Savez-vous qui est cet extravagant Monsieur
Parker dont la mère de la famille
McLaughlin nous invite à faire la connaissance sous la plume de
Luc Baranger ?
Le nom ne vous dit rien ?
Normal. Tout le monde le connaît, mais sous un autre patronyme célèbre. En tout cas c'est ce qu'il prétend le jour où il livre ses premières confidences à Maureen, la mère, chargée des travaux ménagers chez ce vieil homme.
Et alors, là, le lecteur se trouve scotché à son fauteuil, sa chaise, son canapé, son lit ou à même le sol (selon son confort de lecture) comme toute cette famille, parents et enfants réunis.
Le récit du nonagénaire est à peine croyable.
L'homme que vous avez devant vous n'est autre que l'un des plus célèbres hors-la-loi de l'ouest américain de la fin du 19ème siècle.
D'autant plus incroyable, que le célèbre Pat Garrett est censé avoir mis fin ,brutalement, à sa carrière de bandit le 14 juillet 1881.
Comme les
McLaughlin, vous allez éprouver de l'empathie pour ce personnage, comme eux vous douterez sans doute, comme eux (et comme moi, d'ailleurs) vous irez consulter des ouvrages de référence qui ne feront qu'amplifier votre perplexité et vos interrogations.
L'auteur nous embarque dans une sacrée aventure. On va en croiser des célébrités. C'est toute une histoire du far-west qu'il va nous faire revivre au travers de son roman.
C'est Abigail, la fille de la famille qui nous raconte. Ce qu'elle a entendu, ce qu'elle a vécu. de 1949, elle avait13 ans, jusqu'au dernier souffle de Leroy
Parker, qu'elle accompagna, quelques années plus tard.
Ce livre se lit comme un conte.
Un peu violent me direz-vous ?
Mais dans les contes, vous croyez que le loup est un agneau déguisé ?
Là, sous la peau d'un grand-père, un vieux bonhomme fragile et bougon que l'on prend en affection, se cache l'un des hommes les plus traqués en son temps... c'est ce que le romancier veut nous faire croire et moi, j'y crois.
Une découverte sympa, grâce à la chronique d'un lecteur qui m'a interpellé, et grâce aussi, à la personne qui me l'a offert...
Décidément le monde des lecteurs n'est empli que de gens bienveillants.