C'est seulement en arrivant à la maison, avec ma nouvelle sélection de BD faite dans ma petite bibliothèque de village, que je me suis rendu compte que je sortais justement d'une série écrite par le même scénariste (Les chemins de malefosse).
L'avantage c'est que celle ci est beaucoup plus courte, et donc je n'aurai certainement pas le temps de m'en lasser.
Et surtout elle couvre une période de l'histoire de France que je connais un peu mieux.
J'ai été assez intéressée par cette problématique des Alsaciens qui n'étaient ni allemands, ni Français, suspects pour les deux pays.
Ce premier tome est une bonne entrée en matière, avec un aperçu assez général des différents types de personnages qu'il était possible de rencontrer à cette époque en pleine campagne.
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BD découverte par hasard. Un homme d'origine alsacienne essaie de survivre pendant la seconde guerre mondiale. Suspect à la fois pour les Français et les Allemands, sa vie n'est faite que de fuites et de rencontres fortuites. le dessin restitue à merveille l'époque et les chemins suivis par cet homme nous feront découvrir le monde de la France occupée. Pas toujours joli mais très instructif.
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J'ai trouvé la lecture de cette série très intéressante. C'est vrai qu'il n'était pas bon d'être alsacien durant la seconde guerre mondiale car rejeté des deux côtés...
Cette série nous plonge au coeur des préoccupations de l'époque. Nous suivons le début du conflit avec les bombardements et la désolation. le marché noir fera tout de suite son apparition. Cette histoire se transformera progressivement en série d'espionnage après avoir commencé par un drame familial.
Cependant, le scénario va se dégrader au fil des albums. Notre boche se perdra dans les méandres du conflit indochinois. Si le dépaysement est assuré, il n'en demeure pas moins que c'est l'esprit tout entier de la série qui s'éteint. Je pense que cette bd aurait pu se limiter au premier tome pour être simplement un bon one-shot plutôt qu'une série quelconque qui s'est perdue en chemin.
Au niveau du graphisme, on n'a vraiment pas à se plaindre car c'est Stalner qui assure. On passe tout de même un bon moment de lecture.
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Claus est alsacien, allemand jusqu'en 1918 puis français mais rejetté par la France car de père allemand, devenu militaire à la Légion étrangère, il finit par déserté. Seulement on est en 39, à la veille d'une nouvelle guerre. Il se fait embauché dans une ferme dans le nord de la France. Accueilli fraichement par le fils de la maison, mutilé après la guerre, ivrogne notoire et colèrique, avec plus d'entrain par le chef de famille et surtout par sa fille Marie. Décidé à ne pas faire de bruit, il s'aperçoit rapidement que l'exploitation cache des secrets dont un qui se planque au grenier.
Un mélodrame rural pour commencer les aventures de cet homme, solide, que la vie a abimé mais qui face à une nouvelle chance va la saisir.
un dessin solide, un scenario parfois un brin alambiqué, des réactions peu réalistes mais le contexte était très spécial, alors...
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" Sur une route, un homme marche d'un pas solide... S'il vient à parler, c'est avec un accent qui écorche l'oreille et qui lui vaut ce surnom un peu méprisant : le Boche... "
- Y pouvais-je quelque chose, moi, si en ce temps-là l'Alsace était allemande !
Dans chaque Allemand il y a un Alboche qui se réveille. Vous ne paraissez pas les connaître.