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3,84

sur 452 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Qu'est-il arrivée à Klara, scientifique arrêtée par la police stalinienne ? C'est ce que Iouri, son petit-fils, va essayer de découvrir soixante-dix ans plus tard. Et cela va nous conduire à suivre l'histoire de cette famille dans l'URSS arbitraire de Staline et au-delà. Les difficiles conditions de vie des russes, les arrestations au petit matin, les pressions psychologiques, les dénonciations, les camps dans lesquels meurent les prisonniers, ... il y avait moins d'écart entre les comportement du moustachu de l'Est et de celui de l'Ouest que de différence de taille entre leurs moustaches.
Un beau roman montrant les diverses stratégies d'adaptation des hommes à leur environnement et leur résilience.
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Jai découvert Isabelle Autissier avec "le naufrage de Venise" et j'ai été happée par son talent d'écrivaine. "Oublier Klara" m'a bouleversée en me plongeant dans cette Russie impitoyable qui fait encore la une aujourd'hui. Je l'ai terminé hier et le soir passait sur Arte "L'ombre de Staline" qui mettait un point final à ma lecture.
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Isabelle AUTISSIER possède le don de nous embarquer non seulement dans des contrées éloignées mais aussi des conditions de vies extrêmes, dans ce roman entre la vie des marins pêcheurs en URSS et le GOULAG. Il s'agit d'écrire l'histoire familiale et de lier trois générations à travers un acte irrémédiable.
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Isabelle Autisseur, navigatrice hors pair, chroniqueuse, romancière. Son livre est très documenté. le récit est prenant du début jusqu'à la fin. Un regard affûté sur la machine à broyer des hommes et des femmes en Russie. Ce roman est aussi un hommage aux nenets, peuple nomade russe en Oural polaire, pauvres victimes de cette politique.
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J'ai des sentiments très contradictoires sur cette lecture qui entremêle plusieurs thèmes: les destins de trois générations d'hommes d'une même famille, dont la femme/ mère/ grand-mère a disparu après son arrestation par la milice stalinienne; la vie de cette femme, Klara, en tant que détenue; enfin un récit où l'on se reconnecte aux éléments: les oiseaux et la vie à bord des chalutiers, ces passages de quasi-suicide renouvelé à chaque embarquement étant sans conteste les plus authentiques.
Le problème c'est que le roman ne fait que 322 pages et chacun de ces sujets laisse un goût d'inachevé (et particulièrement la dimension psychologique des personnages aurait pu être plus subtile), mais c'est surtout l'écriture qui m'a bloquée: le beaucoup trop scolaire voir prétentieux manque de fluidité. J'ai par exemple noté plusieurs répétitions de certains termes pompeux... Heureusement la structure romanesque indéniable du roman fait que j'ai malgré ces défauts été embarquée dans l'histoire
Lien : https://yaourtlivres.canalbl..
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Iouri est un russe exilé aux États-Unis. Il reçoit un message d'une voisine de son père lui disant que celui-ci est mourrant et qu'il voudrait lui parler. Iouri rentre donc à Mourmansk,sa ville natale , pour voir son père avec lequel il n'a pas gardé beaucoup de liens car c'était un père violent et peu aimant . Rubin, le père ,parle à Iouri de sa grand-mère Klara et lui demande de retrouver sa trace. Iouri est surpris car on lui avait dit qu'elle était morte jeune de la tuberculose. Klara et son mari étaient des géologues de renom ,klara était directrice de département. Une nuit des hommes de la police de Staline sont venus et l'ont arrêtée et on ne l'a jamais revue .Iouri va entreprendre des recherches pour essayer de trouver une trace de Klara.
L'auteure revient sur la jeunesse de Rubin puis de Iouri.Partant de rien avec une force de caractère extraordinaire ,Rubin a réussi à se faire une place en devenant patron d'un bateau de pêche.
Le recit s'oriente ensuite sur la vie de Klara et l'auteure fait la lumière sur ce qui s'est passé.
Un récit tres intéressant,extrêmement bien documenté sur les conditions de vie des pêcheurs ,on y découvre (même si on le savait déjà )la monstruosité du régime stalinien ,les déportations au goulag .la bureaucratie invraisemblable comme dans un roman de Kafka .
Ce roman comme les autres romans d'Isabelle Autissier que j'ai lu "seuls au monde ""l'amant de Patagonie "et "le naufrage de Venise "m'a beaucoup plu .
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Beau livre bien monté et visiblement solide sur les bases historiques de la face sombre de l'URSS; l'histoire est prenante et la manière de dévoiler chapitre après chapitre la vie des principaux protagonistes est astucieuse et donne du ryhtme au roman. On sent évidemment une sensibilité à la nature même si cela n'est pas le coeur du drame
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J'ai été passionné par "l'amant de Patagonie", j'ai adoré "soudain, seuls", autant dire que je me délectais d'avance en ouvrant "oublier Klara".
Ceci dit, je ne vais pas faire durer le suspens, j'ai beaucoup aimé ;-)
Mais un peu moins.
Peut-être étais-je trop en attente, mais j'ai trouvé le style un peu moins imagé, l'histoire un peu longue à se mettre en place, et je n'ai vraiment été accroché qu'à la dernière partie, lorsque "l'intrigue" se dénoue.
Pourtant, on sent que le sujet est parfaitement documenté, le système de surveillance mis en place par l'URSS, la peur, la suspicion, les interrogatoires, puis la vie dans les prisons et goulags. La vie sur les chalutiers également (bon d'accord, la mer, elle connait un peu).
Le destin d'une famille sur 3 générations ne manque pas d'intérêt, l'histoire en elle-même est solide, l'écriture est sûre (même si je n'ai pas retrouvé la flamboyance des deux autres romans).
Mais, malgré toutes ces qualités, il manquait le je-ne-sais-quoi susceptible de m'emporter et me tenir longtemps éveillé.
C'est néanmoins un très bon roman que je recommande.
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Ce livre est arrivé par hasard dans mes mains après l'avoir aperçu dans la bibliothèque de ma mère.
Ayant de bons souvenirs de certains romans de cette auteure, je me suis lancée sans crainte.

Quand j'ai commencé ce livre, j'étais en partance pour un voyage donc je me suis dit que j'allais être rapidement dépaysée. Et autant dire que le début de la lecture a été laborieux: les différents espace-temps pour dresser l'intrigue m'ont quelque peu perturbée où les idées se perdent, l'écriture est peu fluide. Je n'avais vraiment pas envie de poursuivre ce livre.
Et puis, le livre m'a à nouveau accompagnée dans mon retour pour la France... La peine pour accrocher était encore présente et d'un coup... le déclic est arrivé!!!! le roman prend un autre rythme, le passé de chacun prend sens même si au départ on se demande ce que ça fait comme ça dans l'histoire. Et tout s'imbrique ensuite pour donner tout le sens de ce roman. La fin est quand même un peu frustrante mais laisse la possibilité d'un espoir, d'avoir une lecture libre.
Tout au long de ce roman, on évoque un pan de l'histoire russe pas très glorieuse: l'URSS au temps des goulag, du kolkhoze où chacun avait peur d'être vu comme un traitre, d'être enlevé en pleine nuit... La source de tension et d'angoisse est vraiment présente. Certains aspects de détention sur l'île est tout de même une bulle optimiste mais c'est peut-être pour éviter de plomber trop l'ambiance.
L'aspect violent du roman est aussi porté sur le milieu marin avec des campagnes maritimes qui démontrent l'objectif chiffre sans penser à l'aspect humain et les conditions difficiles. C'est également un univers qui n'a pas vocation à entrer dans le cliché et un tableau noir de la profession. Mais certains aspects donnent à vomir ou avoir mal au coeur...

Ce livre valait la peine de s'accrocher!
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Gros,gros,gros coup de coeur!


Il s'agit du 3eme roman que je lis d'Isabelle Autissier et je pense mon préféré! Et pourtant les autres étaient déjà des coups de coeur, alors c'est pour dire.


Dans ce roman, Isabelle Autissier nous emmène en Russie. Nous suivons une famille sur trois générations, de l'après guerre à aujourd'hui. 

On découvre donc la Russie communiste de Staline, ses répressions, ses goulags, son culte de la personnalité, toutes les horreurs qu'un régime totalitaire peut engendrer. Non seulement pour ceux qui ont vécu cette période bien sûr, mais également pour les générations suivantes. 


L'autrice décrit très bien aussi les ravages des secrets de famille, des non-dits.

Les personnages sont très touchants, même ceux qui au début nous paraissent détestables, m'ont finalement touchés.

Comme dans tous les romans ( ceux que j'ai lu en tout cas) de cette autrice, le lecteur voyage et découvre des contrées lointaines, des peuples autochtones. le texte est extrêmement riche en détails tant sur les paysages que sur les pratiques ancestrales de ces peuples.


J'ai appris plein de choses au niveau historique et culturel.


Ce que je retiens principalement de ce roman c'est donc un enrichissement tant aux niveau de mes connaissances personnelles que beaucoup d'émotions grâce aux personnages et aux paysages que l'on découvre (presque) comme si on y était!

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