Poursuivre un conflit est plus aisé que de l’arrêter. L’un requiert des prétextes, l’autre des excuses.
La guerre n’est qu’une putain surévaluée. Elle tente les jeunes hommes, fait pleurer de rage les femmes abandonnées, elle coûte horriblement cher, et une fois entre ses cuisses, on réalise que c’est dégueulasse. Surtout quand l’humanité entière est déjà passée par là.
Les grands conflits ne naissent pas comme ça. Il faut un grand nombre d’ingrédients variés pour y parvenir. Corruption, injustice, une pincée de nationalisme et un soupçon d’extrémisme pour faire lever le tout. Mais heureusement, l’humanité est une excellent cuisinière.
Les raisons de poursuivre la guerre n’ont plus aucun lien avec celles qui l’ont débutée. Aujourd’hui la guerre se fournit elle-même de nouveau prétexte pour continuer ou se motiver : la vengeance. Et c’est la raison la moins louable ou défendable de toute.
Une société n’apprend jamais de ses erreurs. Elle est détruite en raison de ses erreurs, puis une autre prend sa place. Celle-ci va alors rejeter toute idée d’héritage de la précédente pour clamer son indépendance. Ainsi, cette nouvelle société est libre de refaire les mêmes erreurs à plus ou moins long terme.
"Sauvez une vie en soignant des blessures mortelles, c'est le job des docs. Sauvez des vies en infligeant des blessures mortelles, c'est mon job". Anonyme, soldat d'infanterie, faction et date inconnue.
Persée repartit avec sa feuille bleue d'engagement, son rêve coché au stylo noir. "Pilote".
Un seul soldat peut changer le cours des choses, soyez ce soldat. Combattez Europa !