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EAN : 9782330124526
40 pages
Hélium (22/10/2019)
2.82/5   20 notes
Résumé :
Paul, huit ans, vit tranquillement avec sa famille, jusqu’au jour où l’on sonne à sa porte : deux poulets sont là, pour l’emmener… à son propre procès. Et qui assiste au procès ? Eh bien, toutes sortes d’animaux différents : des poules, d’adorables poussins, des chèvres, un boeuf très impressionnant, et tant d’autres encore, qui semblent tout droit sortis de l’imagination du jeune garçon.

Une histoire à l’humour absurde, sur le sentiment de culpabilit... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (10) Voir plus Ajouter une critique
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Découvert en librairie hier, j'ai eu une lecture en demi-teinte, en me disant que tout de même, ce livre était bien culpabilisant. Ce petit garçon se retrouve en effet devant le tribunal des animaux où il est accusé d'avoir mangé tant de tranches de jambon, tant de hamburger, tant de bâtonnets de poissons etc... Personnellement, j'ai trouvé cela angoissant. Même si il y a quelques petites touches d'humour puisque il y a des animaux étranges qui apparaissent, et que le petit garçon est persuadé de n'avoir jamais mangé. le ton est tout de même assez stressant.

Chacun doit être libre de manger ou non de la viande. Pour moi, le gros problème vient surtout de la façon dont les animaux sont traités, élevés etc...et là, oui, on fait face à un vrai problème !

Et puis, on arrive à la fin...et là...J'ai bien rigolé ! Cette fin sauve tout ! Non, je ne dirais rien de plus :) Il faut la découvrir par soi même !

Les dessins ont un style plutôt rétro, avec des couleurs dans les teintes rouges/marrons ce qui donne une certaine ambiance à cette histoire.
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Merci à Babelio et aux éditions hélium pour l'envoi de ce livre en échange d'une chronique honnête.

J'ai un avis très mitigé sur cet album ; Paul est accusé par des animaux de toutes sorties (cochons, vaches, poussins, dindes, etc.) d'avoir mangé tant de tranches de jambon, tant de steaks, tant d'oeufs et la liste est longue malgré ses neuf ans ! Il est donc à son procès, mais finit par être sauvé par un hamster qu'il avait eu puis libéré dans la forêt. À son retour, toute la famille devient végétarienne, mais un jour, ce sont deux carottes qui viennent le convoquer à un autre procès…

Pour moi cela donne un message très culpabilisant, et si je ne doute pas que ça marche et que ça doit être utilisé sur des adultes, ça me semble très dangereux de jouer avec la culpabilité sur des enfants qui ne sont pas forcément au courant de la réalité de ceux qu'iels mangent et qui souvent n'ont pas tellement le choix face à des parents qui consomment des produits d'origine animale.

Un petit détail aussi : j'étais agréablement surprise de voir la mention des animaux marins, qui sont souvent oubliés de l'équation, mais je n'ai pas compris pourquoi iels étaient représentés par un bâtonnet de poisson pané et pas par un poisson particulier, une crevette ou une moule, au même titre que les animaux terrestres l'ont été. Autre détail, je ne suis pas sûre qu'il soit prudent de montrer à des enfants un hamster relâché dans la nature qui s'en sort très bien, c'est risquer d'avoir des enfants qui « libèrent » leur animal dans un environnement pour lequel iel n'est pas prêt ou apte à survivre.

La famille devient végétarienne, ce qui est positif bien sûr même si amené assez brusquement. Et je comprends que les auteurs aient voulu faire un trait d'humour avec les carottes qui viennent chercher Paul pour un autre procès mais je trouve ça facile, l'argument du « cri de la carotte » étant brandi dès qu'on parle de végéta*isme et surtout j'ai l'impression que ça invalide tout le propos de départ…

Bref, je sais pas trop quoi en penser et j'ai l'impression que les auteurs voulaient bien faire mais finalement le sujet me semble être abordé de manière maladroite.
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Je reste très perplexe face à cet album qui tourne à l'absurde des réflexions réelles, sensées et profondes sur des questions qui concernent non seulement la vie et le statut d'être vivants, et, rappelons le, SENSIBLES, mais aussi l'écologie et le fonctionnement de nos sociétés. le végétarisme n'est pas une privation mais une réaction face à un système de production industrielle qui conduit au mépris de la vie et met en péril des chaines de productions locales et humaines, qui pousse à l'individualisme, au profit et à l'ignorance (au déni?) de ce qui compose nos assiettes. Faut-il mentionner le maintient d'un ordre social hiérarchisé et élitiste ?
Bref. Cet album ne fait en aucun cas le choix d'être objectif et ne permet pas à mon sens d'ouvrir le dialogue et la réflexion sur un sujet qui est loin d'être "absurde" et dont le but n'a jamais été de culpabiliser mais de remettre en question la place de chaque être vivant dans l'équilibre global, de pousser à la conscience de ses manières d'être au monde et de repenser l'anthropocentrisme qui n'a d'autre résultat que le déséquilibre et le chaos dans lequel il se plonge lui-même.
S'adresser ainsi à des enfants me semble perpétuer des traditions conservatrices dans lesquelles seule la parole des ainés comptent et qui surtout ne prennent pas en compte le caractère sensible des enfants et leur capacité à se questionner et à remettre en cause des comportements. Cela rejettent aussi toute possibilité de se forger en tant qu'être apprenant et unique. C'est pour moi une propagande qui va à l'encontre de l'affirmation de soi et qui impose des normes à accepter sans contestation ni recherche de sens.

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Lu dans le cadre de Masse Critique Jeunesse, je l'ai aussi fait lire à mes deux enfants.
Illustrations très agréables dans un style crayonné et des teintes très douces.
Le thème est abordé avec drôlerie et ce livre m'a permis d'amorcer une discussion très constructive avec ma dernière de 7 ans qui ne veut pas manger de viande.
Très joli album jeunesse sur la culpabilité et le jugement...
A ne pas prendre au premier degré bien sûr ni comme un outil de propagande visant la jeunesse.
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Oeuvre très ambigu même si en analysant bien on finit assez vite par y voir clairement le parti pris anti végétarisme.

En gros c'est le classique argument du "cri de la carotte" en un bouquin sous forme d'humour douteux et à destination des enfants.

Spoiler alerte
Moralité de l'histoire : il ne faut pas culpabiliser de manger de la viande les enfants.... Voilà le monde des adultes qui veut imposer aux enfants sa vision des choses. C'est au même niveau que les parents vegans qui forcent leurs enfants à l'être au final.

Je travaille avec les enfants depuis des années, il faut les laisser exprimer leur sensibilité et essayez de les comprendre pas les étouffer à coup d'idéologies conservatrices sous couvert d'humour.
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critiques presse (1)
Ricochet
11 février 2020
Sans jamais condamner et avec beaucoup d’humour, Julien Baer aborde un sujet très sensible : la consommation d’animaux. Et comme l’album est conclu avec un joyeux dénouement, le message reste très interprétable [...] Et s’il ne conclut pas, le lecteur aura beaucoup ri !
Lire la critique sur le site : Ricochet

Videos de Julien Baer (6) Voir plusAjouter une vidéo
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