidature, mais les gens ne se précipitent pas vers un travail de manutentionnaire, la nuit… il est donc embauché au grand dam de ses parents, surtout sa belle-mère Deirdra, la mère d'Eric.

Ben cherche à tout prix à retrouver son petit-frère, depuis toutes ces années. Il appelle régulièrement le policier, qui était chargé de l'enquête (et qu'il trouve inefficace), alors que celui-ci le pense coupable d'avoir tué Eric…

Ben, ce gros nounours, qui a été marqué à vie par un accident qui lui causé des dommages irréversibles sur sa jambe, victime de discrimination car il est obèse et handicapé, tourmenté car il se sent responsable de la disparition de son petit-frère, est un personnage attachant que l'on suit volontiers dans sa quête, ses efforts pour imprimer et distribuer des avis de recherche.

Les autres personnages sont également corsés : le père est le seul à rester connecté avec la réalité, alors que Deirdre, est dans le déni, entretient la chambre d'Eric, lui parle, lui achète chaque année de nouveaux jouets pour les fêtes, oblige les autres à souffler les bougies du gâteau d'anniversaire…

Le directeur du supermarché est bien dans son rôle de parfait harceleur au travail, constamment de mauvaise foi, suspicieux, Marty et Franck les collègues de Ben ne manquent pas de piment non plus, et la palme revient à Beverly, qui tient le rayon boulangerie pâtisserie, sans oublier Daniel, le camarade de classe, brillant sportif que Ben admire alors que lui-même avance péniblement au son du clic clic de son attelle.

Dathan Auerbach nous tient en haleine avec ce roman, car tout le monde est plus ou moins suspect, à tour de rôle, qui est sincère et qui ment ? Comment s'y retrouver avec des indices insolites qui font leur apparition à tout moment, dans un climat de suspicion générale ? et qui se cache derrière ce « Bad Man » ?

Le pitch faisant référence à Stephen King, je m'attendais à plus d'étrangeté, de paranormal, mais ce roman m'a bien plu, je ne l'ai pas lâché. le seul bémol, que je mettrais, c'est la lenteur, parfois étouffante, on n'a l'impression de ne pas avancer, ou du moins d'avancer avec autant de difficulté que Ben distribuant ses tracts et arpentant la forêt avec sa jambe malade. Je pense que c'est voulu par l'auteur, pour que l'on s'imprègne de l'ambiance régnante.

Au passage, je retiens aussi que l'auteur parle très bien de l'espoir, comme de la douleur, de la maladie ou de la mort.

C'est le premier roman, publié en français de Dathan Auerbach et il a su créer une ambiance particulière qui piège le lecteur malgré lui et donne envie de découvrir « Penpal »

Un grand merci à NetGalley et aux éditions Belfond !

#BadMan #NetGalleyFrance
Lien : https://leslivresdeve.wordpr..
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Une lecture décevante, il m'a fallu une bonne semaine et demie pour lire ce roman qui ne fait pourtant que 448 pages et qui promettait le frisson. Oui bien pour moi pas de frisson au cours de ma lecture mais du découragement en voyant le nombre de pages qu'il me restait à lire. J'ai déjà eu du mal à entrer dans le roman, la mise en place de l'intrigue prend un peu de temps et une fois commencer on ne peut pas vraiment dire que ce roman soit un page-turner. J'ai eu l'impression de faire du yo-yo durant ma lecture mon intérêt ne cessant de s'éveiller quand enfin un évènement se produisait enfin avant de redescendre au cours de la trentaine, quarantaine de pages suivantes où il ne se passe pas grand-chose pour ne pas dire strictement rien de très intéressant ce schéma se répétant presque tout le long du roman. En réalité le seul moment où les pages se sont réellement mises à tourner plus vite fut lors de les dernières 50 pages le rythme s'accélérant enfin, est étant tout de même curieux de connaître le dénouement de cette histoire et avouons l'eut, ravie aussi d'arrivée enfin à la fin de ce roman. Moi qui aime bien les fins claire et nette avec toutes les réponses aux questions que je me pose, on ne peut pas vraiment dire que j'ai été servi avec celle-ci. J'avoue de même avoir manqué pour le coup totalement d'empathie pour Ben, le personnage principal le long de ma lecture ce qui n'a pas aidé non plus a tourné les pages plus vite.
Je reconnais néanmoins que l'écriture de Dathan Auebarch n'est pas désagréable (heureusement car j'aurai sinon je pense abandonner le roman) et que celui-ci a su rendre une ambiance assez oppressante au fil de sa lecture avec ce magasin paraissant si sinistre que je n'ai pas été déçu de quitter en me lançant dans la lecture d'un roman plus léger.

Je remercie les Éditions Belfond et Babelio pour l'envoi de ce roman.
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J'aime beaucoup lire des thriller de temps à autre pour entrecouper avec mes genres littéraires de prédilection. J'en lis à petite dose pour, je pense, ne pas avoir le syndrome de Sherlock, comme je l'appelle, à savoir : deviner tout dès les premières pages. Avec Bad Man, impossible de savoir où on met les pieds, en qui avoir confiance, on en vient même à un moment donné à douter de ce qui nous entoure (enfin, à douter de ce qui entoure le personnage principal), si bien que je n'ai pas du tout vu venir la conclusion. Et pour moi, c'est déjà un pari gagné. Par contre, le roman a des défauts selon moi qui gâche un peu cette réussite.

J'ai toujours un peu de mal avec les disparitions d'enfants, comme beaucoup je pense, pourtant le résumé de Bad Man avait quelque chose d'intrigant et de différent. J'avais envie de savoir ce qu'il s'était passé et encore plus d'avoir le fin de l'histoire. Les critiques négatives que j'avais pu lire ne m'ont même pas arrêtée. Je voulais me faire ma propre idée.

Si le prologue est un peu étrange et très peu compréhensible, tout comme les inter-chapitres, le reste du roman m'a tout de suite happé. Dès le départ, on sent une ambiance se créer et elle ne va pas nous quitter. Comme un brouillard poisseux, une gêne qui ne disparaît pas, le sentiment que quelque chose ne va pas. Les personnages que l'on croise, le supermarché même sont un amoncellement de paranoïa, d'étrangeté, de culpabilité et d'angoisse. On ne peut se fier à personne, même pas à ce magasin qui semble avoir une conscience. le tout se prête très bien à ce genre de thriller, et plus on avance, plus on sent la folie gagner peu à peu, Ben, le personnage principal. Mais est-il vraiment fou en fin de compte ?

Les protagonistes sont, avec l'ambiance, les deux points que j'ai beaucoup aimé. Réalistes, et psychologique aboutis. Cela fait toute la différence dans les thriller, car un personnage bâclé peut faire s'effondrer l'intrigue en un rien de temps. Bien que l'on suive l'histoire à travers les yeux de Ben, et que l'auteur est choisi de restreindre le côté omniscient d'une narration à la troisième personne, on arrive à comprendre chacun des personnages. On voit combien l'enlèvement a pu les toucher de près ou de loin et tout ce qui a pu en découler. L'enquête même de Ben est minutieuse dans le traitement et finement menée avec ses hauts et ses bas.

Mais, car il y a un mais, certains détails du roman ont fait que je n'ai pas adhéré à 100%. Il y a de nombreux passages qui ne sont pas utiles et qui alourdissent le roman. Ils coupent même le rythme et n'ont pas leur place, ajoutant des détails superflus qui n'ont aucun rapport avec l'enquête. Certains points ne sont pas non plus expliqués. Je n'ai pas eu beaucoup de questions sans réponses, contrairement à ce que j'ai pu lire dans certains critiques, mais j'aurais trouvé intéressant que l'auteur aille au fond des choses. Pourquoi insérer un élément qui est en liaison avec la disparition pour ensuite ne pas aller jusqu'au bout ? La fin est aussi trop ouverte. Je ne m'attendais pas forcément à ce qu'on retrouve Eric (mort ou vivant). Je m'étais préparé à cela. Mais l'auteur choisit de répondre à LA question que l'on se pose depuis les premières pages, pour finir avec un twist sans conclusion et qui nous ramène au point de départ d'une certaine façon… J'ai été frustrée, ni plus, ni moins. Comme si, on avait volé ma conclusion à ce roman pourtant si addictif…

Ben oscillera entre réalité et folie jusqu'à la dernière seconde, nous plongeant dans un état de suspicion propice au thriller. Il est attachant et déterminé, souvent à côté de ses pompes mais d'un réalisme qui fait toute la différence. Mener l'enquête avec lui a été un plaisir, malheureusement un peu gâché par la conclusion et des longueurs.
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Je n'ai pas tardé à embarquer pleinement dans « Bad Man » tellement le texte était happant. Bien écrit, intéressant, on joue tout de suite cartes sur table. le contexte est clair et bien développé.

Floride. Eric, trois ans, disparaît au supermarché du coin, alors qu'il était sous la supervision de son frère adolescent, Ben. Pendant des années, celui-ci fera tout ce qui est en son pouvoir (bien mieux que la police !) dans l'espoir de le retrouver. Empli de remords et de désespoir, son petit frère devient son obsession. Entre distribution d'avis de disparition, de portraits vieillis, et appels au commissariat, Ben décide d'aller plus loin, de retourner aux sources; il se dégotte un boulot de nuit là-même où Eric s'est volatilisé. Peut-être y trouvera-t-il des indices, des traces, des gens ayant vu quelque chose…car le mystère plane toujours.

Timide, renfermé mais garçon honnête au coeur bon, Ben possède d'excellentes capacités de déduction pour son âge, c'est un personnage que j'ai bien aimé côtoyer. Ses collègues Marty, Frank et la vieille Beverly sont également intéressants.

L'environnement de ce livre est plutôt confiné. En effet, il n'y a pas beaucoup de personnages et l'action se déroule en peu d'endroits différents. Les passages de jour sont souvent complètement absents et c'est sur le quart de nuit que l'on retourne inlassablement au supermarché, ce qui peut paraître lancinant après un moment. Il ne s'y passe pas grand-chose, les nuits sont longues, les personnages prennent au final plus de bon temps à glander qu'à travailler – mais qui suis-je pour juger, haha – et le patron, M. Palmer, n'est pas ce qu'il y a de plus sympathique.

On sent le temps passer, les rebondissements ne sont pas toujours extravagants. Parfois, Ben est complètement seul et cette atmosphère de solitude, de silence et de vide est bien décrite. Travailler seul de nuit doit être bien étrange, un moment favorable pour lâcher la bride de l'imagination.

À aucun moment, je n'ai ressenti de terreur. Dans « Bad Man », il ne faut pas s'attendre à avoir peur ou à vivre des expériences surnaturelles, nous sommes bien loin des frissons. le tout reste étonnamment assez lucide, très terre-à-terre. Je pense qu'il faut plutôt voir ce roman comme un suspense, une recherche d'enfant disparu, à la différence ici que la police n'est plus très impliquée puisque cinq ans ont passé. Il s'agit d'une immersion dans une famille éclatée par un drame sans nom, des séquelles vécues par chacune des parties, et c'est du côté de Ben que nous observons les mécanismes lents d'une descente aux enfers. Psychologiquement, cela doit être vraiment dur à affronter.

Jusqu'aux trois quarts du livre, j'ai été captivée malgré le sentiment d'être une souris piégée dans une cage à tourner en rond. Mais pour la dernière partie, j'ai perdu intérêt parce que l'histoire prend une direction qui ne tient plus vraiment la route avec le début. C'est surtout cela qui m'a déplu. Dommage que la chute ait pris cette tangente.

Honnêtement, sans être le roman du siècle, je craignais m'ennuyer plus que cela…
Le texte est néanmoins bien manié et pour moi, cela aura amélioré globalement les manques.
Je pense que Dathan Auerbach reste un nom à surveiller.

CHALLENGE USA
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On a voulu donner une chance à ce Bad Man, car l'auteur était présent à quais du polar et la promotion autour de ce livre était alléchante.
L'intrigue peut intéresser de prime abord, mais hélas, à la fin on se dit que cela ne tient pas vraiment debout. Décevant, mal construit, brouillon, pas très bien traduit, et avec aucun héros auquel s'attacher, ce bad man est également une "bad reading".. on oublie...
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J'ai vraiment l'impression que ce roman est très clivant ou l'on adore ou l'on déteste et je fais plutôt partie de la seconde catégorie. Et pourtant j'en ai vu tellement d'avis élogieux je pensais adoré cette lecture moi aussi.

Il est question dans ce récit d'une disparition d'enfant celle d'Eric que son frère Ben a accompagné aux toilettes lors de courses au supermarché, nous débutons le récit 5 années plus tard au moment ou Ben se fait embaucher dans le fameux supermarché pour tenter de résoudre cette affaire et de retrouver son petit-frère.

Si les 100 premières pages sont intéressantes j'ai par la suite complétement décroché du récit, aucune attachement ou empathie pour Ben ni pour les autres personnages qui sont tous détestables au possible.

Si vous cherchez un roman d'action passé votre chemin il s'agit vraiment pour moi ici plus d'un roman noir ou d'un roman d'atmosphère ou l'on rentre dedans ou non.

J'ai vraiment dû me forcer pour aller au bout de cette lecture qui m'a duré une semaine c'est pour dire et j'avoue que même la fin m'a laissé complétement indifférente.
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Très, très déçue.
La faute à qui ?
La mienne assurément.
Je me suis un peu fait avoir à cause de la référence à Stephen King. Je ne suis pas une perdrix de l'année et je le sais pourtant que ce genre d'argument ne veut rien dire. Certaines critiques particulièrement enthousiastes de lecteurs « happés » » sonnés « sidérés « 
ont finit d'emporter le morceau. le thème aussi : un petit garçon mystérieusement disparu dans un super marché : Miam.

Celle de Dathan Auerbach ?
Alors là je sais pas. Il a su créer une ambiance parano et des personnages perturbants ( et perturbés ) L'etude psychologique sondant les profondeurs des victimes brisées par le chagrin et la culpabilité est plutôt pas mal. Bizarre mais pas mal.
Par contre, on tourne en rond quand on ne se tape pas des longueurs et qu'on ne rencontre pas des incohérences. Il y a des descriptions détaillées. Très, très détaillées. Celle du compresseur de carton,particulièrement minutieuse, m'a assommé à un point inimaginable.

Quelques maladresses ont finis par avoir raison de ma patience  « Les cheveux de Deirdra balayèrent le dos de sa robe d'albâtre « Hein ? T'es sérieux Dathan là ? On est dans un roman gothique ? Dans quoi on est d'ailleurs ? Un thriller ou un roman noir paranormal ?
Impossible de répondre. Je suis passée à côté, en plus de m'ennuyer ou peut-être que je me suis ennuyé parce que je suis passé à côté.

En réalité le plus fautif dans l'histoire de ma déception c'est quand même Stephen King.
Tellement habituée à ses atmosphères pleines de suspense et d'inquiétude, je suis devenue très difficile. Surtout, mon cher Stephen a une qualité rare pour un auteur, sa façon très personnelle de nous prendre, nous lecteurs, comme si on était le seul, par le bras pour nous raconter l'histoire arrivée à des potes à lui. de créer l'empathie ou la détestation. Dans Bad man les personnages n'ont rien provoqué chez moi de tel. Je les ai trouvé limite stéréotypés.

Bref, déception et ennui.
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Eric a disparu. Un jour comme un autre il y a cinq ans, au supermarché, le temps de quelques secondes d'inattention de son grand frère Ben. Et il n'a jamais reparu. Enlèvement ? Fugue ? Accident ? Peu importe car depuis, l'affaire est classée, oubliée… sauf pour Ben.

Car il ne se passe pas de journée où le souvenir d'Eric ne le hante pas, au propre comme au figuré, et il a souvent et bizarrement l'impression de ressentir les signes de sa présence. Notamment dans ce foutu supermarché où il est désormais employé la nuit avec Marty et Franck, pour remettre de l'ordre avant la réouverture du matin suivant, sous l'oeil de Miss Beverly, la responsable dérangée du rayon boulangerie et des caméras de surveillance de Bill Palmer, le directeur.

Alors il continue à chercher, Ben, sans relâche, même si les flics l'envoient balader, même si Palmer semble protéger son supermarché et ses secrets, même si Marty a parfois des comportements bizarres, et même si son père et sa belle-mère semblent progressivement s'enfoncer dans la célébration morbide du fils disparu… Car Ben le sait, car Ben le sent : Eric est toujours vivant.

Dans Bad Man, Dathan Auerbach (traduit par Nathalie Peronny) revisite – après tant d'autres – le thriller-disparition, en y ajoutant une dimension de roman d'atmosphère psychologique déstabilisante et angoissante. C'est plaisant et bien construit, mais j'ai parfois regretté quelques longueurs et répétitions, m'amenant à tourner certaines pages un peu plus vite que les autres…

Comme souvent après un premier livre, j'attendrai le deuxième pour me faire une opinion définitive.
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