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3,27

sur 170 notes
Bon...un peu déçue, même sacrément en fait! J'avais des attentes (somme toute très légitimes car les précédents tomes étaient excellents) et elles n'ont pas été franchement comblées…
Je me suis ennuyée assez rapidement, trouvant l'intrigue peu passionnante, ne retrouvant pas les descriptions culinaires que j'affectionne d'habitude...bref, j'étais assez déçue. La deuxième partie est un peu intéressante, plus noire, les personnages s'étoffent un peu...mais je suis restée sur ma faim...
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Autant le dire tout de suite : je ressors assez mitigée de ma lecture même si dans l'ensemble je l'ai plutôt appréciée. J'ai beaucoup aimé la description des jardins du roi, du conflit larvé entre jardiniers du Potager et ceux du château, les détails historiques et gastronomiques, mais j'avoue que j'ai parfois - surtout vers la fin - sauté plusieurs paragraphes qui ressemblaient trop à un inventaire des mets et des fêtes royaux (je fais par exemple allusion aux discours sans fin de Rolland et Audiger sur la boustifaille et leurs souvenirs des fêtes royales ou princières qui finissaient par devenir très indigestes...).
Par ailleurs, certains procédés pour nous donner des informations historiques ne semblent pas naturels car ils passent par des dialogues extrêmement longs. En outre, on devine très vite l'identité du comploteur principal, et l'intrigue est desservie par quelques rebondissements auxquels on ne croit pas une seconde. Et que dire du personnage principal, Benjamin Savoisy ? Il m'a vraiment paru antipathique à force d'être naïf et borné.

Pour conclure, j'ai aimé l'approche originale de l'auteur de nous parler de la Cour du roi à travers l'envers du décor, on apprend plein de choses sur la gastronomie de l'époque et des pays voisins, sur la manière d'achalander la table royale. le livre n'est pas non plus dénué d'humour et j'ai beaucoup ri aux anglicismes de Lord Chasclith. Par contre, l'intrigue policière n'est qu'un prétexte et ne m'a guère convaincue. A la fin du livre nous sont données quelques recettes de l'époque...

Lien : https://parthenia27.blogspot..
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Le roi aime les melons et ceux se trouvant dans son potager sous la charge de Jean Baptiste de la Quintinie sont un jour détruits. le massacre ne s'arrête pas à Versailles mais aussi à Paris puis dans d'autres régions et pays.
Benjamin de Savoisy, jeune marié et papa, rêve d'aventure et travaillant au service de la Quintinie va se retrouver à essayer de démêler cette drôle d'histoire. Elle va le faire murir (avec raison car tout le long du roman j'ai envie de le secouer pour qu'il grandisse un peu) et lui montrer que les rêves ne sont pas toujours ce que l'on croit. Entre Versailles, Amsterdam et L'Angleterre nos personnages vont déjouer le complot des melons.
Ce roman est agréable à lire et ne se prend pas au sérieux. On passe un moment sympathique avec les personnages et des descriptions de plats... car la cuisine est partout mais surtout à ne pas lire en ayant faim!
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Quatrième volet des aventures de la famille Savoisy.🍴


Benjamin Savoisy, petit-fils de François (héros du précédent tome Natures mortes au Vatican) a quitté Genève pour s'installer à Paris comme jardinier auprès de la Quintinie. Par amour pour Ninon, sa femme, il n'a pas hésité à se convertir au christianisme afin de l'épouser. Jeune parent d'une petite Alix, Benjamin se sent dépassé par son rôle de père. Lorsqu'un matin, la melonnière est découverte saccagé, la vie de Benjamin va prendre une autre direction. Succombant aux charmes d'Elena qui semble s'intéresser aux melons, Benjamin va se retrouver à vivre des aventures incroyablement périlleuses entre la Hollande et l'Angleterre...


Ce quatrième opus des Savoisy m'a quelque peu déçue. 😩 D'une part, la première partie est d'un ennui avec des longueurs et une intrigue qui peine à se lancer. Ensuite, une fois en Hollande, le récit prend certes de la teneur, mais... l'enquête est d'une pauvreté affligeante avec un manque de suspens flagrant. 😩
L'enquête policière est d'un ennui puisque rapidement le lecteur comprend les rouages mis en place par l'auteur. Trop simpliste, trop enfantin avec des protagonistes manquant de panache pour apporter du dynamisme à l'intrigue, voilà en quoi se résume l'enquête. Entre un héros complètement naïf, des méchants caricaturaux... le lecteur reste sur sa faim.


Heureusement, le livre est sauvé par le travail historique mené par Michèle Barrière qui permet aux lecteurs de découvrir une Europe en plein changement où le commerce prend une grande importance. Ainsi, quel plaisir de découvrir la vie en Hollande, pays du commerce qui importe épices et diverses marchandises rares et précieuses en Europe alors que leurs habitants se contentent de peu pour augmenter leurs richesses. Que dire de l'Angleterre où l'arrivée du thé et du chocolat commence à faire fureur et où de grands scientifiques ébauchent les premières inventions du futur, annonçant de grands changements en Europe.

Autre élément qui rehausse le livre concerne l'aspect culinaire. Comme avec les précédents tomes, Michèle Barrière tient ses promesses en nous faisant voyager gastronomiquement parlant au fil des pages avec des plats plus étranges les uns que les autres. Entre le sucre, le gras, le salé, nos artères peuvent frémir d'horreur sans risque.

Globalement, un roman qui mérite d'être lu essentiellement pour son côté historique.
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Et voilà, une fois encore, l'auteure m'a fait saliver…
Je me suis régalée, j'ai savouré chaque gorgée de cette débauche de mets colorés et raffinés.
Que de recherches et quelle passion aussi pour partager avec nous l'histoire de la table, l'histoire de la cuisine et aussi, les chamailleries entre les différents échelons de la hiérarchie culinaire.
Pour avoir de bons fruits, de beaux et savoureux légumes, il faut un verger et un potager où la jardinier est maître.
Pour confectionner des mets aux saveurs sans cesse renouvelées, il faut un bon cuisinier et sa batterie de marmitons.
Pour faire passer les messages, les envies du royal palais, un majordome discipliné.
Et parfois les envies rencontrent un impondérable qui débouche alors sur un monde moins civilisé fait de jalousie, de convoitise, de rancoeur et de bêtises aussi…

Et c'est avec une plume pleine d'entrain et de drôlerie que l'auteure aborde aussi les différences culinaires entre la France, la Hollande et l'Angleterre. Ainsi, se contenter toute sa vie de harengs accompagnés de pain, de beurre et de bière, c'est un peu limitatif même si les peintres bataves compensent ce manque d'imagination en cuisine en brossant d'admirables natures mortes culinaires ;-) Et je ne vais pas parler de la cuisine anglaise qui a bien sûr ses propres particularités qui sont parfois des plus surprenantes aussi bien au temps de Louis XIV qu'aujourd'hui.

Comme toujours, l'auteure nous gâte en fin de roman de quelques recettes d'époque et clairement, le canard à l'arabesque et le lapin en ragoût me font de l'oeil.

Pas difficile finalement de me contenter en lecture, un morceau d'histoire, un régal culinaire, un poème de couleurs, des effluves variées et pour terminer, une enquête assez marrante sur base d'un beau melon, rien que du plaisir donc.
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J'ai trouvé ce roman ennuyeux concernant l'enquête policière. La fin est très prévisible et le suspens est quasiment absent du roman. de plus certaines situations sont invraisemblables et le héros est tellement niais/ crédule que ça en devient lassant. Les nombreuses références concernant la gastronomie de l'époque sont néanmoins intéressantes.
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De Meurtres à la pomme d'or,il ne me reste pas grand souvenir. Je récidive néanmoins et me laisse aller à la lecture de cette énigme assez mince, qui se laisse savourer grâce aux recettes culinaires de l'époque, à l'écriture servie par une langue aux accents du XVII°siècle.
Un voyage des papilles qui nous mène de Versailles à Londres via Amsterdam, éclairé par des passages documentés sur les us et coutumes pratiqués à la Cour du Roi Soleil, comme la présentation des plats selon un code lié aux mets et non selon l'emplacement des convives..
Les personnages falots ou mieux campés se croisent, se côtoient dans une langue dont la traduction littérale d'expressions imagées anglaises prête à sourire voire rire !
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Je suis enfin arrivée au bout de ce roman qui n'avait pourtant rien d'un pavé et qui n'était aucunement difficile à lire !!!! Alors quoi ?

Alors je m'attendais à une intrigue intéressante – le titre n'annonce – t-il pas un meurtre au potager du Roy ? - Mais il n'en fut rien, l'intrigue est sans intérêt, une histoire de melon poussés en avril pour satisfaire les caprices de notre bon roi Louis quatorzième du nom, une espèce de mafia qui semble se développer avec un ou deux meurtres, bref, de la rigolade à mon sens ! le dénouement n'est pas plus intéressant que le début.

En revanche, le roman est riche en description de plats et met en avant l'art culinaire français qui a pour objectif de régaler la cour, lecture très plaisante -Il vaut mieux ne pas penser au peuple réduit à brouter de l'herbe quand une famine se déclare-

Où l'on voit naître des mode d'aliments qui firent fureur à cette époque et qui n'ont pas été qu'une mode puisque font encore le bonheur des consommateurs aujourd'hui, je veux parler du café, du chocolat, et du thé largement consommé déjà chez les anglais, sans oublier la pomme de terre, déjà employée dans les pies anglaises et que les français devront attendre pour s'en régaler, que commence le règne de Louis XVI.

Par ailleurs, l'auteure ne se contente pas de décrire la cuisine française de l'époque, à travers son récit qui emmène les protagonistes successivement en Hollande en Angleterre, elle compare les cuisines, n'hésitant pas à inclure des joutes gastronomiques entre certains personnages, qui se livrent à une guerre à travers des dialogues savoureux.

L'ouvrage se termine sur les recettes des plats mentionnés dans l'histoire, délicate attention de Michèle Barrière, je pense en essayer quelques-unes !

Toutefois, deux aspect du roman m'ont passablement énervée : les passages documentaires plaqués et maladroitement introduits dans l'histoire, il faut croire que l'apport d'information est difficile à inclure dans les romans historiques, et la traduction systématique des expressions anglaises qui renvoient en bas de page et qui perturbent inutilement la lecture , et qui donnent l'impression que l'auteure s'éparpille : un exemple ? Un personnage déclare, en français dans le texte : « Vous serez dans un cornichon », note de bas de page : to be in a pickle : être dans de beaux draps. C'est comique mais éloigne le lecteur du sujet du roman.


Je n'ai pas passé un mauvais moment de lecture, la preuve, je suis allée jusqu'au bout, mais ce roman ne me laissera pas un souvenir impérissable, il me permettra malgré tout d'aller visiter le potager du roi qui se trouve à vingt minutes de chez moi et que je n'ai jamais eu le bonheur de visiter.
Lien : http://1001ptitgateau.blogsp..
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Peu convaincant et là se trouvent peut-être les limites du genre, du prétexte d'une maigre intrigue pour assommer le lecteur d'un savoir accumulé sur les arts de la bouche.
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Un roman agréable qui met l'eau à la bouche. On sent la passion de l'auteur pour la bonne chair et les parfums délicats de la nature comestible.

A la fois roman historique, polar, recueils de recettes et mémoires de personnages célèbres, ce petit roman fourre-tout est bien tourné au niveau du style. Les personnages sont attachants et on les suit avec plaisir dans leurs errances culinaires et leurs voyages plus ou moins lointains. J'ai particulièrement aimé le personnage du Lord qui traduit littéralement les expressions anglaises en français, désopilant. C'est drôle, effrayant, succulent.

A déguster et savourer.
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