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EAN : 9782267030709
112 pages
Christian Bourgois Editeur (08/03/2018)
3.36/5   11 notes
Résumé :
Son père est mort sur le coup, et sa mère ensuite à l’hôpital. Marina a appris à dire cela calmement, sans émotions, comme elle dit son nom, le nom de sa poupée, également appelée Marina, et son âge. Ses parents ont été tués dans un accident de voiture et elle vit désormais dans un orphelinat, entourée d’autres petites filles. Mais Marina n’est pas comme les autres. Elle est à la fois marginalisée et objet de fascination.
Dans ce monde de l’enfance, curieux,... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Effrayant petit roman extrêmement poétique.

Je ne me souviens pas d'avoir lu quelque chose d'aussi étrange, sinon dans la littérature sud-américaine. Or Andrés Barba est un auteur espagnol.

Une enfant de sept ans, Marina, perd ses parents dans un accident de voiture et entre à l'orphelinat.

Cet orphelinat est un monde où les pensionnaires et la nouvelle arrivante lient des accords charnels et diaphanes. Elles détruisent la poupée de Marina, qui se trouve ainsi livrée au monde sans confidente ni protectrice, rejetée de toutes, et les fascinant à la fois. Pour survivre, elle entraînera ses camarades, "les petites mains" dans un jeu cruel et pervers où chacune à tour de rôle se transformera en poupée à qui tous les secrets pourront être livrés et tous les traitements administrés ; jusqu'à ce que mort s'ensuive, symbolique ou réelle ? On ne sait.
Un jour (ou plutôt une nuit, puisque le jeu se pratique la nuit) ce sera à Marina d'interpréter son propre rôle : celui d'une poupée christique, destinée à absorber la noirceur du monde.

Le jeu n'est pas sans danger. C'est une question humaine de survie, de rédemption et de passage.

C'est vraiment très beau et très noir. Mais on ne peut pas dire que ce soit chimérique : nous sommes toutes des "petites mains" dans un jeu aux correspondances multiples.
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Après un accident de voiture, Marina, 7 ans, se retrouve à l'orphelinat.
« Mon père est mort sir le coup, ma mère ensuite à l'hôpital »
Voilà la phrase qu'elle répète le plus souvent.
Entre fascination et rejet, ses camarades se conduisent étrangement.
Quel roman bizarre, entre hyperréalisme et irréalité.
C'est comme un rêve qui parfois vire au cauchemar et met mal à l'aise.
Mais c'est tellement bien écrit qu'on adhère sans réserve.
Une grande poésie émane dans une ambiance plutôt lourde.
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Une fillette de sept ans perd ses parents dans un accident de voiture, dont elle-même réchappe. Elle se retrouve dans un orphelinat.

Et c'est comme si elle amenait avec elle obscurité et perversion. Sans qu'aucun adulte n'intervienne.

Je n'ai pas aimé. Heureusement, c'était court.
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C'est un roman court ou novella, un récit comme un diamant effilé, cruel et assez angoissant.

C'est l'histoire de Marina, 7 ans, orpheline après un accident de la route où elle même a échappé à la mort et sera placée dans un orphelinat où elle sera malheureuse et moquée par les autres car elle a eu tout de même une enfance heureuse.

C'est une immersion dans le milieu de l'enfance, un monde assez impitoyable et secret où les petites filles iront jusqu'à inventer des situations et des jeux d'une rare violence, en même temps que tout baigne dans l'innocence.
Marina est différente des autres filles, ce qui génère autant l'admiration que la haine. le groupe autour de Marina deviendra menaçant, frôlant en permanence la transgression.

Cet auteur possède un talent particulier pour décrire le monde ambivalent de l'enfance où règne l'innocence et la cruauté, la peur de l'inconnu et l'absence de défenses.
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Entre fantasme et réalité, le lecteur ne sait où se situe la frontière. Marina est une très petite fille de sept ans. Séparée de ses parents brutalement, elle arrive dans un orphelinat où elle est à la fois adulée et haïe. Car elle joue beaucoup, Marina, et elle entraîne se camarades au-delà du jeu d'enfance. Curieux roman, très court, où la poésie l'emporte sur la narration.
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