Mode dorien : un des modes dits « ecclésiastiques ». La gamme commence par un ré comme ton principal et n'a )pas d'altérations (elle n'a que des touches blanches). Basée sur un ut comme ton principal la gamme serait comme suit [do, ré, mi bémol, fa, sol, la , si bémol, do] c'est-à-dire une gamme mineure (tierce mineure) avec une sixte majeure et une septième mineure. Les modes ecclésiastiques étaient d'un usage fréquent au Moyen-Age jusqu'au 17ème siècle environ, mais après l'époque de Jean-Sébastien Bach, ils furent remplacés dans la musique de concert par les gammes majeures et mineures. Pourtant ils fleurissent encore (à côté de nombreuses autres gammes sans nomenclature) dans les musiques de l'Europe orientale (la Hongrie, la Roumanie, la Yougoslavie) et de l'Asie, et ne sont pas du tout considérés comme surannés.
Page 35 (note du N°32 : Canon libre)
Dans la période où j'ai connu mon père il n'acceptait que des étudiants de piano avancés. Lorsque j'eus 9 ans (en 1933), il consentit pourtant à m'enseigner à partir du début.
Son programme ne suivait point une méthode d'enseignement des « écoles de piano ». Au début je chantais seulement. Plus tard, il improvisa des exercices pour développer en partie le contrôle indépendant des doigts. A l'occasion, j'attendais durant nos leçons pendant qu'il s'asseyait à son bureau et je n’entendais que le grincement de sa plume. Quelques minutes plus tard il apportait au piano un exercice ou une petite composition que je devais déchiffrer immédiatement et ensuite étudier pour notre prochaine leçon.
(Préface de Peter Bartók)
La syncope doit être soulignée par un geste énergique, par exemple en tapant du pied sur les temps syncopés marqués d'un signe rythmique ente les portées.
(note du N°9 : rythme syncopé)
Janine Jansen - Concerto for Violin No. 1 - Béla Bartók