Navarro en banlieue canadienne...
Ma journée n'aura pas été vaine car je vais rendre ici un petit service, résumer en une phrase l'intérêt du livre que je viens de finir : aller habiter en banlieue ca n'est pas toujours une bonne idée car on peut s'y ennuyer ferme. le centre-ville c'est drôlement plus vivant, a priori...
En tout honnêteté on n'est pas obligé de lire ce polar molasson, ni drôle, ni passionnant. Excitant omme une rediffusion d'un vieux Navarro... le tout se veut une comédie policière vive, mais j'ai trouvé tout cela d'une extrême banalité. Il serait bien difficile d'extraire une phrase intéressante de ce policier morne.
Seul intérêt, cela se passe dans le Canada anglophone, ce qui nous vaut quelques quiproquos avec le lecteur quand par exemple le héros cherche une arme et se dit que cela va être très dur car seuls les policiers sont armés... Et là je me suis dirigé vers la première page qui m'a appris que c'était traduit de l'anglais du Canada. Un intérêt fort limité, vous dis-je !
Ce sera mon premier et dernier contact avec cet auteur, la vie est trop courte. le Monde vient de sortir un article passionnant sur les livres dont on se débarrasse dans les boites à livre (Number 1
Henri Troyat),
Linwood Barclay pourrait devenir un challenger !