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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Un meurtre dans la petite ville de N., un bourg situé le long de la Loire. La France profonde, celle des maisons de maître, celle des bourgs qui ont eu un passé. Celle des étapes pour VRP. Celle où tout le monde voit et entend tout... Enfin, presque tout. Car le jour où Marie-Hélène, revenue de Paris pour mettre en vente la demeure familiale, est assassinée, l'enquête patine.

Dominique Barbéris nous donne à voir une société qui ressemble (malgré la distance dans le temps) à celle des Ames grises. Tout semble figé dans un passé bien présent dans les esprits et qui conditionne les choses. L'autrice s'entend à nous faire ressentir la chape de plomb des usages, des coutumes, et du passé. Il y a de l'ambiance et de l'atmosphère dans ce roman.

Je n'ai aucun problème avec le fait qu'il ne se passe rien, selon l'expression consacrée. Mais j'ai plus de mal à voir le roman s'arrêter là où j'aurais aimé qu'il commence... Tout ça pour ça, me suis-je récrié dans mon fauteuil... Autant d'efforts d'écriture pour ne rien conclure.

Un roman intriguant, déconcertant, mais qui aurait mérité de plus amples développements, en ce qui me concerne. C'est au lecteur de lever la brume sur le meurtre et la campagne alentours, mais il n'a peut-être pas toutes les clés pour le faire... A moins qu'il ne faille se contenter des conjectures du commissaire Massonneau qui pense tenir son coupable.
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Le bon côté, c'est que ça se lit rapidement.

Le mauvais côté, c'est qu'en dehors de la poésie descriptive des paysages, et des souvenirs mélancoliques du narrateur, on s'ennuie ferme !

L'histoire déambule sur la mort d'une femme, dans un petit village en bord de Loire, entre ce que le héros de ce roman se rappelle d'elle, et ce que raconte l'enquêteur sur cette mort à ce même héros.

C'est joliment écrit, mais je me suis ennuyée...

Bon allez, c'était pour le challenge solidaire, aucun regret...
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J'ai beaucoup apprécié le style , les descriptions des bords de Loire, les promenades sous la pluie les soirs de novembre, l'ambiance du musée de province. J'aurais cependant préféré que ce soit un véritable roman noir avec un peu plus d'action.
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Venant de lire et apprécier son roman Une façon d'aimer, j'ai voulu enchaîner assez vite avec un autre pour relire le style soigné de l'écrivaine. Je dois dire que je suis un peu déçue par cette deuxième lecture.

Qu'est-ce qui m'a déçu ? L'histoire pour commencer, en filigrane, non aboutie et cette surabondance de descriptif autour de la trame qui se déroule à N., une petite ville en bordure de la Loire où il ne se passe pas grand chose, c'est la province dans toute sa splendeur.

En revanche, je reconnais que dans ce roman règne une véritable atmosphère, assez oppressante qui réussit à vous coller une chape de plomb; et puis il y a l'écriture de Dominique Barbéris, soignée et précise, cette fois avec un style plus télégraphique, un peu répétitif.

C'est l'eau, à mon avis, le principal personnage du livre, l'axe autour duquel va s'articuler le récit. D'abord la Loire, majestueuse, omniprésente, changeante et un peu dangereuse. Puis la pluie, très présente, envahissante et qui va imposer un rythme à l'action et une ambiance brumeuse, un peu lourde, mélancolique.

Le narrateur est originaire de N. une petite ville près d'Angers, il est le fils du Dr Lagarde et il revient en ville après un semi échec à Paris en tant que peintre. Grâce aux relations du père, il sera pris comme gardien-chercheur au musée local, Charles-Dorlémont. Il connaît tout le monde à N. où va se produire l'assassinat de Marie-Hélène, connue comme "la fille de la Boulaye". C'est une nièce de la propriétaire de la Boulaye, une vaste propriété, où elle passait tous les étés de son adolescence. Elle était bien connue de tous car elle transgressait les conventions; c'était une allumeuse, une fille un peu trop libre pour les moeurs locales, ce qui provoquait des ragots. La fille de la Boulaye est un personnage très énigmatique car nous ne connaitrons pas grand chose sur elle.

Marie-Hélène reviendra à N. vingt ans après car elle héritera du domaine et souhaitera le mettre en vente, mais les choses vont se compliquer.

Il y aura une enquête, menée par le chef de gendarmerie Massonneau. L' enquête s'enlise et il y a peu de coupables présumés, parmi ceux-ci le propre narrateur, le gardien du musée, qui sera soupçonné car il a rôdé dans le parc de la Boulaye. Finalement on désignera un coupable, un ingénieur qui avait eu une relation avec Marie-Hélène...

Dans cette histoire l'affaire criminelle n'est pas au centre du récit. C'est l'atmosphère tellement enveloppante et la psychologie des personnages qui importent. La vie provinciale est aussi bien décrite, cela sonne juste. La fin du livre est ouverte à l'imagination du lecteur qui peut imaginer bien des choses.

J'ai ressenti un peu d'ennui, trouvant que le descriptif du lieu et sa météo étaient un peu trop appuyés. Qu'est-ce qu'il y avait à cacher finalement ? Une phrase lapidaire de la romancière nous dit : À Paris, quand on vient de province on a toujours quelque chose à cacher.
Lien : https://pasiondelalectura.wo..
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Dès le début ce roman vient titiller la curiosité du lecteur. Dans le musée dont il est le gardien notre personnage principal voit une belle femme entrer et contempler les toiles. Cette femme, malgré les années passées, il la reconnaît. La fille de la Boulaye qui, adolescente, papillonait de garçon en garçon, leur faisant tourner la tête. Une fille libre et à l'histoire tragique. Elle en a semé des rancoeurs, brisé des coeurs...
Lorsqu'elle est retrouvée morte, assassinée, les soupçons se portent sur un homme avec qui elle a déjeuné mais qui se dit innocent.
L'ambiance est lourde et l'intrigue floue car le lecteur n'aura jamais vraiment de réponse à ses questions.
Une lecture qui m'a un peu perdue et que j'ai traversé sans jamais vraiment ressentir d'émotions.
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