L'Affaire Clara Miller

A travers ce roman policier on découvre le revers de la médaille des artistes adulés. Olivier Bal nous décrit leurs dépendances et leurs excès. On pense assez souvent à Mickaël Jackson et à son Ranch de Neverland. Paul Green, journaliste au Globe, cherche à découvrir les vraies raisons de la mort de son amie Clara Miller, journaliste comme lui et qu'on a retrouvé noyée dans un lac. Il est question de suicide, mais Paul Green n'y croit pas et soupçonne un meurtre, d'autant que d'autres jeunes femmes sont découvertes dans ce lac. Il s'intéresse donc à Mike Stilth, star du show biz qui habite tout près de là. On ne peut pas dire qu'il y ait vraiment un suspens créé par l'intrigue, car il n'est pas très difficile de connaître l'auteur des meurtres. Ce livre n'a pas vraiment accroché mon intérêt. Aucun des personnages n'attire vraiment la sympathie et le texte a quelquefois tendance à s'embourber, provoquant un léger ennui.

Ma lecture de ce roman s'est arrêtée à la page 244. Et il m'a fallu de la persévérance pour y arriver. Mais toutes ces longueurs, soit sordides, soit snob, voire les deux à la fois m'ont lassées depuis le début. Avec les inévitables citations en anglais de chansons pop, les descriptions inutiles de New-York, juste pour la frime, l'histoire s'enlisait avec de nombreux stéréotypes vaseux. Peut-être aurais-je du avoir plus de courage, mais j'ai eu peur avant d'arriver aux vampires de Noah.

Toujours surprise par les nombreuses critiques positives des lecteurs et des journalistes critiques littéraires en quatrième de couverture . D'un chapitre à l'autre le narrateur change pour apporter le point de vue des cinq principaux protagonistes .De nombreuses longueurs qui présentent peu d'intérêt et augmentent le temps de lecture poursuivie jusqu'à la fin plutôt par principe .Je ne pense pas lire les deux autres de cette trilogie : à ne pas acheter éventuellement à emprunter pour constater une amélioration narrative ?! Pourquoi ces auteurs français éprouvent-ils le besoin de situer l'action de leurs romans aux États Unis .Pensent-ils que cela suffit à doper la qualité de leur écriture ?

Au regard des louanges que je viens de lire, de ceux qui ont postés des critiques, je dois être la seule à n'avoir pas aimé ce bouquin. Je ne l'ai même pas fini tellement je ne me suis pas senti concerné, ni par l'histoire ni par les personnages. Cependant, je reconnais à l'auteur un talent consommé de l'écriture. Mais, lorsque j'arrive à la centième pages, et que ça n'avance pas, j'arrête ! Je suis cliente de thrillers et de polars, mais ce bouquin ne correspond pas à mes attentes , celui-là n'est pas passé.