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J'ai adoré ce livre.
Et même vingt, vingt cinq ans (?), après je m'en souviens.
Sans doute mon coup de foudre pour ce livre était-il du, aussi, à ma jeunesse et mon idéalisme qui, à défaut d'être intact, était vivace.

Mais quelle force.
Là ou l'aigreur, le renoncement, la médiocrité souvent triomphe, de nous et du monde, il est bon, parfois de se replonger dans des espoirs invaincus.

Le principe du roman est simple, une citée, dans un univers médiéval, sous le joug d'un pouvoir qui par l'enchantement de "Parleur" va tenter de reprendre sa liberté, son autonomie.
Ce qui marquera le plus, ici, c'est, sans doute les discours du dit "Parleur" 'C'est le titre original) qui, par sa pensée va réveiller les consciences et cimenter les révoltes.
Et puis, ce sera l'évolution de cette révolte, ses ajustements, les réactions du pouvoirs ... Jusqu'au dénouement final.

En aurais-je la même lecture aujourd'hui? L'avenir le dira, je le relirais, mais mon âme d'aujourd'hui serait-elle plus dans le vrai que celle- d'hier, je n'en suis pas sûr.

Quoi qu'il en soit, Ayerdhal était un homme engagé et son élan de révolte qui habite tous ses écrits était, avant tout, un élan d'humanisme et ce roman, en particulier, tient une place toute particulière dans la bibliographie d'Ayerdhal.


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Pas vraiment surprenant, pas non plus passionnant, il m'a manqué quelque chose pour être convaincue, et là de suite je ne sais pas trop quoi.

Tout m'a semblé trop simpliste, trop facile peut-être même. Je doute que dans notre réalité, ceci puisse "marcher".
Et puis je me méfie des beaux "parleurs", donc ici le personnage "Parleur" ne m'a pas vraiment parlé...
Un comble !
Bref, pas mal, sans plus.
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Gros gros coup de coeur. Très bien écrit, un réel régal à lire. le genre de livre dans lequel on se perd, et pour lequel on est impatient de reprendre sa lecture. Les personnages sont attachants et le thème m'a énormément parlé.

Ça se passe dans un royaume fictif, dans la cité médiévale de Macil, type méditerranéenne, dans le quartier populaire de la Colline. Suite à l'arrivée d'un personnage riche en idées, les gens de la Colline vont s'organiser et se serrer les coudes pour affronter tous ensemble un hiver d'une rigueur extrême, et la famine qui vient avec.
Cet élan de solidarité et de coopération va transformer à jamais la vie des Collinards, qui vont capitaliser dessus une fois l'hiver passé, pour faire naître quelque chose de nouveau pour la Colline et ses habitants. Car au delà de cette année de disette, d'autres événements viendront les éprouver...

C'était très fort, c'était très beau. Un livre à lire.
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L'histoire d'un quartier qui apprend à s'unir et à se défendre dans des temps difficiles où pillages et meurtres pour un quignon de pain sont monnaie courante. Nous suivons une galerie de personnages attachants, de Parleur jusqu'à Vini, la narratrice, sans oublier le "Gros" qui tient Les Enseilvains, le bar qui est le centre vital du quartier. C'est bien raconté, le message humaniste transparaît, malgré les difficultés dans ces temps de disette. Mais voilà, j'ai eu l'impression d'avoir déjà lu cette histoire, de bien des manières différentes. On connaît la fin, le message, les péripéties, bref je n'ai pas été "embarqué" faute d'originalité.
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Dans un monde médiéval imaginaire, la cité de Macil s'apprête à affronter l'hiver. La famine et la misère sont partout et le prince qui ne pense qu'à guerroyer avec ses voisins presse les habitants d'impôts de plus en plus lourds. Perché sur les hauteurs, le quartier de la colline essaie de s'organiser pour survivre aux rigueurs de la mauvaise saison. Guidé par la sagesse d'un étranger que tout le monde nomme le parleur, les collinards se serrent les coudes et partagent leurs ressources. le but est avant tout de survivre mais cette entraide donnera des idées aux Citadins qui rêvent maintenant de liberté. La colline ferme alors ses portes et entre en lutte contre la tyrannie des puissants et du clergé. Ayerdhal nous raconte l'histoire de cette révolte éphémère puisque dès le début, on se doute que cette utopie ne durera pas. Grâce à une belle galerie de personnages, nous vivons au coeur du quartier et nous en partageons les doutes, les craintes et les espoirs. Une belle histoire, parfois un peu naïve mais très forte en émotions. Un joli rêve.
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L'histoire se déroule dans une cité médiévale, Macil, où les habitants sont accablés par les impôts et luttent pour survivre. C'est à l'époque où les rois, les seigneurs et le clergé font la loi. Sur la Colline, quartier de cette cité, les villageois voient arriver un vagabond qui va leur redonner de l'espoir et introduire dans leur vie des rêves de justice. La révolte gronde…


Chroniques d'un rêve enclavé est paru initialement paru aux Editions Au diable Vauvert mais la version poche est édité chez les Editions le Livre de Poche. Son prix est de 8,10 euros pour 448 pages. La couverture est bien réussie et reflète le contenu du livre. L'écriture d'Ayerdhal est agréable.

Vini est celle qui nous raconte l'histoire de la Colline. C'est une jeune femme dont le frère a été assassiné car ce qu'il disait dérangeait les puissants. Elle est courageuse et indépendante.
Parleur est le nom donné au vagabond qui arrive un jour sur la Colline et s'y installe. C'est un homme qui rêve d'un monde où tous seraient égaux. Il sait se faire écouter et les villageois vont le suivre dans ces rêves de justice.
Vini et Parleur sont nos deux personnages principaux. Ensemble, et aidés par de fidèles amis, ils vont tenter de changer la vie sur la Colline.

Ce livre traite de l'inégalité entre la vie des hommes. Il y a les puissants (rois, seigneurs, clergé…) et les autres, ceux qui travaillent pour les premiers toute leur vie et qui vivent dans la misère. L'autre point soulevé par l'auteur est le soutien dans le malheur. Quand les personnes se regroupent, la vie est plus simple pour chacun.

Ce roman est intéressant, agréable et rapide à lire et donne à réfléchir. Les personnages sont toujours en action.

A lire
Lien : http://freelfe.blogspot.fr/2..
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Ayerdhal ne se propose pas uniquement d'effleurer un sujet sans approfondir sa position comme peuvent le faire d'autres auteurs. Au contraire. Ici, les personnages s'engagent dans un processus irréversible et mettent en jeu bien plus que leurs simples idéaux.

Se dégage de ce texte une grande réflexion à propos du droit inhérent (dans notre propre société en tout cas) de l'Homme à disposer de lui-même sans être asservi d'aucune manière. Ce qui peut nous sembler comme allant de soi dans notre démocratie ne l'a pas toujours été et ne l'est pas dans d'autres pays du globe. Et par extension, je pense que ce texte fait relativiser sur les défauts de notre système politique.

Dans ce texte, chaque personne disposant d'un peu de pouvoir ne peut s'empêcher de l'utiliser pour favoriser les siens, même de manière totalement inconsciente. Dans toute décision, qu'elle soit politique ou non, on peut donc se demander ce qui anime inconsciemment la personne qui en est à l'origine. Par l'intermédiaire de Parleur, Ayerdhal nous offre une paire de lunette des plus importantes, celle qui nous permet de voir à travers les grands discours pour débusquer son sens caché.

L'intrigue s'articule autour de l'évolution de cette réflexion. Je vous l'assure, elle tient en haleine tellement, partagés entre l'espoir et le pessimisme. Curieux partage je vous l'avoue, mais au final pas si étrange que ça : l'espoir de voir les plans de la Colline aboutir à une vie meilleure et le pessimisme de connaître le genre humain qui fait redouter la fin de l'histoire. Rassurez-vous, je ne vous dévoilerai rien de celle-ci !

La suite de la chronique sur le blog ! :)
Lien : http://laplume-ou-lavie.blog..
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Le quartier de la Colline croule sous les taxes et ses habitants ne savent pas s'ils passeront l'hiver. Un homme, arrivé l'année précédente, tente de les aider. On le surnomme Parleur, parce qu'il a la parole facile et le verbe haut. Pour lui, la solidarité peut sauver la Colline, si celle-ci s'organise et s'éloigne du pouvoir de la Citadelle. Mais ni le Prince ni le Dogme ne l'entendent de cette oreille...

Chroniques d'un rêve enclavé relève-t-il du genre fantasy ? Pour ma part, j'aurais tendance à dire oui, même si la magie est ici tout à fait expliquée. En bon cartésien, Ayerdhal nous propose une magie réalisée par un prestidigitateur. Néanmoins, si on se place au niveau des gens qui la voient, ou qui la subissent, elle paraît bien réelle. En plus, même si ce roman est bien loin du manichéisme rencontré dans bon nombre de livres d'heroic fantasy, l'antagonisme entre deux clans (les oppresseurs et les oppressés, plutôt qu'entre le Mal et le Bien) est bien présent. Même s'ils ne mènent pas une quête à proprement parlé, on a bien ici un groupe de gens qui cherchent une sorte de "graal" inatteignable : la liberté ! Bref, une fantasy différente, mais de la fantasy quand même (et je sais que plein de gens ne seront pas d'accord avec moi).

Pour une chronique beaucoup plus complète, suivre ce lien :
Lien : http://les-murmures.blogspot..
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Il s'agit d'un livre difficile à classer, finalement. L'éditeur lui a donné l'étiquette « polar SF ». Il ne s'agit pourtant pas d'un polar… et pas non plus de SF. de Fantasy ? On pourrait l'imaginer puisque l'intrigue se déroule dans un pays imaginaire et moins développé que le nôtre. Presque à l'ère médiévale. Sauf qu'il n'y a que des hommes, la famine, la royauté, la religion et… l'argent. Pas de grand héro ni de bataille épique, pas non plus la moindre trace de magie ni d'intrigue à la Game of Throne. Ayerdhal a écrit une histoire simple et pourtant difficile : la construction d'une utopie.
Les habitants de Macil sont à la merci de la famine durant un hiver bien difficile. Cet hiver, beaucoup ne le passeront pas. Parleur motive alors quelques-uns à prendre les choses en main sans attendre l'aide ni des dirigeants ni des religieux. A force de négociations, en évitant la violence et en usant des bons mots, il parvient à maintenir un minimum vital pour la Colline qu'il a coupé du monde pour mieux se gérer toute seule.
Je n'enterai pas dans les détails au risque de spoiler. Au fil des pages, Ayerdhal nous décrit comment ce Parleur parvient à rendre la vie meilleure pour tous les habitants de la Colline. Toujours à force de mots et en exécrant la force brute, ces gens vont faire front commun face à l'autorité qu'en tente de leur imposer. Il s'agit d'un rêve d'indépendance totale, de décisions prises par le peuple et plus par une poignée « d'élus » qui profite de son pouvoir. La Colline s'auto-gère, au même titre que cette commune d'Espagne qui a instauré il y a des années la prise de décisions par vote du peuple (entre-autres). On ne peut que comparer ce qui se déroule à Macil avec notre propre façon de vivre. Leur gouvernement et le nôtre. Il s'agit d'un doux rêve que l'on voudrait tous atteindre : la fin des impôts tels que nous les connaissons, un revenu de base pour tous, l'entraide et la solidarité plutôt que l'individualisme… mais il s'agit d'un rêve que tout gouvernement refuse(ra). Et puisque c'est encore lui qui a les pleins pouvoir aujourd'hui, il fera tout pour que ce rêve ne se réalise pas.

Très politiquement engagé Chroniques d'un Rêve Enclavé est un livre qui ne parlera pas à tout le monde. Je ne sais toujours pas dire si je l'ai apprécié ou non. Il est très intéressant, mais la politique, même aussi belle, me gave. On entend de plus en plus parler de revenu minimum, de « vraie démocratie », de vote du peuple etc. Mais je ne me sens pas (du tout) engagée. Je me fiche de la politique. Complètement. Si elle change, tant mieux. Sinon tant pis. C'est certainement très égoïste, oui. Mais je n'ai pas l'âme d'un Parleur et je ne me vois pas aller au front de chaque manifestation. Ce n'est pas moi.

Alors peut-être que non, finalement. Je n'ai jamais réussi à entrer pleinement dans ce livre.
Lien : http://lamagiedesmots.be/chr..
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J'ai passé la moitié du livre à me demander quelle allait être l'histoire et quel était le but de l'auteur. J'ai fini par comprendre que l'objectif poursuivi par Ayerdhal était de nous proposer une utopie politique, et d'imposer sa vision des choses. On le connait très engagé, notre ami Ayerdhal.
Néanmoins, je suis très moyennement militante, et le temps d'arriver à "l'enclave" du titre, je me suis fermement ennuyée.
Par ailleurs, les "lettres" entre chaque chapitres m'ont semblé incompréhensibles, avec des noms de personnages dont on entend à peine parler le reste du temps. Bref, je m'aperçois que l'aspect politique m'ennuie - j'ai donc mal choisi mon roman !
Outre ces aspects négatifs, j'ai tout de même apprécié les 200 dernières pages où l'on assiste à la mise en place réelle de l'utopie et l'évolution des personnages. J'ai apprécié l'histoire au final, mais pour ma part, la première partie était beaucoup trop longue. Je pense comprendre les intentions de l'auteur, je pense qu'il y a une "leçon" derrière tout ça, un appel à la "révolte" citoyenne, surtout connaissant le gaillard... Mais il faut croire que je suis imperméable aux agitateurs !
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