AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,96

sur 149 notes
5
7 avis
4
3 avis
3
6 avis
2
2 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Dans une région éloignée de l'espace interstellaire , un mystérieux objet capable de défier les lois de la physique fait son apparition .
Alors que la culture se mobilise pour examiner cet objet … Une espèce extraterrestre menaçante connue et opportuniste , entre dans la danse .

Un excellent space opéra , pour tout vous dire .
Si d'aventure vous avez la conviction que le space opéra est " un genre décérébré " ( je cite un directeur de collection de SF ) ..
Ce bouquin pourrait vous persuader du contraire ...

C'est mon préféré du cycle de la culture qui est un pur délice de SF .
La " culture " splendide civilisation quasi et involontairement anarchiste , étendue à perte de vue et au-delà de l'horizon spatial .
Qui accorde la citoyenneté à toutes sortes de bestioles et à toutes les intelligences artificielles raisonnables et seules capables de gérer cette société immense à la complexité infinie .

Ce roman et ce cycle en général sont assez complexes et ne sont pas toujours d'un abord facile . C'est aussi le cas de roman qui ne déroge pas à la règle de la complexité .
A la limite de l'espace connu donc , émerge une anomalie impressionnante potentiellement dangereuse qui bouleverse le traintrain et déclenche une mobilisation des ressources de la culture , d'une ampleur sans précèdent . Surtout alors qu'un troisième larron ( très belliqueux ) se mêle dangereusement de marquer des points ...

La trame narrative exploite de façon apparemment désordonnée et touffue une somme de parcours individuels et d'individualités assez emblématiques des problématiques du cycle. Il y a beaucoup de personnages et d'environnements variés dans ce texte .

Ce roman est très sympathique , car il possède tout le charme des récits d'ampleur et d'envergure , affûtés en plus , par le risque et les menaces , alors que dans le même temps il est une fresque somptueuse d'une des sociétés les plus attirantes de l'histoire de la science-fiction .

A mon humble avis , jamais la culture n'a été à ce point dépassée par les évènements …

La voici dans le projet et la nécessité de construire 80000 vaisseaux de guerre , le gratin de la culture s'élance dans l'action …
Bien que pétris d'humanisme ce gratin n'est pas humain … bienvenue donc dans le monde de l'intelligence artificielle

Les hommes dans tout cela , bien que au centre … ils ont l'air bien décoratifs …


Une délicieuse ballade dans l'espace en compagnie de vaisseaux intelligents qui mènent la barque ...
....................................................................................................................
Commenter  J’apprécie          425
Iain Banks a vraiment dû se faire plaisir en écrivant « Excession », quatrième tome du Cycle de la Culture, paru en 1998 et 2002 pour la traduction française.

Dans ce récit, Iain Banks nous « mène en vaisseau » avec un brio incroyable – au travers d'une intrigue excessivement complexe dont les véritables héros sont les Mentaux – les Intelligences Artificielles qui gèrent la Culture.

Une sphère noire, l'Excession, apparaît aux confins de l'Univers, près de l'étoile Esperi. Son âge, un trillion d'années, dépasse de très loin l'âge de l'univers de la Culture, et les technologies qu'elle maîtrise sont totalement hors de portée de la Culture. Dans le jargon des Mentaux, ils se trouvent confrontés à un PHC, un Problème Hors Contexte.

"Excession" est un récit multi-intrigues et multi-facettes autour des Mentaux : Comment vont-ils gérer l'apparition de l'Excession ? Comment vont-ils réagir à la trahison d'un groupe de Mentaux traîtres qui s'allient aux Affronteurs (espèce guerrière et sadique passionnée de chasse, de ripailles et maltraitant tous les êtres vivants dont ils font la conquête), dans une guerre contre la Culture ?
Avec le vaisseau excentrique Système Couchettes, on verra qu'un Mental, comme un humain, est capable de dissimulation et de romantisme, à l'échelle phénoménale de cette civilisation. On y découvre aussi la vie, les loisirs virtuels, la bureaucratie et les règles d'étiquette des Mentaux.
Aux côtés de ces IA, les personnages humains de ce roman sont plutôt secondaires et parfois irritants - égoïstes, hystériques ou déprimés.

Iain Banks a un humour et une liberté incroyable pour imaginer et décrire cet univers de la Culture, extraordinairement séduisant avec ses planètes artificielles (les Orbitales), ses vaisseaux abritant des centaines de millions de personnes, au-delà de toute dimension imaginable mais qui font fonctionner notre visualisation mentale à pleine vitesse.

« The Culture does not really exist. It only exists in my mind and the minds of the people who've read about it. »
Commenter  J’apprécie          110
Un des sommets du cycle de la Culture

Pour moi, ce roman est un des sommets du cycle de la Culture. C'est d'ailleurs le roman de SF en général que j'ai le plus lu, relu et parcouru. Très finement écrit, avec une histoire complexe et un ton nettement moins noir que dans les romans précédents (Une forme de guerre, l'Homme des Jeux et l'Usage des armes), il brasse de nombreux thèmes et sous-intrigues, de l'histoire d'amour tragique à la guerre, en passant par la remarque centrale du roman qui est le suivante : il est facile d'être altruiste quand on est au sommet de l'échelle de richesse, de pouvoir, de possibilités et de technologie, mais face à quelque chose que la Culture ne sait pas faire et crève littéralement d'envie de pouvoir faire, même une société aussi altruiste, pacifiste, etc, bref utopiste qu'elle peut retomber dans les plus bas instincts et comportements des civilisations prétendument moins évoluées. Bref, que la Culture n'est pas aussi parfaite qu'elle veut bien le croire elle-même, ou surtout le faire ressentir aux autres.

Le roman suit plusieurs personnages ou groupes de personnages, humains, drones, extraterrestres, et surtout vaisseaux. Avec l'histoire d'amour (tragique, impossible mais de fait passionnante) entre Dajeil et Byr, le pivot de l'histoire et de la galerie de personnages est un groupe de Mentaux (Intelligences artificielles très évoluées) de vaisseaux, qui communiquent entre eux sous forme de tchat, procédé déjà plus ou moins utilisé par Vernor Vinge dans Un feu sur l'Abime et réutilisé quasiment à l'identique récemment par Banks dans La Sonate Hydrogène. Un « personnage », le Mental du vaisseau Service Couchettes, va se retrouver au carrefour de toutes les trames, de toutes les intrigues, et jouer un rôle central dans l'histoire générale du roman.

Autre gros point fort du roman : un humour très fin, qui faisait assez défaut dans les 3 premiers romans (antérieurs) du cycle, globalement très noirs. Les Affronteurs, espèce extraterrestre extrémiste mais brutalement joviale, sont finalement très droles dans leur genre.

Seul petit regret : la « fin de la fin » est un poil cryptique. Sans vouloir faire de mauvais jeu de mot, on reste un poil sur sa faim quant aux buts et à la nature de l'Excession. Certes, elle en parle elle-même, mais c'est… comment dire… à dessein obscur. Mais bon dans l'ensemble, il s'agit d'un des meilleurs romans du cycle de la Culture, et d'un très bon roman de SF en général. On conseillera juste à un néophyte ne connaissant pas le cycle de commencer par un des romans précédents pour connaître un peu mieux la Culture, l'Homme des Jeux dans l'idéal.

Sachez aussi que si vous appréciez Excession, l'ultime volet du cycle de la Culture, La Sonate Hydrogène, lui ressemble beaucoup. Vous êtes donc prévenu, que vous ayez apprécié ou détesté un, vous avez de fortes chances de ressentir la même chose pour l'autre.
Lien : https://lecultedapophis.word..
Commenter  J’apprécie          80
Excession nous parle de cette partie un peu étrange de la Culture, les mentaux, qui étaient parfois appelés en des temps préhistoriques des IA, même si cette image est aussi parlante que de parler d'humains en tant que quasi-rats. On y découvre une société très éloignée du futur SF et hard-science que promeut [a:Banks|24978|Maya Banks|https://d.gr-assets.com/authors/1316764501p2/24978.jpg], mais beaucoup plus proche des structures du pouvoir sous-jacentes : complots, contre-complots et révélations sont ainsi le lot de la vie de ces entités qui peut s'étendre sur des milliers d'années. Bien sûr, il y a derrière tout ça la volonté de décrire un pouvoir réaliste, mais en fait, [a:Banks|24978|Maya Banks|https://d.gr-assets.com/authors/1316764501p2/24978.jpg] se leurre : ce qu'il nous décrit, c'est la structure du pouvoir américain, avec des émincences grises qui traînent un peu partout, des "agences", ou plutôt des groupes d'intérêt, qui se tirent dans les pattes toujours pour l'intérêt supérieur de la nation. On retrouve d'ailleurs clairement cet aspect, masqué sous l'utilisation tout à fait complaisante des civilisations inférieures, dont notamment l'Affront. Mis à part cet aspect philosophiquement gênant, ça reste pour moi l'un des meilleurs romans de la Culture, puisque c'est celui qui nous plonge le mieux dans cette civilisation pan-galactique, tout à fait comparable à une amérique idéalisée (mais ce n'est que mon point de vue). Point de vue mieux développé lors d'un débat sur fr.rec.arts.sf (malheureusement non daté)Le texte quoté est d'un intervenant inconnu, les réponses sont de moi.> Je fais appel à ceux qui ont lu Excession de Ian M. Banks recemment ou> qui s'en souviennent bien.> Avant ça je tiens à vous prevenir qu'il ya des spoilers, je vais donc> faire ce qui est d'usage je crois ( arretez moi si je me trompe)En guise de préambule, posons simplement que ce livre est une étude depolitique fiction dans un univers d'anarchie. L'oibjectif étant doncd'étudier, au sein d'un système où le pouvoir est uniformément réparti,comment un groupe de pression peut parvenir à ses fins sans jamais (ous'il le fait, seulement de manière voilée et utilitaire) se dévoiler.> Bien> qu'en général, je comprend l'histoire et le sens des livres que je lis> (ou tout du moins j'ai l'impressin de les comprendre et c'est ce qui> compte!!!), j'ai pas bien compris tout le fil de l'histoire (peut etre> que de lire 3-4 pages par-ci par-là entre deux stations de métro> n'aide en rien). En fait, quel était le complot (ou plutôt> conspiration) de la "Bande des Temps Intéressants"?Posons tout d'abord la situation initiale. La Culture domine la galxie entant que puissance politique. Cependant, ses bases lui interdisentd'attaquer qui que ce soit, voire même de se défendre (car en tant que société pacifiste, elle ne dispose pas au sens officiel d'une armée). Deplus, bien que théoriquement tolérante et susceptible d'accepter touteforme de déviance, elle ne peut que réprouver l'Affront, une jeune bande de sauvageons galactiques à peine évolués qui ont bâtis leur pouvoir surl'extorsion, le meurtre et la douleur des opprimés (à ce titre, la description de la société affrontière est tout simplement délicieuse : des proies de chasse qui sécrètent des hormones analogues à l'adrénaline dèsqu'elles voient des affronteurs, aux compagnes qui ont étémodifiées pour être incapables de vivre sans être opprimés par un mâle, il y a là commeun fantasme de pouvoir total). Comme elle ne peut pas tolérer l'Affront tel qu'il est, la Culture *doit* le transformer. Cependant, elle ne peut que proposer sa mutation (c'est le rôle de l'ambassadeur envoyé sur la planète de l'affront). Cependant, ce n'est pas assez. C'est là qu'intervient la bande des temps intéressants. Elle prépare un traquenard qui devrait permettre de prendrel'ascendant sur l'Affront, et d'émasculer tous ces féroces conquérants(sic). La bande des temps intéressants prépare donc toute une mécanique qui devrait permettre de détruire politiquement l'Affront, en le détruisant militairement (c'est du moins mon interprétation). Il ne manque plus alors qu'un événement, c'est l'Excession qui, en apparaissant sur la frontière, va stimuler toute la haine accumulée par l'Affront, et le lancer dans une guerre perdue d'avance.> Qui etaient> vraiment ses membres?Je ne me souviens plus des noms, mais globalement, tous les mentaux impliqués dans les discussions citées dans le livre en font partie, ainsi bien sûr que Voiture Couchettes, qui est manifestement l'agent dormantdela bande.> L'Excession etait elle là pour tester les> membres de le Culture?Pas la Culture, mais l'Affront : pour la Culture, il n'y a que peu de pertes, mais pour l'Affront, tout est foutu.Mxxxxxp a écrit d'une plume inspirée sur fr.rec.arts.sf>> c'est d'ailleurs amha le pire danger de l'affront : sa subversivité,> l'appreuve Genar a comme rêve de devenir un affrontier ... et quelque> part, c'est ainsi décrit que nous pas loin ! Yann, tu l'as lu>Excession ? y a des trucs qui te plairaient je pense :)J'ai pas vraiment tout compris à ta phrase. Mais il me semble y lire comme une certaine vision métaphorique de l'Affront. Tu sous-entendrais qu'il pourrait représenter, en utilisant la bonne grille de lecture, une vision pessimiste d'un avenir possible de l'humanité dans lequel les manipulations génétiques font de nous les égaux de dieux, qui modifient leur environnement à leur convenance dans le but unique de satisfaire des pulsions destructrices ?C'est une lecture possible, qui évidement ramène au bon vieux diktat de la morale sur la science : dans ce cas, la Culture représente un ordre moralisateur qui cherche à normaliser le reste du monde (oups, del'univers) suivant ses critères moraux uniquement, et l'Affront est le jeune prétentieux, incontestablement immoral, qui va être puni par la grande puissance.>> Il ne manque plus alors qu'un événement, c'est>> l'Excession qui, en apparaissant sur la frontière, va stimuler toute>> la haine accumulée par l'Affront, et le lancer dans une guerre perdue>> d'avance.>> Certes, mais on peut se poser des questions là-dessus en effet, car ca> tombe plutôt rudement bien !Oui, mais l'objectif du roman n'est pas de savoir comment elle apparait,mais bien de démontrer comment elle peut être utilisée.>> Je ne me souviens plus des noms, mais globalement, tous les mentaux>> impliqués dans les discussions citées dans le livre en font partie,>> ainsi bien sûr que Voiture Couchettes, qui est manifestement l'agent>> dormant de la bande.>> presque tous en effet (je crois que le kamikaze n'en fait pas partie,> enfin il me sembleouaip.><> Pas la Culture, mais l'Affront : pour la Culture, iln'y a que peu de>> pertes, mais pour l'Affront, tout est foutu.>> Là donc, je ne suis pas d'accord, à la fin avec Service Couchette,> c'est assez clair il me semble l'excession est réellement unExcession> non ?C'est quoi la différence entre une excession et une Excession ? ;) Blague à part, il me semble effectivement que Service Couchettes se sacrifie, mais en toute connaissance de cause, et ce avec l'objectifd'aller savoir ce qui se trouve derrière cette excession, ce qui nous sort du roman.>> de rien, j'attends depuis longtemps une grandediscussion sur ce>> superbe bouquin. Marypop, ramène donc ta sagesse ici !>> eh eh ... j'en ai parlé y a pas longtemps il me semble non?Ouais, mais trop peu de gens en parlent, et c'est dommage, selon moi.> Bon, j'ai bien aimé, l'humanité des VSG etautres est réellement> intéressante.> Par contre, on peut dire que les personnages fémininssont gratinés> dans ce bouquin ... l'auteur s'est fait unfantasme ou quoi ?Seulement les personnages féminins ? Je les trouve tousun peu déjantés,moi.> Mais bon; on avait eu droit à quelqueshistoires de drônes, là on voit> bien que c'est rien à côté des vaisseaux!!> et finalement pauvres humains de compagnie.Oui, c'est vraiment ce qu'on comprend : l'humain moyen de la culture n'est rien, mis à part un faire-valoir commode pour les différents mentaux. Ce qui n'ôte rien à ma thèse du romanpolitique. Je m'explique, ne vous affolez pas. Pour moi, Excession est une fable politique destinée à démontrer, commed'ailleurs la plupart des romans de la Culture peuvent l'être, que l'homme moyen est manipulé par des forces qui le dépassent, et dont les intérêts propres sont privilégiés vis à vis des intérêts communs. Ainsi, la bande des temps intéressants *veut* voir l'Affront cesser d'en être un, et prend donc toutes les mesures pour s'en occuper, alors même que pour le reste de la Culture l'Affront n'est rien d'autre qu'un peuple extra-terrestre de plus. Dans ce contexte, la manipulation effectuée par la BTI (bande des temps intéressants) vise à donner de l'Affront une image susceptible de motiver un peu la Culture pour que celle-ci lui mette sa raclée.Transposé dans la géopolitique terrienne contemporaine, ce roman prend toute sa saveur : du Koweit à l'Afghanistan, il existe toujours de bonnes raisons pour que des troupesarmées interviennent, qui ne sont que très rarement le désir légitime de voir d'autres peuples s'émanciper.
Commenter  J’apprécie          40
L'un de mes préférés du Cycle de la Culture . Il met au premier plan un des éléments capitaux de cette civilisation spatiale avancée :les super-vaisseaux intelligents . Ceux-ci sont confrontés à l'irruption dans leur espace d'un OSNI (Objet spatial non identifié) aussi étrange que menaçant et ce en plein conflit larvé avec une civilisation Alien particulièrement militariste et belliqueuse ( bien nommes les Affronteurs). Ce sera un festival de coups tordus orchestrés par les agents humains et cyber de Circonstances Spéciales (les James bond de la Culture) . J'aime , et , tout particulièrement les noms extravagants des vaisseaux : Service-couchette, Embrasse ma lame, Enfant à Problèmes, Attente de l'arrivée d'un nouvel amant, Tuez-les plus tard,
Commenter  J’apprécie          30
Un des meilleur livre du cycle de la Culture. Peut être un peu complexe mais n'hésiter à le relire pour vraiment profiter de ce livre.
Commenter  J’apprécie          30
Baroque, loufoque parfois, ce pavé nous plonge dans le fonctionnement des vaisseaux et drones : les intelligences artificielles de la Culture, citoyens à part entière.
Sublime.
C'est mon préféré du cycle.
Mais il n'est pas facile d'accès.
Je conseille la lecture de deux parmi les trois premiers pour bien s'imprégner de ce que sont la Culture et Circonstances Spéciales avant de s'attaquer à celui-ci.
Commenter  J’apprécie          20


Lecteurs (453) Voir plus



Quiz Voir plus

Les plus grands classiques de la science-fiction

Qui a écrit 1984

George Orwell
Aldous Huxley
H.G. Wells
Pierre Boulle

10 questions
4886 lecteurs ont répondu
Thèmes : science-fictionCréer un quiz sur ce livre

{* *}