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EAN : 9782253243304
240 pages
Le Livre de Poche (03/04/2024)
3.7/5   241 notes
Résumé :
Venise la belle, Venise la superlative, ses accumulations de palais, de places, de canaux, d’églises et de raffinements divers, n’a pas résisté. Une vague, une seule, gigantesque et mortifère, a suffi à l’engloutir tout entière et à réduire sa magnificence à néant. Le système MOSE (Moïse), savante et impérieuse combinaison de soixante-dix-huit écluses installées à grands frais et supposées – comme le prophète – apprivoiser les eaux capricieuses de la lagune, a bel e... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (41) Voir plus Ajouter une critique
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Ce roman d'Isabelle Autissier qui mêle passé et présent est aussi un récit d'anticipation. Dès les premières pages, elle nous plonge dans l'effondrement de Venise après un cataclysme effroyable
« Guido doit slalomer autour des gravats qui obstruent progressivement le grand Canal, au fur et à mesure qu'il s'y engage. Des pans entiers de s palais centenaires, le Tiepolo, le Genovese, le Vernier, ne valent pas plus que les modestes immeubles de briques, tous réduits à l'état d'obstacles à la navigation. »
Cette fiction qui décrit une splendeur déchue est aussi un cri d'alarme sur l'inconséquence des hommes et les impacts négatifs du tourisme de masse.
C'est par le biais du personnage de Léa, jeune étudiante militante et rebelle, que le combat écologique et le maintien des habitants dans leur ville nous est décrit. Son père, avec lequel elle prend ses distances, est tout l'opposé. Conseiller aux affaires économiques de la ville, il oeuvre en faveur d'une accélération du développement touristique tout en faisant confiance au barrage du MOSE pour protéger Venise des inondations de la mer Adriatique. Quant à la mère de Léa, Maria Alba, descendante d'une lignée aristocratique sans fortune, elle se réfugie dans la splendeur passée et l'histoire de sa ville.

On s'intéresse au parcours des trois personnages antagonistes mais, ce qui fait l'intérêt de ce roman, c'est l'émouvante fragilité de cette ville qui vit les pieds dans l'eau et son avenir incertain. Que ce soit l'exploitation à outrance de ses sous-sols avec l'assèchement des nappes phréatiques ou bien le passage des navires de croisière qui transitent par le canal de la Giudecca, tous ces méfaits ont dégradé les fondations et les constructions de Venise. Et l'autrice nous offre, par le truchement de ses personnages, différentes prises de position et la difficulté à accorder les vénitiens sur la sauvegarde de leur ville. Par le biais de l'art pictural, elle nous montre la sape des fondations de Venise et les méfaits de l'acqua alta.
Ancienne présidente du WWF, Isabelle Autissier est une écologiste engagée qui sait très bien sensibiliser le lecteur aux enjeux environnementaux et à la biodiversité de la lagune.
Efficace et fluide, l'écriture d'Isabelle Autissier devient poétique lorsqu'il s'agit de peindre la lagune à laquelle elle redonne toute son importance.
« La lagune protectrice et nourricière a été modelée en permanence par les fleuves, les marées et le travail des hommes. Des générations ont veillé sur ce subtil équilibre de terres et d'eaux. Puis tout a changé et on a cessé de regarder la lagune comme un être vivant avec lequel demeurer en symbiose ».


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Je découvre avec ce titre l'écriture d'Isabelle Autissier. Je ne savais pas que sillonner les océans en solitaire pouvait conduire à manier la plume avec talent.

Les premières pages de ce roman offrent au lecteur une image d'apocalypse. Depuis le temps qu'on le craignait, le pire est arrivé : une vague meurtrière a détruit Venise. Seul sur sa barque, Guido Malegatti qui a survécu par miracle, contemple les décombres. Cet entrepreneur ambitieux, conseiller aux affaires économiques de la ville, croyait pouvoir compter sur le fameux dispositif MOSE, qui, installé au centre de la lagune, devait bloquer les eaux de l'Adriatique en cas de risque d'inondations. La nature a repris ses droits...
Dans cette dystopie, l'auteure ne s'attache pas à décrire l'après, elle retrace l'avant-catastrophe et transporte le dilemme qui déchire la Sérénissime au sein d'une famille vénitienne. Chez les Malegatti, il y a donc le père, fils de paysan qui a réussi dans les affaires et en politique et qui ne voit dans cette ville touristique que ce qu'elle peut rapporter financièrement. Il y a son épouse, Maria Alba, issue de la noblesse locale, qui refuse de voir la réalité et essaie de maintenir l'héritage du monde d'où elle vient. Et enfin, il y a la fille Léa, 18 ans, par qui le scandale arrive. En totale opposition avec son père, elle fréquente un groupe d'écologistes activistes pour sauver sa ville des eaux et des hommes.

Cette première lecture de 2023 frôle le coup de coeur. J'ai beaucoup aimé l'écriture d'Isabelle Autissier. Elle nous met face à ce qui nous attend si nous continuons à fermer les yeux devant l'urgence environnementale. J'ai pu, par le passé, moi aussi, tomber sous le charme de cette ville étonnante et la découvrir anéantie par les flots m'a fait un choc. La partie romanesque, avec notamment le caractère de chacun des personnages, est admirablement ciselée. de la lagune, elle fait un intervenant vivant et passe habilement de la poésie aux termes plus techniques pour décrire son enlisement. En même temps que le drame familial qui se joue, le lecteur parcourt toute l'histoire passée de Venise avec ses périodes de gloire et ses descentes aux enfers, mais aussi ses maux d'aujourd'hui aggravés par la montée des eaux et le tourisme de masse. Mon seul regret réside dans la fin qui arrive trop brutalement. J'aurais tellement en savoir plus mais l'auteure a préféré laisser au lecteur le choix d'imaginer la suite.
Un 19/20 pour cette belle lecture qui frôle la perfection. Je suis simplement étonnée par le peu de lecteurs de ce titre sur Babelio et vous invite donc à le découvrir.
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Ce roman est effarant de réalisme...

L'histoire commence a lors que la catastrophe a déjà eu lieu : Venise s'est effondrée. Une tempête, les grandes marées, une défaillance du système MOSE et Venise n'est plus que ruines. Un des rescapés revient sur les lieux quelques jours plus tard et se souvient...

A travers ses personnages, les membres d'une famille, Isabelle Autissier évoque les différents points de vue sur le destin de Venise et les amène à se confronter :
- un promoteur immobilier, également élu municipal, soucieux de plaire aux électeurs en favorisant le tourisme de masse qui engendre des emplois, de l'argent,...
- son épouse, héritière des grandes familles vénitiennes, admirant sa ville, son histoire, son prestige et se fiant à ce qui a été fait par les bâtisseurs sans trop se poser de questions.
- leur fille, étudiante, qui prend conscience à l'université de l'enfoncement inexorable de la ville et de la responsabilité des activités humaines dans l'accélération du phénomène

Nous suivons chacun dans leurs réflexions, leurs discussions, leurs oppositions. C'est tellement bien fait que cela ne ressemble plus à de la fiction...
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Venise a coulé ! Venise est sous les flots ! Isabelle Autissier commence son roman comme ça.
Guido Malgatti se déplace en bateau pour évaluer les dégâts.La ville est déserte, elle a été évacuée Sur les canaux,ce n'est qu'un amas de gravats, d'immeubles effondrés , éventrés par des explosions de gaz qui ont pulvérisé des étages entiers par endroits et déclanchent des incendies,des amas de gondoles barrent les canaux.
Guido est responsable du développement économique de la ville à la mairie de Venise. Il croit en les débouchés positifs d'un tourisme de masse : plus de touristes,plus d'argent, plus d'emplois pour la ville Maria Alba sa femme descendante d'une puissante lignée de nobles vénitiens , est nostalgique des fastes d'antan de la sérénissime et fuit la foule des touristes.
Alba, leur fille, a rencontré un universitaire engagé avec un groupe dans la sauvegarde de la ville,les dangers qui la guette et les solutions.Il lui ouvre les yeux sur l'état inquiétant de la cité des doges .Il élabore un rapport qu' il doit présenter à la mairie.Il faut sauver Venise et pour cela supprimer le tourisme de masse et les énormes paquebots qui dechaussent les fondations de la ville et abîment la lagune dit il en substance ce qui n'est pas du tout de l'avis de Guido qui le reçoit.
l'auteure à travers ce roman nous expose de façon claire et instructive l'état préoccupant de Venise et les solutions pour tenter d'enrayer le processus.
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"Livio déclame la dernière phrase comme la conclusion d'une pièce dramatique. On pourrait entendre en arrière-fond le final de Don Giovanni de Mozart, lorsque le Commandeur scelle le destin de Don Juan condamné aux enfers."

Triste parallèle car sommes-nous, dans ce roman, comme les passagers du Titanic, écoutant les huit musiciens jouer un dernier morceau avant de sombrer ?

Les huit protagonistes seraient-ils :
- Guido, le père, entrepreneur et conseiller aux affaires économiques de la ville, aveuglé par le tourisme de masse ;
- Maria Alba, son épouse, descendante d'une lignée de doges Les Dandolo, représentante nostalgique d'une certaine Venise ;
- Léa, leur fille de 17 ans qui au travers de l'art ("Je voudrais que vous examiniez la trace des algues qui marque la marée haute, dans le tableau puis la réalité d'aujourd'hui. La réponse n'est pas longue à fuser : – Sur le tableau, la ligne brune des algues est beaucoup plus basse. Il y a au moins trois rangées de pierres d'Istrie sur la peinture qui n'apparaissent pas sur les photos prises avant-hier. – Aujourd'hui, le bas des portes a été muré sur… près de soixante-dix centimètres, dit Léa en reprenant ses notes. – Si vous vouliez une illustration imparable de l'enfoncement de Venise, vous l'avez sous les yeux. [...]. Il a établi ce constat en s'appuyant aussi sur des tableaux de Véronèse et Canaletto, avec les mêmes résultats. Vous y trouverez les détails méthodologiques. le verdict est sans appel : soixante et un centimètres, soit un millimètre trois par an") et des sens ("Léa se surprend à caresser la pierre. Celle-ci est tiède et elle perçoit de minuscules granules d'enduit qui se détachent et roulent contre sa paume. Elle a le sentiment de caresser un corps, le corps de pierre, d'une ville de pierre. Elle colle son visage contre la façade. Il s'en dégage une odeur de terre, de salpêtre et d'humidité. Elle n'avait jamais pris garde à l'odeur de Venise qui l'a pourtant accompagnée depuis sa plus tendre enfance. Elle lui découvre un aspect sensuel. La vue et l'ouïe sont des sens réputés nobles, ouvrant sur la peinture et la musique, l'odorat est suspect, captant les relents de bas-fonds ou d'étreintes.") prendra des positions militantes salvatrices ? ;
- Ce fameux programme MOSE, ou MOÏSE en italien, dont l'acronyme signifie MOdulo Sperimentale Elettromeccanico (module expérimental électromécanique) qui doit protéger Venise des acque alte de plus en plus importantes - à moins que cet acronyme ne soit Monumental Objet Sans Espoirs ou Sans Effets ;
- Les submersions touristiques, immobilières, aquatiques ;
- La lagune cet écosystème fragilisé depuis plusieurs années au profit de quelques-uns et au détriment de sa survie voire celle de la ville ;
- La ville elle-même mais Venise n'est pas une ville de mer. Venise est lagune ;
- Nous-mêmes qui dans ce très bel ouvrage assistons impuissants à l'impossible : une conjonction d'événements qui engendrent le pire... Je laisse le soin aux lecteurs de le découvrir dans les 2 premiers chapitres qui se passent de commentaires.

Tiziano Scarpa dans son ouvrage "Venise est un poisson" (car oui Venise a bien une forme de poisson) nous dit : Nous avons eu peur qu'un jour Venise puisse changer d'avis et repartir ; nous l'avons attachée à la lagune pour qu'il ne lui passe pas par la tête de lever l'ancre encore une fois et de partir au loin, et cette fois pour toujours. Espérons qu'il ait raison car là il ne s'agit pas de lever l'ancre mais plutôt de disparaître.

Je cite en guise de conclusion les mots d'Élisabeth Crouzet-Pavan, éminente spécialiste de Venise :
"Ne doit-on pas ici se demander si cette lente mort théâtrale de Venise sous les yeux du monde entier ne serait pas l'identité évolutive de la cité, que les voyageurs du XIXe siècle visitaient en percevant cette impression de mort ?
Née de presque rien, symbole de résilience avant que de l'être de mort, Venise ne se déconstruit-elle pas dans la continuité d'un jeu qui consiste à se montrer ou s'exhiber confrontée à la mort ?
Plutôt que d'adhérer à la complainte doloriste, réitérée jour après jour par les Vénitiens comme certains non-Vénitiens, ne faut-il pas plutôt considérer que Venise aime à se penser ou à s'imaginer sous l'emprise possible de la mort et que l'histoire fait ainsi, une nouvelle fois, retour...?"

En tout c'est bien l'espoir qui doit dominer, au travers de cette lecture, et de rendre à la Sérénissime son nom de Dominante comme de fut le cas au XVe siècle.
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critiques presse (6)
Bibliobs
05 juillet 2022
La navigatrice et lanceuse d'alerte signe un inquiétant roman d'anticipation
Lire la critique sur le site : Bibliobs
LeFigaro
29 juin 2022
La navigatrice revisite le roman d'aventures avec talent. Et Venise comme on ne l'a jamais vue.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
LeMonde
28 juin 2022
L'écrivaine navigatrice fait montre d'un beau souffle romanesque dans une fiction sur la ruine finale de la Cité des doges.
Lire la critique sur le site : LeMonde
LeFigaro
09 juin 2022
Quand elle fendait les flots sur les océans les plus redoutables, Isabelle Autisiser avait la réputation de ne pas craindre de prendre des risques. Devenue romancière, elle ne se renie pas.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
Telerama
07 juin 2022
On ne sauvera pas la planète en la soumettant à nos modes de vie, alerte la navigatrice. Invitée du festival Étonnants Voyageurs à Saint-Malo, elle démontre avec son dernier roman, “Le Naufrage de Venise”, que la protection de l’environnement est impérative.
Lire la critique sur le site : Telerama
LePoint
30 mai 2022
Avec Le Naufrage de Venise, Isabelle Autissier nous invite à « sortir du déni » face à la montée des océans. Réagir, et vite. « C'est un truc que j'ai appris en mer, la mort aux trousses. Réagir pour garantir ma survie m'a empêchée de couler. »
Lire la critique sur le site : LePoint
Citations et extraits (30) Voir plus Ajouter une citation
Et puis il ne veut pas de cet accès de service. il veut le vrai, celui qui coupait le souffle à trente millions de personnes par an et déchaînait les imaginaires. Arriver par le sud et s'engager d'entrée de jeu entre le palais des Doges et le globe d'or de la Dogana pose l'exception vénitienne. Où que se porte le regard, il ne croise que raffinements. La ville s'offre à la fois avec son unité, compacte, résistante au milieu des eaux, et comme une infinie variété de dentelles de pierres, dont chacune murmure son histoire. Ce paradoxe saute aux yeux : Venise retranchée sur son nid de vase et de boues, Venise ouverte par la profusion de ses canaux où transitaient et transitent encore toutes les nations du monde. La ville cultive le superlatifs : trop de palais, trop d'églises, trop d'élégances sont réunis en un seul lieu. Même si on s'y est préparé, Venise époustoufle, elle intrigue, elle affole, elle fascine.
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Arriver par le sud et s’engager d’entrée de jeu entre le palais des Doges et le globe d’or de la Dogana pose l’exception vénitienne. Où que se porte le regard, il ne croise que raffinements. La ville s’offre à la fois avec son unité, compacte, résistante au milieu des eaux, et comme une infinie variété de dentelles de pierres, dont chacune murmure son histoire. Ce paradoxe saute aux yeux : Venise retranchée sur son nid de vase et de boues, Venise ouverte par la profusion de ses canaux où transitaient et transitent encore toutes les nations du monde. La ville cultive les superlatifs : trop de palais, trop d’églises, trop d’élégances sont réunis en un seul lieu. Même si on s’y est préparé, Venise époustoufle, elle intrigue, elle affole, elle fascine.
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Les palais et les églises, les beautés et les luxes ont été faits pour être admirés, enviés, impressionner, servir le pouvoir. Mais le vrai pouvoir de cette ville aujourd'hui est celui d'abolir le temps, et celui-là n'appartient qu'à ceux qui y habitent au jour le jour, le long de ces rios sombres. Se promener quelques heures durant parmi des monuments ne procurera jamais ce luxe de vivre au quotidien au cœur des siècles, d'y tutoyer, en quelque sorte, l'immortalité. Léa se laisse bercer par son vagabondage. Elle imagine surgir au coin des quais une foule mêlant les chevaliers et les putains, les portefaix et les soudards, les mamies poussant leurs caddies ou le menuisier de San Trovaso. C'est d'être habitée qui rend Venise unique. Une cité musée serait une cité morte.
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Guido n'a jamais goûté l'art baroque. Trop de dorures, trop de tarabiscotages, trop de chichis aurait dit sa mère. Il comprenait que les artistes avaient rivalisé sans fin pour illustrer leur habileté et flatter leurs mécènes, mais cette débauche paraissait, au paysan qu'il était resté, une perte de temps et d'argent.
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Venise est d'une beauté insolente. Ce printemps 2020 n'a jamais été aussi suave, l'air est doux sans discontinuer depuis mars, le ciel d'un bleu provocant. Sans ronronnement de moteurs, les merles et les martinets s'entendent de partout. Les réseaux sociaux se complaisent à évoquer la transparence des canaux et le retour des poissons ou même des dauphins. Les rares passants masqués ne manquent pas de se congratuler sur la paix retrouvée de la Sérénissime. Mais derrière les portes, règnent la peur de la maladie et de la mort, l'inquiétude de l'avenir, la sensation qu'un monde finit que, finalement, on regrette déjà. Les colères et les mesquineries s'exacerbent, dans certains foyers les coups pleuvent. C'est le temps de la pandémie. p.159
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